La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Tous les sujets relatifs aux guerres de la Révolution et de l'Empire (1792-1815) ont leur place ici. Le but est qu'il en soit débattu de manière sérieuse, voire studieuse. Les questions amenant des développements importants ou nouveaux pourront voir ces derniers se transformer en articles "permanents" sur le site.

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La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar MANÉ Diégo sur 19 Jan 2014, 21:21

"La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres" intitulé-je l'article que je vous ai mel pour commencer à honorer le bicentenaire de 1814 parce-qu'il le vaut bien. Vous le trouverez ici :

http://www.planete-napoleon.com/docs/1814.CavGarde.pdf

Dans le principe le sujet peut paraître facile, s’agissant de la plus célèbre de toutes les formations de cavalerie dont les sabots aient foulé l’Europe de Madrid à Moscou. Or ce n’est pas le cas, et loin s’en faut. Vous lirez le pourquoi du comment des difficultés rencontrées.

Mais la motivation était en effet de pouvoir établir des Ordres de Bataille fiables alors que, paradoxalement il m'a été plus facile de le faire pour les unités de la ligne que pour celles de la Garde, probablement parce-qu'elles jouissaient, dans ce domaine comme dans les autres, d'un traitement particulier, et que les documents relatifs ne sont pas, en l'occurrence et pour l'une ou l'autre raison, parvenus tous jusqu'à nous.

Bref, cette recherche s'imposait à moi, et quand bien même je n'ai pu atteindre à la précision souhaitée, j'ai du moins la satisfaction d'avoir répondu à beaucoup de questions restées pendantes jusqu'alors, et donc d'avoir fait avancer la connaissance relative de ce sujet particulier.

Ce post servira à en discuter et, j'en accepte l'augure, à encore améliorer le résultat obtenu.

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar FONTANEL Patrick sur 19 Jan 2014, 22:57

Voilà un bel article bien illustré, encore bravo Diégo.
Au niveau uniformologique, qu'est ce qui différenciait les escadrons de JG de ceux de VG chez les différents régiments (chasseurs à cheval, lanciers rouges, lanciers polonais, dragons et les grenadiers à cheval) ?
La force d'une armée, comme la quantité de mouvement en mécanique, s'évalue par la masse multipliée par la vitesse.
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar MANÉ Diégo sur 20 Jan 2014, 01:07

Patrick,

Ce que je peux dire d'entrée, car je crois comprendre le but de la question, c'est que hormis pour les Chasseurs à Cheval, "reconnaître" VG de JG avant qu'il ne soit trop tard me paraît impossible à partir des détails de la tenue, sauf erreur de ma part très proche à tous points de vue.

Pour les chasseurs, la différence essentielle, et bien identifiable, elle, c'est qu'ils sont coiffés d'un shako au lieu d'un colback, et par conséquent sont identifiés comme des hussards. Il est donc impossible pour ce qui les concerne d'être "confondus" avec "les vieux de la vieille" (Garde), ce qui en revanche est parfaitement possible pour les autres.

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar HYVRON Jean-Pierre sur 20 Jan 2014, 09:21

Les dragons et les grenadiers de la JG n'avaient pas l'aiguillette
Les lanciers rouges avaient le pantalon bleu (donc à moitié rouge)
Les lanciers polonais du 3e régiment, enfin les survivants incorporés au Ier conservaient les distinctives jaunes au lieu des blanches si j'ai bonne mémoire
Pas de quoi faire une distinction à distance de sécurité :mrgreen: :?:

Ami Diégo, tu as oublié toute la campagne de janvier 1814 autour de Langres, Chaumont, Bar sur Aube, Colombey, pour lesquelles tu as commis les OdBs, la 3e division de Laferrière y fut engagée.
Mortier était en France dès janvier puisqu'organisant la défense de Langres, voir courriers relatifs.
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar FIAT Franck sur 20 Jan 2014, 11:24

Salut à tous,

Effectivement, Diégo, ce papier apporte pas mal de réponses aux questions que je te posais cette fin de semaine dernière.
Mais il en soulève aussi d'autres :) :

les Brunon disent que Brienne est le baptême du feu des éclaireurs, or tu ne les donnes pas à cette bataille ? Est-ce une erreur de leur part ?

Je m’interroge sur Laferrière. Au SHAT de Vincennes, il y a une quinzaine d’années (ou même + :roll: ) j’avais trouvé les infos suivantes dans ce qui s’appelait alors le carton XP3 :

- 3° div cav VG Laferrière – au 1° janvier 667 chasseurs de VG (Lyon), 800 Dragons (Letort) et 954 grenadiers (pas de précision du chef, à moins que Letort n’assume également leur commandement). Le 5 janvier, la division est à 2567 hommes. La 4° batterie à cheval de la Garde (4 pièces) lui est attachée au deux dates.

A noter que tu donnes ces mêmes effectifs p.3, issus d’un doc qui est dit « pour servir à la situation du 31 janvier », soit un mois plus tard que la source que j’ai trouvée. Et j’ai aussi relevé les mêmes chiffres que tu donnes pour les 1° lanciers et gendarmes d’élite, à la date du 5 janvier. Bien sûr il n'y a pas contradiction puisque ton document dit « pour servir... » et "d'après les renseignements parvenus jusqu'au 28 janvier" et non « à la date du 31 janvier », mais je donne mon info pour bien noter l’écart de 3 semaines. Car l’effectif n’est sans doute plus le même. D’autant que, comme le rappelle Jean-Pierre, les cavaliers de Laferrière font campagne lors de ces trois semaines.

- Le 22 janvier, Laferrière est encore donné à la tête de la 3° division avec 585 chasseurs, 734 dragons et 909 grenadiers. Ainsi que le 1er février avec respectivement 542, 695 et 887 hommes.

- Au dates des 10 et 15 février, le corps de la Garde sous Nansouty est donné sans numéro de divisions mais elles sont citées dans l’ordre suivant : Colbert, Guyot (Exelmans le 14 février) et Laferrière (le même OB que tu donnes p.6 de ton pdf).

Malheureusement, je n’avais pas eu l’occasion à l’époque de noter plus d’infos, faute de temps.

Enfin, sauf erreur de ma part, tu avais également mis La Ferrière à la tête de la 3ème division dans ton OB de Craonne.

à bientôt
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar MANÉ Diégo sur 21 Jan 2014, 18:32

Jean-Pierre,

Non, je n'ai pas "oublié" les opérations de la Garde autour de Langres, sujet qui, tout le lectorat attentif de notre site le sait bien, te tient particulièrement à coeur.

La 1ère bataille de Bar-sur-Aube, que j'ai titrée bataille de Colombey (les deux églises) dans mes listes d'OBs afin de ne pas la confondre avec la 2e (et bien plus conséquente) bataille de Bar-sur-Aube un mois plus tard, Colombey, donc, est particulièrement intéressante par la présence en ligne de presque toute la Vieille Garde contre des Wurtembergeois et des Autrichiens.

Mais donc, pour un article tel que celui que je vous ai proposé, pour qu'il reste "digeste", il faut faire des choix et donc je n'ai pas "tout mis", visant essentiellement à parler des principaux "moments" de la campagne que sont les batailles.

Par ailleurs les sources se contredisent souvent, et il faut faire des choix (bis) entre elles, favorisant celles qui paraissent les plus justes, faisant parfois appel, en ne m'en cachant pas, à "mon intime conviction" pour vous donner, du haut de mes, disons cinquante ans d'expérience (oui, je suis tombé dedans quand j'étais petit et usais déjà les bancs de la bibliothèque municipale de Chartres il y a un demi-siècle), au moins du "probable" à chaque fois que le "certain" fait défaut.

------------------

Franck,

Pour les énormes frères Brunon, ils se sont effectivement trompés si tu penses qu'ils ont dit que la division Colbert fut engagée à Brienne. Mais l'ont-ils dit ? Ne faut-il pas comprendre la phrase dans le sens qu'ils ont fait toute la campagne de Brienne à Fontainebleau ? Car ils étaient effectivement en campagne au "moment" de Brienne, et pas loin, ne manquant la fête que parce-que l'ordre impérial les invitant à y participer tomba aux mains de Blücher, ce qui sauva le Prussien de la correction.

Sinon, pour la situation "au 28 janvier", je l'ai choisie comme la seule donnant en même temps les forces de Belgique et de France, mais en précisant bien le titre entier, qui explique à l'avance les "anomalies" que tu as constatées, soit parfois plusieurs semaines d'écart entre la situation et la date à laquelle elle a servi au ministère pour établir les présents sous les armes à fin janvier.

Je m'en suis bien sûr aperçu, raison pour laquelle j'ai établi, outre une situation générale au 28 janvier 1814, version du ministère donc, fonction des documents reçus alors, une situation au 25 janvier qui donne d'autres chiffres, certainement plus justes pour la plupart, au moins pour les forces sous les ordres directs de l'Empereur, mais qui sans doute aura été en partie "collationnée" après coup.

Il sera curieux de constater que les différences d'effectifs, loin d'aller dans le même sens, se croisent à qui mieux mieux. Bref, outre le "panier de sabres" de la cavalerie de la Garde on peut ajouter d'entiers sacs de baïonnettes en vrac !

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar BÉLANGER Louis sur 11 Sep 2014, 09:44

Ce sujet me passionne également depuis longtemps. J’ai aussi mis mes réflexions sur la question en ligne. Je me permets d’ajouter un grain de sel sur les états d’effectifs qui nous sont parvenus. Tout d’abord pour la division Laferrière-Levesque, nous avons des effectifs à plusieurs dates, mais comme le constate Diégo, les chiffres demeurent peu fiables. Le rapport du 1er janvier me semble le plus digne de confiance, étant donné que les opérations militaires et le chaos administratif qui en découle n’étaient pas encore commencées. De même, les notes du général d’Autancourt pour le 13 février sont sans doute fiables, du moins pour les deux régiments qu’il commande. Or, lorsqu’on les compare à l’effectif du début janvier, en admettant qu’il n’y ait pas eu de renfort, le taux d’attrition de plus de 40% — environ 1,5% par jour ! — semble extraordinairement élevé, d’autant plus que la Garde ne devait être que légèrement affectée par les désertions. Il est vrai que pendant cette période, la division parcourut la distance de Reims à Langres (250km), avant de rétrograder sur Troyes (120km), puis gagner Montmirail par Nogent (120km). Aux formations de cavalerie présentes à Montmirail, Colin accorde environ 25% d’attrition entre le 25 janvier et le 11 février. Cette période est marquée par 17 jours de marches sans participation aux batailles de Brienne, La Rothière et Champaubert.

Effectifs de la division Laferrière-Levesque (puis Guyot à partir du 7 février 1814) – 1er janvier au 13 février 1814
............................1er janvier.....25 janvier.....28 janvier.....1er février.....13 février
Chasseurs à cheval ..........649..........585...............667...............542
Dragons........................722..........734...............800...............735..........406 (-45%)
Grenadiers à cheval..........987..........909...............954...............887..........515 (-41%)
Gendarmerie d’élite..........511
Total : .......................2869.........2228..............2421..............2164
Total sans les gendarmes: 2358

Les fluctuations, surtout à la hausse, pour ces régiments sont difficilement explicables. Ainsi, les grenadiers n’ont pas combattu entre le 25 janvier et le 1er février. Or, les effectifs augmentent le 28 avant de chuter de façon importante 4 jours plus tard. Nous ne disposons pas d’information permettant de croire qu’il y a bien eu un afflux de troupes fraîches entre ses dates. Des colonnes de marche de la garde ont pu être incorporées à Troyes après la jonction du 3 février.

Donc, encore une fois, la prudence est de mise avec les chiffres de 1814 ! Tout au plus, les situations d’effectifs apportent-elles un éclairage sur la force relative des formations.

Louis
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar MANÉ Diégo sur 12 Sep 2014, 12:44

Complètement d'accord avec la conclusion de Louis, j'apporte quelques commentaires au reste de son message.

Le taux d'attrition élevé de la cavalerie doit moins surprendre, en rapport, que celui de l'infanterie. En effet, les chevaux sont encore plus touchés par les privations que les hommes, et il a été souvent constaté que bien des cavaliers en parfaite santé se retrouvent à pied, sortant des présents sous les armes de leurs régiments pour se diriger à pied vers les dépôts de remonte.

Je suis davantage surpris par l'affirmation suivante :

Colin accorde environ 25% d’attrition entre le 25 janvier et le 11 février. Cette période est marquée par 17 jours de marches sans participation aux batailles de Brienne, La Rothière et Champaubert.


En effet, les trois divisions de la cavalerie de la Garde ont été engagées à La Rothière. Elles y ont subi deux échecs, un devant l'artillerie de Nikitin, un autre et dernier infligé par la cavalerie de Wassilchikov, à la suite duquel 24 pièces d'artillerie à cheval de la Garde seront perdues.

Ces éléments ressortent du Weil (T1 pp 469 - 471), qui mentionne les divisions Desnoëttes, Colbert et Guyot. Cette dernière sera engagée derechef au soir pour permettre à Marmont d'échapper à Wrède. Colbert est aussi mentionné. Puis Nansouty couvrira le (paisible) repli de l'armée sur Brienne.

On en induirait facilement de fortes pertes pour la cavalerie de la Garde, expliquant peut-être les variations relevées par Louis dans son message... si le Martinien ne donnait pas seulement 2 malheureux officiers perdus (1 blessé, et 1 disparu) aux seuls lanciers "rouges", ce qui relativise tout-de-même fortement les échecs sus-cités, notamment sous la mitraille de Nikitin.

Alors ? Alors je vous renvoie derechef à la conclusion de Louis, disant en substance qu'il faut rester prudent avec les chiffres de 1814... prudence que moi j'étendrai sans remords à tous les chiffres de toutes les périodes... et pas que de l'Empire !

"Quand on voit ce qu'on voit, et qu'on entend ce qu'on entend, on a raison de penser ce qu'on pense" !
(Proverbe suisse, je crois ? mais prudence !).

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar BÉLANGER Louis sur 13 Sep 2014, 02:19

Il y avait effectivement des unités de cavalerie de la Garde à La Rothière. Mais la division de vieille Garde alors commandée par Laferrière-Lévesque n’y était pas. Elle était avec Mortier près de Troyes, l’ordre de concentration ayant été intercepté par les cosaques.

Mis à part les éclaireurs et le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais, ce sont des régiments de marche qui donnèrent le 1er février sous le commandement de Lefebvre-Desnouettes. Le 24 janvier, il avait pris la tête de 1100 cavaliers de la garde, soit :

2e régiment d’éclaireurs (313 hommes)
Chasseurs à cheval (détachement de 311 hommes)
Dragons (détachement de 260 hommes)
Grenadiers à cheval (détachement de 201 hommes)

Il sera rejoint en route par le 1er lanciers polonais qui arrive de Reims (623 sabres). Finalement, d’Autancourt suivait avec une colonne de marche constituée de détachements du 1er éclaireurs (100 hommes), 2e chevau-légers (250 hommes) et 1er chevau-léger lanciers polonais (243 hommes). Pour ce dernier régiment, je crois qu’il s’agissait du 3e éclaireurs.

Colbert quitte Paris le 24 pour Arcis-sur-Aube avec une colonne comptant entre autres de 1300 hommes de cavalerie de la garde. Mis à part la présence de 313 hommes du 2e éclaireurs, je n’ai rien trouvé sur la composition des régiments de marche de la garde de cette colonne. Il y a bien Thoumas, dans sa notice biographique de Colbert, qui écrit que « c’est avec ces 1500 hommes [du 2e lanciers] que Colbert quitta Paris le 25 janvier 1814 pour suivre l’Empereur (…) », nous ne pouvons être que sceptiques devant cette affirmation. Il serait tentant de conclure ainsi, toutefois, comme l’itinéraire du 2e chevau-légers lanciers entre novembre et janvier n’est pas clair, il vaut mieux rester prudent.

Quant à Guyot, pour la journée du 26 janvier il écrit simplement dans sons journal « parti à la suite de l’Empereur à midi pour commander ses escortes », position qu’il conservera jusqu’au 30 janvier, lendemain de la bataille de Brienne. Il sera alors appelé à remplacer Lefebvre-Desnouettes, blessé la veille.

J’aime bien ce proverbe suisse, ça respire la sagesse montagnarde…

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar BÉLANGER Louis sur 16 Oct 2014, 05:10

Petite curiosité au sujet de la Division Lefebvre-Desnouettes – effectifs au 25 janvier 1814

Formation................................Koch.........Nafziger...de Behaine......Détails
2e Régiment d'éclaireurs.................313..........311..........313
1er Régiment de lanciers polonais......600..........867..........600
Régiment de chasseurs à cheval........511..........310..........311
Régiment de dragons.....................460.......... ---..........260
Régiment de grenadiers..................401..........201..........201
Colonne d'Autancourt..................................................600
***1er lanciers polonais (3e éclaireurs?)............................................243
***1e Régiment d'éclaireurs............................99...........................100
***2e Régiment de lanciers............................220..........................250

Total......................................2285..........2008..........2285.........593

J'attire votre attention sur les chiffres en gras.
*** Il s'agit de la ventilation de la colonne d'Autancourt.
Sources : De Behaine, La Campagne de France, IV, p.234, ce dernier cite Archives nationales AF IV 1667, no 152.
Details provient de Pawly, The Red Lancers, 1998, p.70. et Mathieu, La Campagne de France... p.24.

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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar FIAT Franck sur 18 Oct 2014, 07:33

Attention attirée :grin:

merci !
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar MANÉ Diégo sur 18 Oct 2014, 08:21

Pas mieux !
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Re: La cavalerie de la Garde en 1814, un vrai "panier de sabres"

Messagepar BÉLANGER Louis sur 19 Oct 2014, 02:11

Je trouvais amusant que l'on puisse arriver au même total, 2285, avec deux calculs différents…
Je constate que mon tableau n'est pas très bien aligné, désolé!

Louis
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