S'il-vous-plait, mes amis, restons constructifs et, pour reprendre les propos de Thierry Kerdal dans un autre message où il vous demande, en substance, de m'épargner du temps, je vous en donne un bon moyen. Evitez les remarques stériles ou inutiles dans les débats (au moins ceux où je suis concerné).
Par exemple "râler" sur une question à laquelle la réponse a déjà été donnée est inutile, se plaindre de ceci ou cela dont on sait que je suis déjà au courant ne sert à rien, etc...
BEYER Olivier a écrit:Entre Essling et Wagram, l'armée française a littéralement pillé la hongrie de ses chevaux pour remonter sa cavalerie légère, il faut donc la passer en Type 1 (voyez le chapitre consacré à ce sujet dans le 2ème tome de Buat).
C'est faux, comme on peut s'en rendre compte en lisant ATTENTIVEMENT l'ouvrage cité, les mesures de "pillage" ne seront pas effectives à temps pour Wagram.
Le passage relatif de l'ouvrage cité est mel sur le site ici
http://www.planete-napoleon.com/docs/1809.Remontes.pdfet mes commentaires correspondants sont sur le forum Histoire Militaire, là
viewtopic.php?f=1&t=569BEYER Olivier a écrit:Elle a également pris tous les gros chevaux se trouvant à Vienne pour remonter sa cavalerie lourde ( op. cit.). Sa qualité n'est donc plus la même à Wagram.
Je n'ai pas trouvé le passage correspondant dans le chapitre compilé, mais "tous les gros chevaux" ne dit pas "combien", et c'est cela qui peut-être intéressant. Je ne pense toutefois pas que cela soit significatif au point d'impacter la qualité des escadrons (30 % au moins), mais ne demande qu'à voir.
BEYER Olivier a écrit:Ensuite le statut élite ne permet pas de se reformer plus vite, c'est le CCF combiné avec la qualité du règlement (mis en application par le tableau de manoeuvre). Il permet seulement de remonter d'un cran de moral en cas de moral négatif.
Tu as en partie raison dans ton explication mais cela ne change rien à la finalité. Le statut élite permet de minorer d'un cran les effets négatifs d'un combat... et donc gagne un Tour de Jeu pour le ralliement de l'unité, soit le contraire absolu de la réalité, COMME DEJA DIT.
BEYER Olivier a écrit:De plus, le statut élite ne donne pas un sentiment de supériorité car les Français voient les hussards comme de la ligne, ils ne sont pas élite reconnaissable.
Les hussards hongrois jouissant TOUS dans la règle du statut élite, comme les cuirassiers français, sont donc reconnus élite comme eux. C'est bien pour cela que je veux y remédier, car l'application de la règle traduit là aussi une supériorité ludique du hussard infondée dans la réalité et qui s'impose à son adversaire. AUSSI DEJA DIT.
BEYER Olivier a écrit:De plus, il faut revoir toutes les cavaleries, car il n'est pas normal qu'un hussard hongrois ait la même force de frappe qu'un landwer cavalerie.
Oui, bien sûr, mais j'avais DÉJÀ RÉPONDU dans le message précédent le tien de six jours.
BEYER Olivier a écrit:De plus, il faudrait remonter d'un type toute la cavalerie britannique (des régiments anglais pointaient, disons le au coin du bois, en passant de manière nonchalante

).
Oui pour le type (DÉJÀ DIT), non pour le fait de pointer (DÉJÀ DIT AUSSI). Les modifications du sabre permettant à quelques unités de la cavalerie lourde britannique de pointer n'eurent pas d'effet avant 1815, et il est à douter que cela leur ait donné tout soudain l'expérience relative qu'ils n'avaient pas.
BEYER Olivier a écrit:Enfin, c'est surtout l'effet de surprise d'Essling qui a provoqué ce tollé allié. Si cela avait été fait avant cette grande bagarre, je pense que la pilule aurait mieux passé. Un peu de psychologie aurait été bien (avec un peu de pédagogie, avant la bataille, pas après).
Cela fait au moins dix ans que je parle de cette modification nécessaire. Tout le monde le sait. En l'occurrence de notre remake d'Essling, ne pas la prendre enfin en compte revenait à nier gravement la réalité qui veut qu'en 1809 la cavalerie légère française était supérieure aux hussards hongrois et non l'inverse comme le traduit la règle. Mais cela aussi je l'ai DÉJÀ DIT.
Quant'à la "pédagogie avant la bataille", pas plus le temps qu'à l'armée (et même plutôt beaucoup moins) où j'avais appris à mes hommes à m'obéir au doigt et à l'oeil à force de leur expliquer, après, le bien fondé de mes décisions (apparemment arbitraires) d'avant.
J'ajoute que j'ai ouvert de nombreux posts relatifs (et en ai beaucoup d'autres en réserve) et que je n'ai pas pléthore de retours constructifs. Certes, c'est après la bataille, mais je doute que j'en aurai eu plus avant, et si cela avait été le cas je n'aurai pas eu le temps de batailler individuellement avec chacun comme je suis entrain de le faire avec toi. Pour paraphraser Churchill, ma façon de faire en l'occurrence est sans doute la plus mauvaise à l'exclusion de toutes les autres.
Cela rejoint un autre problème évoqué récemment ailleurs et que j'avais résumé comme suit :
il est beaucoup plus facile d'écrire une règle tout seul que d'en modifier un paramètre à plusieurs.
BEYER Olivier a écrit:Pour finir, cela offre la possibilité de revenir sur certains détails de cavalerie, notamment française, le type 2 (voir plus haut) me parait des plus douteux.
Oui, bon, c'est ton opinion, mais je ne peux me baser sur des opinions. Il me faut des faits et ces faits se trouvent dans les règlements et leur degré d'application, lesquels ressortent des mémoires du temps qu'il convient de recouper les uns avec les autres jusqu'à étayer un solide faisceau de réalités.
Par exemple, pour relier à un post existant et apparemment assez peu motivant, le problème de la prise en compte de la taille des chevaux qui est un des paramètres menant à la classification des cavaleries en trois types. Du seul point de vue des tailles réglementaires il saute aux yeux que les cavaleries légères française et britannique sont montées sur des chevaux plus grands que les autres.
La règle en avait tenu compte dans le passé. Ne plus le faire pour complaire aux "autres" était une mauvaise raison dont je souhaite revenir... sauf si on me prouve qu'une meilleure raison (historique ou ludique) s'y oppose maintenant. Et j'ai ouvert le débat, posé la question, bien avant la prochaine bataille cette fois, mais pas eu de réponse pour autant...
Je ne suis pas entrain de me plaindre. J'explique. J'explique parce-que, semble-t-il, je ne suis pas compris. J'explique aussi, ce faisant, qu'il ferait beau voir, une prochaine fois, qu'on vienne me toller (verbe inventé pour la circonstance, venant de tollé et non de tôle) la tête au prétexte que j'aurai manqué de pédagogie en ne discutant pas des choses avant de les faire appliquer. Ci-fait !
J'admets cependant une faute (c'est moins qu'une erreur ?). Si cela fait bien dix ans et plus que je parle de cette modification à intervenir sur les hussards hongrois, je ne l'ai écrit que très récemment, or si "les paroles s'envolent (et donc s'oublient ?), les écrits restent".
Diégo Mané