Ce que tu indiques me semble juste (à quelques détails près). C’est vrai qu’on a l’impression que c’est compliqué une MAF

1) Distance physique séparant les unités lors de la résolution des feux
L’attaquant se place à 2/3 de distance pour commencer.
(Exception : si cela l’amène physiquement trop près par rapport à la distance souhaitée. Par exemple, l’unité attaquante commence à 2,7 UD et se trouverait alors à 0,9 UD à 2/3 de distance, correspondant à P1 des armes utilisées. Si cette unité ne veut que délivrer un feu à P2, le joueur l’indique en avançant seulement d’1 UD par exemple.)
Ensuite, l’intention de l’attaquant (énoncée AVANT le test, par défaut l’intention = aller au duel) et surtout son moral (donné par le test) lui permettront d’avancer plus près si nécessaire.
En pratique, le seul cas vraisemblable est l’unité attaquante qui obtient finalement un moral « Feu calculé à P1 » (après le feu du défenseur ou si le défenseur veut lui aussi tirer à P1 et qu’il en a le moral ; ce sera donc un cas de duel) alors qu’elle est à P2 à 2/3 de distance. L’unité attaquante est alors avancée à P1 physique et le duel est résolu.
Si les conditions (moral suffisant d’abord puis intention indiquée) ne permettent pas d’aller plus près que la position actuelle à 2/3 de distance, la MAF est résolue dans cette position, quelles que soient les distances « morales » (efficacité du feu imposée par le moral) présidant au feu des deux unités.
2) Simultanéité des feux
A la fin de la MAF, les feux sont toujours considérés simultanés. Mais la règle prend en compte l’impact moral du feu du défenseur sur l’attaquant au cas où le défenseur tire « plus loin » que l’attaquant, que ce soit physiquement (le défenseur l’a choisi) ou moralement (le moral lui impose une efficacité moindre que ce qu’il aurait voulu, ce qui se traduit dans la règle par le même impact qu’un tir plus loin).
Le défenseur qui tire « moralement » (parce qu’il ne l’a pas choisi) ou « physiquement » (c’est son choix, son moral étant suffisant pour le permettre) plus loin que ce que permet le moral de l’attaquant provoque par les pertes infligées une chute du moral de l’attaquant plafonnée à 3 points (=1 case de moral), afin que l’attaquant réplique au moins au tir du défenseur avec une efficacité identique.
Dans un tel cas, le défenseur réussit à éviter un duel qui lui aurait été défavorable, sauf si les deux unités sont déjà à P1 physiquement...
Vous me direz si cela éclaire les lanternes...
