Bonsoir Cyril,
Pour ne pas me laisser "noyer" je préfère répondre à tes questions au fur et à mesure, d'autant que celles-ci sont "faciles", et ne sont d'ailleurs pas des questions de "règle", mais des questions d'Histoire qu'L3C, parfois la seule à le faire, applique telles qu'elles ressortent des pratiques de combat.
BOUVARD Cyril a écrit:Le fait que les cavaleries ("lourdes"/"moyennes"/"légères"

je reprends volontairement ces mauvaises expressions) aillent à la même vitesse... leur parait très étrange. La faute sans doute aux autres règles qui "simulent" ces cavaleries par des allures différentes...
Alors oui, ta conclusion est la bonne. Il est fréquent de voir ces "différences" en fait provenant de règles antiques ou médiévales (mal) adaptées au Premier Empire.
De fait à l'époque qui nous occupe les mouvements sont régis par des règlements, qui sont les mêmes pour tous les types de cavalerie (cela vaut aussi pour le front des cavaliers, identique qu'ils soient "lourds" ou "légers"; je réponds d'avance à une question non encore posée), et donc les différentes allures sont identiques pour "lourds" et "légers". Il n'y a aucune raison valable de les distinguer à ces points de vue. La différence effective vient sur la durée. La cavalerie légère sera capable de tenir les allures vives plus longtemps que la cavalerie lourde qui se fatiguera plus vite. Mais en l'état de la règle la gestion de la fatigue n'est pas prise en compte car les actions de jeu correspondent à des périodes courtes. Nonobstant il est toujours possible d'introduire facilement ce paramètre (qui existait dans la première version d'L3C en 1982... avant les simplifications amenant à L3C 3.
L'artillerie "légère" à pied qui ne va pas plus vite que l'artillerie "lourde" à pied, idem pour l’artillerie légère à cheval et la lourde à cheval...
Là aussi il y a des règlements, mais un élément "technique" facile à comprendre explique que les pièces "lourdes" sont capables de se déplacer aussi vite que les pièces dites "légères". Ces dernières n'ont en général que quatre chevaux pour les traîner alors que les "lourdes" en ont six ! Au résultat chaque cheval de "lourde" traîne un poids inférieur à celui traîné par un cheval de "légère", ce qui théoriquement lui permettrait d'aller "plus vite" que lui. C'est fou, non ?
L'artillerie à cheval dispose en principe de six chevaux par pièce "légère" ou "médium". L'artillerie "lourde" à cheval est une exception... suédoise, favorisée par le "système" d'artillerie performant de cette nation. Il est possible de trouver chez eux où les Britanniques, des attelages à huit chevaux.
La portée des rifles qui est équivalente à celle de la mitraille de certains canons...
Eh bien là c'est purement technique. Cela ressort des portées des matériels prises telles quelles !
Diégo Mané