Bonjour
Je vais compléter mon propos sur les bases de "standardisation ludique" afin d'avoir des caractéristiques qui tiennent la route :
J'avais cité précédemment mon idée pour déterminer le feu : Les lectures sur l'artillerie autrichienne et son évolution au XVIIIe en comparaison avec celle de la France et de la Prusse me confortent dans cette notion de l'importance des écoles
Par contre, pour les manoeuvres, c'est un peu plus délicat car nous avons des standards nationaux qui varient aussi. Comme le dit Bruno, les troupes basiques, c'est à dire celles qui ont des officiers ayant un minimum de connaissance de la manoeuvre de l'artillerie doivent être CCF2 nationale. Par contre des modulations doivent apparaître en fonction de la qualité de l'encadrement : est-ce que c'est normale que les canons russes en ARP manoeuvrent si mal ? que l'artillerie française même de réserve manoeuvre si bien ?
Connaissant deux artilleries très bien, je vais donc asseoir mon argumentation :
L'artillerie prussienne de ligne que ce soit avant ou après 1806 ne dispose pas d'école et la course aux armements avec l'Autriche a ruiné la Prusse. L'artillerie est donc dans un très mauvais état. Cependant quand on la voie manoeuvrer, elle suit les manoeuvres simples facilement. Par contre, son feu est mauvais, sauf la garde où il est un peu mieux, n'est jamais suffisant pour contre balancer celui des Français. Il lui faut systématiquement l'apport des troupes coalisées (russes ou suédoises) pour éteindre ses adversaires. Donc pour moi, elle ne peut être que CCF2 prussien et Feu 1 ( le CCF est déjà pénalisé par rapport au français).
Les batteries de réserves prussiennes (je parle des batteries de Landwehr) servent de formation, mais manquent comme la ligne de cadres.
Au moral, il n'y a pas de différence car les victoires compensent souvent les feux et les chefs prussiens s'engagent souvent pour supporter ces troupes. Il est L5, y compris pour l'artillerie à cheval, et E6 pour la garde mais pas plus! Pour les troupes de réserves (Landwehr), un L4 est un maximum. Le problème est pour les corps franc (Lützow surtout) et les troupes "étrangères" (LRA et autres). Je regarde actuellement.
L'artillerie suédoise est un cas en elle-même. Elle ouvre une école avec des officiers formés en France pour l'artillerie de l'armée de terre vers 1800. Auparavant il existait une école d'artillerie de marine qui formait aussi les cadres de l'artillerie terrestre, mais les officiers qui avaient servis avec Bonaparte en Italie en 1796 ont fait comprendre au roi l'importance de disposer d'une école en propre pour l'armée de terre. De plus des officiers venant de Prusse et du Hanovre vont dès la fin du XVIIIe changer l'organisation et le matériel. Il va devenir maniable, rapide et efficace et supérieur au russe ! L'artillerie à cheval (qui dispose d'une batterie de 12 ) est un modèle d'efficacité dans tous les domaines. C'est un peu l'élite de l'armée car elle attire les soldats de l'arme. Son comportement en 1813 sera un modèle du genre ! Un CCF 2 et feu 2 pour la ligne se défend et on peut se demander si pour celle à cheval un CCF 3 ne se défendrait pas. Pour le moral, un moral L5 pour la ligne est un maximum car l'atavisme suédois n'est pas flamboyant. Par contre un moral L6 voire E6 pour l'artillerie à cheval me semblerait plus normal. Un L7 ou E7 me semblerait trop fort
Ensuite le problème est la comparaison entre les armes ! Ici l'objectivité est difficile à acquérir mais je pense que le débat doit s'ouvrir !
Dernière édition par REMY Nicolas-Denis le 21 Mar 2016, 15:07, édité 1 fois au total.