Ce tableau de John Everett Millais, intitulé "The Black Brunswicker", ma plu. Sont-ils pas "mimi" comme a dit notre général du cru (Bruno Masson) à qui j'ai réservé la primeur de mon "invention" (la trouvaille sur le net).
Je l'ai re-titré "L'adieu aux larmes" car il est évident que la belle pleure en regardant la tête de mort du shako de son bel hussard, lequel cherche à lui faire ses adieux (il tire la porte qu'elle retient).
De fait, outre le Major Cramm, son chef, tué à Quatre-Bras, le régiment des hussards noirs perdra trois officiers tués et 7 blessés, sur 33, soit une chance sur dix de revenir moins fringant que sur le tableau.
Y revenant, ne sont-ils pas beaux tout plein tous les trois ? Oui, outre les deux gravures de mode, il faut compter le toutou tout noir qui fait le beau, assorti à l'uniforme du soldat, mais avec un "kikidentique" à celui de sa maîtresse, dont la robe magnifique, avec ses plis et ses reflets, a dû donner au peintre bien du travail.
Travail remarquable, donc, dont j'ai voulu vous faire profiter. Histoire aussi de montrer que nous pouvons apprécier les belles choses (surtout ennemies) ailleurs que sur un champ de bataille.
Diégo Mané