Diégo,
Si j’ai bien compris ta démarche, commences par l’exemple flagrant des hussards autrichiens mais tu inities une discussion concernant divers points relatifs à la cavalerie en général.
Je te fais donc part de quelques remarques technico-ludiques pour faire avancer le schmilblick.
MANÉ Diégo a écrit:"La charge en bordel couvré", soit SAF (sans formation) technique "naturel", comme les Cosaques, à ma faveur pour l'instant, mais j'attends encore d'éventuelles réponses/solutions de ce débat.

Attention là aussi sur ce point : en sus d’ajouter une exception de plus à nos caractéristiques nationales, mettre administrativement SAF les hussards autrichiens les amèneraient techniquement à passer DES à l’issue d’un premier engagement et donc dans l’impossibilité d’engager volontairement un deuxième ennemi après en avoir traversé un premier !
MANÉ Diégo a écrit:"
TYPe : CVX (taille, morphologie) et équipement défensif (casque, cuirasse).
Tu introduis une nouvelle notion qui n’est pas indiquée dans la règle (ou du moins ni clairement ni complètement).
C’est le fait que le « type » tient compte de l’équipement défensif. Pour une unité de CAV, le TYPe ne tient jamais compte de l’équipement défensif (du moins pas explicitement dans la règle).

Là je dis Attention ! Ludiquement, un point de TYPe est bien plus important qu’un point de CAC puisqu’il joue sur le moral de l’ennemi en sus du CAC (à condition d’être au moins au PAC). En outre, la règle qui fait jouer la différence de type au CAC seulement si le plus lourd est au moins au PAC laisse entendre que le type de CAV tient compte seulement de la morphologie du cheval. Elle serait indue pour un cuirassier « mal » monté.
Enfin, tu as déjà introduit dans la règle une distorsion dans la perception du type selon que l’unité percevante est une infanterie ou une cavalerie.
Je suggère de clarifier cette notion :
- résumer l’effet du TYPe à la seule morphologie des chevaux
- Expliciter les malus au moral dus à l’équipement défensif qui s’appliqueraient à la CAV (par exemple -1 pour ennemi avec cuirasse)
- Bien mettre à part de la notion de type les malus au moral dus à l’équipement qui s’appliqueraient à l’INF (-2 pour cuirasse, -1 pour lance / casque / bottes fortes…)
- Enfin, à mes yeux, tout ce qui concourt à améliorer ou diminuer l‘efficacité de la CAV au CAC (armes, équipements, tactiques, encadrement, expérience, ..) devrait être compté dans le facteur CAC de ladite CAV.
Valeurs restreintes pour le facteur CACTu es limité par le choix des valeurs « resserrées » que tu as établies dans L3C : En général 3 valeurs (1, 2 ou 3) même si tu as déjà introduit du 0 (zéro) et que tu n’as pas encore osé le 4.
Ce choix limitatif et quelque peu caricatural (mauvais, normal, bon) t’impose d’être simple dans la classification des troupes.
Tu compenses cet apparent manque de distinction par la présence de plusieurs facteurs pour caractériser une troupe et notamment par un couple statut / facteur moral bien détaillé.
Néanmoins, lorsque tu étudies un facteur particulier, il s’avère bien que tu ne peux que catégoriser de manière essentielle (au sens noble de simpliste).
Par conséquent, il est illusoire de vouloir prendre en compte des critères qualificatifs fins tant qu’ils ne s’accumulent pas ensemble en nombre pour faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Je ne pense pas que deux troupes seulement différenciées par le port du casque par l’une mais pas par l’autre justifie à lui seul d’avoir un point d’écart au CAC. Car alors il faudrait justifier d’un écart plus grand pour le port de la cuirasse (même simple) qui couvre une plus grande surface du corps… et de fil en aiguille on en arrive à établir une hiérarchie qui nécessite bien plus que 3 niveaux de CAC !
Alors oui, le port du casque va influer un peu dans l’attribution du facteur CAC des caractéristiques nationales, comme la qualité du sabre, l’expérience de la troupe (en particulier de ses officiers et sous-officiers), son entraînement et que sais-je d’autre encore… Mais qu’un peu !
Suggestion : Le « + » comme dans le tableau des pertes de L3C et éventuellement le « - »Afin de moduler notre trio de valeurs des facteurs TYPe et CAC (1, 2 ou 3), ajouter un « + » à la valeur du facteur (type ou CAC) qui –en cas d’égalité de valeurs– inflige quand même le malus prévu à l’adversaire parce que l’unité bénéficiant du « + » est considérée supérieure.
Le « - » aurait l’effet inverse.
Un « + » contre un « - » ne donnant qu’un point d’écart et pas deux !
Exemples (on suppose une allure de PAC au moins pour que la différence de TYPe s’applique au CAC) :
Attaquant de type 2+ contre défenseur type 2 inflige (-1) au moral puis (-1) au CAC du défenseur.
Attaquant de type 1 contre défenseur type 2- (ou 2+) subit (-1) au moral puis (-1) au CAC.
Attaquant avec CAC 2- contre défenseur avec CAC 2 subit (-1) au CAC.
Attaquant avec CAC 1 contre défenseur avec CAC 2+ subit (-1) au CAC.
Attaquant avec CAC 1- contre défenseur avec CAC 1 subit (-1) au CAC.
Attaquant avec CAC 1- contre défenseur avec CAC 1+ subit (-1) au CAC.
Mais tout cela vient compliquer nos caractéristiques nationales…
Moral prévalentN’oublions pas tout de même que ce qui fait l’efficacité d’une troupe (au CAC) c’est d’abord son moral. En effet, il pilote l’allure à laquelle la CAV combat et donc une très grande part de son efficacité (l’écart d’allure comptant double au CAC). Or justement, la plage de valeurs du moral est bien plus vaste et peut donc prendre en compte certains défauts ou avantages. Au final, il vaudra toujours mieux avoir un gros moral qu’un gros CAC !
Techniquement, et à la lumière de ce que je viens d’avancer, je verrais bien les hussards Hongrois avec les caractéristiques suivantes :
Statut : Ligne
Moral : 6 (+2 en attaque)
CCF : 2
TYPe : 1
CAC : 1
C'est-à-dire que leur allant est bien rendu au moral par une valeur de base supérieure et un bonus élevé ;
leur efficacité est limitée par un CCF 2 pour qu’ils ne se reforment pas trop vite et leur donne la « lourdeur » historique représentant la moindre qualité de leur encadrement, sans toutefois les faire tomber dans une catégorie où ils seraient aussi peu manoeuvrant que des conscrits / miliciens ;
un facteur CAC faible tenant compte du fait qu’ils ne sont ni bien protégés (pas de casques, cuirasses), ni bien formés (chargeant en essaim), ni bien armés (mauvais sabre / technique peu mortelle).