par AUGER Vincent sur 29 Nov 2010, 23:57
Petit compte rendu de la partie jouée
Le scénario concocté par Stéphane opposait des Français en attaque contre une coalition Russo-Autrichienne derrière une rivière.
Deux ponts formaient les objectifs principaux.
Au cours de la discussion sur la stratégie française, je me retrouvais rapidement nommé général en chef et prenait donc le rôle de Reynier.
La division Molitor devait attaquer le pont de gauche. Les ordres initiaux étaient toutefois de lancer une attaque indirecte, en franchissant en masse la rivière à gauche du pont. L'exécution ne fut pas vraiment celle que j'espérais. La brigade Legay, entrée en premier sur la table face au pont, se rua à l'assaut alors que sa mission était surtout d'appuyer l'attaque de la brigade Viries. Celui-ci, arrêté en mouvement opératif loin de la rivière par une batterie russe déployée, pris tout son temps pour s'approcher et organisa une grande batterie pour réduire la batterie adverse au silence. L'espace face aux gués de la rivière étant pris par les batteries, la division Viries traversa la rivière dans sa partie la plus difficile (désordre lors du franchissement). Les premières tentatives furent des échecs sanglants, d'autant plus que Legay ne faisait guère d'effort pour le soutenir, concentrant ses attaques sur la maison en avant du pont, puis sur la batterie russe de position en surplomb derrière la rivière. En fin de partie, cette batterie, à court de munitions, abandonna sa position et, malgré un imbroglio au niveau des ordres d'engagement, la petite brigade de réserve des polonais de la légion de la Vistule emportait la seconde maison protégeant le pont et assurait la prise de l'objectif principal de la division, sans que Frédéric ou Gérard n'ai quasiment jamais respecté les intentions du plan initial. L'essentiel était toutefois réalisé.
A droite, Didier avait suggéré qu'il serait possible de franchir la rivière loin à droite du pont, passant derrière une colline et contournant ainsi la défense supposée du pont. La présence d'un bataillon sur la colline et d'une division complète derrière ne le dissuada pas de tenter d'exécuter son plan. Les forces affectées à la prise du pont se révélèrent du coup trop faible et ne parvinrent jamais à s'établir solidement de l'autre côté du pont.
Au centre, je commandais l'assaut des Hessois du brigadier Emil face à une colline derrière la rivière. La batterie hessoise, déployée trop près de la batterie de position Autrichienne, fut rapidement anéantie sous la mitraille, incitant le général en chef à envoyer la brigade de dragons en soutien. Mes premières tentatives de franchissement de la rivière furent des échecs sanglants et 1 bataillon et un escadron retraversèrent en déroute. Le premier bataillon du régiment de la garde parvint néanmoins à s'installer en ligne. Avec le soutien de 2 escadrons de dragons lui assurant des flancs sûrs depuis l'autre côté de la rivière, il repoussa avec obstination tous les assauts autrichiens lancés contre lui. La clé de la position s'ouvrit quand un bataillon autrichien descendit de sa crête pour chasser les tirailleurs qui le harcelait au moment où le bataillon mère déclenchait une marche au feu. Fusillé à bout portant, sa déroute permit le franchissement de la rivière d'un premier escadron de dragon, puis de 2 autres et des bataillons hessois encore présents. L'autrichien réorganisait alors une défense au delà de la colline pendant que le général français engageait enfin la brigade des Cuirassiers. Elle alla se positionner sur la droite de la colline pour dégager la sortie du pont juste en fin de partie. Sans déclarer la moindre charge, leur présence suffit néanmoins à stopper net une charge de dragons autrichiens sur un bataillon hessois. Parti vers une cible initialement isolée, l'arrivée sur une bataillon soutenu sur ses 2 flancs et avec un escadron de cuirassiers sur le flanc fut nettement moins efficace que prévue.
Au final, un pont pris et l'autre sur le point de tomber, la bataille se termina sur une nulle favorable pour les Français.
Un grand merci à notre arbitre organisateur Stéphane.
Ludiquement votre
Vincent