la "ligne de bataille", laquelle peut se composer de lignes ou de colonnes.
Ben oui, là c'est déjà chaud comme approche: la ligne de bataille peut comprendre des colonnes
l'on distingue parfaitement cette alternance de lignes et de colonnes dans le déploiement de l'aile droite de l'armée russe.
Donc, ce n'est pas une formation réservée à l'armée française et à ses alliés:idea:

Comme certaines règles le réservent (DBN, NPOW)
où une telle formation est employée avec succès par Bonaparte (un précurseur ?) au Tagliamento.
C'est pas un certain Diégo Mané qui a dit "pour un coup qu'on avait une guerre d'avance "
En fait le sujet venait à définir en outre, quelles armées formaient l'ordre mixte

Car sur certaines tables, je vois des joueurs qui l'utilisent, mais je ne sais pas si les armées jouées le pratiquaient historiquement. Ce n'est pas que je sois puriste à outrance, loin de là, mais j'aime bien jouer avec les qualités et défauts des armées en lice. Genre, j'attaque en colonne avec des BOMO le moulin d'Essling

, mais est-ce que les Autrichiens utilisaient l'ordre mixte ?
Le sujet vaut aussi pour éclairer cette conception: les adversaires des Français se la jouaient façon guerre de 7 ans: en belle ligne , on avance et on se fusille; tandis que les Français usaient de manoeuvres et privilégiaient le choc. C'est certainement trop schématique finalement (quoique, c'est un peu le raccourci de Jena

)
L'ordre mixte induit bien cette notion: une ligne soutient par le feu, et l'autre amène la décision par le choc; mais ayant lu quelque part (sur un forum, un site) que finalement les attaques ne se faisaient pas en colonne

et que les corps à corps étaient peu fréquents RE

cela m'a amené à m'interroger sur l'ordre mixte. Finalement, il en ressort plutôt que l'attaque au CAC n'avait surtout comme but que de faire craquer l'adversaire, usé par les feux, et finalement peu habitué aux attaques à la bayonnette.
La référence que je citais sur 1813 vient peut-être de la multiplication des colonnes, due comme tu le dis au peu d'aguerrissement des recrues, et au (faux ) sentiment de sécurité qu'amène la formation en colonne: à cette époque, ce seraient donc les vieilles moustaches qui maintenaient la ligne, et les recrues la colonne, ce serait donc une pratique par défaut, contrairement aux esemples que tu cites . Je me base sur un vieux souvenir des travaux que tu avais faits sur la composition des régiments en 1813; si je me rappelle bien, certaines unités avaient un mixte d'anciens et de recrues, corriges-moi (pas trop fort

) si je fais fausse route.