par MASSON Bruno sur 28 Sep 2021, 10:12
Pour la poursuite directe du gros des Français, il convient de se souvenir que la 2nd division, sous le commandement supérieur de Hill, a combattu tout d’abord à Maya le 25, où la brigade Fergusson a perdu environ la moitié de son effectif, puis ensuite a résisté à 1 contre 3 les 27-28-29 aux efforts (pas très appuyés il est vrai) des troupes de d’Erlon.
Au 30 juillet, c’est encore la même brigade Fergusson qui fait la tête, alors qu’elle ne compte plus qu’à peine 1000 hommes en additionnant ses 3 bataillons (50th, 71st et 92nd). Steward l’envoie néanmoins à l’assaut des positions défensives françaises, où se trouvent 7000 combattants postés. Le premier assaut est inefficace (ça vous étonne ?), donc on recommence avec les mêmes, soutenus par la brigade Pringle et deux pièces d’artillerie qui ont été montées à grand peine, sans plus de résultat, si ce n’est de laisser Fergusson blessé et prisonnier dans les rangs français. A la fin de la journée, le 92nd Gordon Higlanders est à moins de 100 « effectives » sur les 750 qu’il comptait le 24.
Un troisième assaut, mené par la brigade Pringle, avec la 7th division menaçant le flanc Français, et les arrières de ceux-ci ayant été enfin dégagés par le reste de l’armée française, met la division Darmagnac en retraite (peut-être volontairement), et la 4th division, qui est enfin arrivée en soutien de la 2nd, prend la poursuite en main. Elle a besoin pour cela de passer à travers les bagages de la 2nd et les débris français, un processus lent.
quand on sait que Steward, commandant cette division, a trouvé le moyen lors des combats de Maya/Roncesvalles d'être absent, et donc que Fergusson n'a pas pu être soutenu ni renforcé à temps, et n'a pu retraiter en bon état que parce qu'une brigade de la 7th est intervenue sans ordres, les combats de juillet auront bien marqué la limite de sa compétence.