*** Général Bigeard ***

[GANTILLON Jean-Fran.]

Ce matin, notre Général Bigeard nous a fait ses adieux !

Ce grand soldat amoureux de son pays la France : autant aimé par la troupe que redouté par l'adversaire !

Au revoir mon Général : vous serez toujours présent à nos côtés !

Jeff,

[MANÉ Diégo]

Effectivement, respect. A quatre-vingt-quatorze ans, l'homme était solide, mais, c'est bien naturel, ses facultés avaient décliné. Son dernier livre s'en était ressenti, et mieux vaut l'oublier. Par contre je vous conseille la lecture des autres, et surtout ceux concernant sa période "active".

La Seconde Guerre Mondiale, où tout jeune encore il se fit commandant sur le tas... l'Indochine et Dien-Bien-Phu, où Chef-de-Bataillon il commanda de fait la défense du camp retranché, l'Algérie enfin, où simple colonel il fit, comme les fois précédentes, plus que les généraux...

Au résultat une carrière bien remplie et une notoriété méritée. Demandez à quiconque le nom d'un général d'après-guerres (les trois que je viens de mentionner !) et parmi les rares qui seront capables de vous en citer un vous verrez que le nom de Bigeard reviendra le plus souvent, voire sera le seul.

Alors oui, franchement, mes respects, mon général !

Diégo Mané

[BEYER Olivier]

Effectivement, Bigeard fut notre dernier grand soldat (sont-ils de plomb désormais ou de pacotille, j'hésite). Il avait le sens du verbe, de la communication (il a choisi de mourir le 18 juin, cela ne s'invente pas). Il rejoint ses camarades morts à Dien Bien Phû. Qu'il repose en paix avec ses frères d'armes tombés en Indochine (mon grand père y était, au 1er BEP, avec d'autres anciens soldats allemands et alsaciens).

Sepp Beyer