Planète Napoléon

Merci Diégo !
Ton récit empli d'honneur et d'abnégation me met du baume au cœur !

ayé dernier Ptimiké fait et intégré au récit

L'épisode d'aujourd'hui (les défauts du texte de cessez-le-feu) est particulièrement savoureux.

Où l'on voit les Français, après une défaite militaire sans appel, remporter un succès "diplomatique" inespéré.

Il était vraiment bon ce Kellermann fils ! Et mauvais l'Anglais dont l'Histoire a oublié le nom.

Diégo Mané

Salut Bruno.
Merci pour les explications de cette campagne.
Bonne journée et à plus tard.
Jacques.

Merci à vous tous
il reste un post-scriptum, arrivée dimanche normalement
j'ai commencé la suivante, "Murray at Tarragona", mais il y a du travail préalable, donc début sans doute pas avant la rentrée

Encore bravo à Bruno pour ses feuilletons (ce n'est ni le premier, ni donc le dernier) qui participent avec brio à l'animation de Planète Napoléon.

J'ai bien aimé, dans le dernier message, le relatif aux fers à chevaux de rechange, où plutôt à leur absence, et aux conséquences induites, désastreuses. Ceux qui ont "oublié" ce détail ne sont probablement pas ceux qui en ont souffert.

Dans un registre collatéral, et encore plus désastreux vu la taille de l'entreprise, l'omission d'emporter des fers d'hiver en Russie. Beaucoup de chevaux avaient déjà perdu les autres, faute de clous dans un pays où l'on ne trouvait pas même un morceau de métal pour fabriquer un clou. Mais lorsque la bise fut venue, les chevaux survivants glissaient, tombaient, et finissaient par ne pas se relever...

Enfin, cela ne peut arriver en Catalogne, où Bruno nous entraînera la prochaine fois, car là-bas, ma terre natale, il (a) fait beau tout le temps, sauf pour les Anglais de Murray en 1813 donc, alors enjoy !

Diégo Mané

J'ajoute ici mes félicitations à Bruno en premier lieu pour ses éclairants feuilletons sur la réalité des campagnes dans la Péninsule : C'est une joie à lire et un vivier de découvertes.

J'en profite pour ne pas oublier Diégo qui anime lui aussi depuis des années non seulement le site planete-napoleon.com mais toute la planète, KRAC en tête.

Je n'oublie pas non plus tous les autres, auxquels je devrais plus souvent envoyer mes remerciements pour leurs nombreuses et/ou pertinentes contributions.

Bref, merci beaucoup !!

Résultats du siège avorté de Tarragona :

Assiégés, moins de cent pertes.

Assiégeants, entre cent et deux-cents pertes, 18 canons, des vivres, du matériel...
Et l'honneur du général.

Grande victoire italienne !

Blague à part (quoique) c'est un "Match Nul un à zéro" (comprendre "Nul" au sens Coluche).

Merci Bruno de nous faire rire des Anglais, c'est un plaisir tellement rare !

À quand la réécriture de Berg-op-Zoom ?

Bergen-op-Zoom on verra après, là c'est pas fini, il reste 4 jours de campagne. Je vais sans doute déborder sur l'évacuation française de la côte Est, qui n'est pas mal non plus du côté coalisé, mais différente.

Encore en Catalogne, le dernier message de Bruno Masson se termine comme suit :

"... rien aux avant-postes ne semble indiquer une diminution de la vindicte espagnole."

C'est un retour de Suchet à Guerre/Napoléon, qui tablait sur cette réaction des Ibères à la libération de leur Roi.

"Tout est grand chez Napoléon...", y compris son optimisme.

Croire qu'après sept ans de pillages et massacres en tous genres, ayant coûté la vie à plusieurs centaines de milliers d'Espagnols, dont beaucoup de civils*, les militaires du cru allaient mettre sous le boisseau la moindre chance de se venger, c'est méconnaître l'âme humaine, et particulièrement l'espagnole !

* Lire (ou relire) à ce propos ce que j'ai mel récemment sur les massacres perpétrés en Espagne, dans le cadre de mes notes de lecture (Sergent Lavaux) :

viewtopic.php?f=1&t=2064&p=14523#p14523

Et qui se concluait par ces mots :

"On regarde dès lors d'un autre oeil "les malheurs de la guerre" de Goya, et peut comprendre que longtemps, très longtemps, les Ibères en aient voulu aux "Gavachos", responsables chez eux de centaines (milliers ?) d'Oradour, alors qu'un seul chez nous a nourri la haine du "Boche" pour longtemps, très longtemps aussi !"

Diégo Mané

Salut Bruno.
Merci pour toutes ces explications de cette campagne.
Bonne journée et à plus tard.
Jacques.

Je connaissais, bien sûr, ces épisodes sournois ayant entraîné les capitulations d'officiers français qui voulaient tellement y croire qu'ils y ont cru. Mais, toujours bien sûr, je les avais "oubliés". Donc bravo à Robert et honte à Lamarque dont on aurait pu attendre davantage de sagacité.

Quant à van Halen, mort dans le plus complet anonymat nous apprend Bruno, rien d'étonnant pour moi qui n'aime pas les traîtres, quelles que soient les excuses qu'ils se donnent. Du coup, van Halen, cela m'évoque plutôt une comète !

Diégo Mané

Pour moi, van Halen, plutôt qu'un traitre, me semble symptomatique d'une élite espagnole de la fin du XVIIIe (voire élite un peu partout en Europe), trompée par les mirages de la "Pensée des Lumières" mal nommée, qui a cru à la régénération de l'état par Joseph et/ou la constitution pour les 'Liberales', Ferdinand VII "El Deseado" pour les 'Serviles', et s'est fracassé contre le mur du népotisme, de la médiocrité et des petites combines nombrilistes.

Ce dernier, bien plus que Napoléon III, (qui est, à mon avis, le meilleur chef d''état français du XIXe) mériterait le sobriquet de "Napoléon le Petit", par sa propension à intégrer dans son royaume retrouvé, toutes les avancées politiques qu'il avait admirées en France. Le problème principal vient du fait que Napoléon était un bourreau de travail, et a pu les faire fonctionner quand il était présent, alors que Ferdinand est un fainéant, qui réussira le tour de force d'être un monarque absolu... coupable de corruption, active et passive ! Çà semble impossible, et bien lui l'a fait...