le terrain:
les deux cartes avaient toutes deux des caractéristiques propres. Celle du Nord était bornée Nord et Sud par des marais, limitant la zone d'action, avec une route en surplomb traversant Est-Ouest et une branche de "T" vers le Nord au centre du dispositif se perdant dans le marais Nord.
le croisement était défendu par un ECO, Thierry le renforçant de 2 murets pour récompenser le général batave qui avait fait 2 plans de bataille successifs, aussi nuls l'un que l'autre (du fait qu'il n'avait pas compris ce qu'on lui demandait), mais qui avait eu le mérite d'exister. au sud du muret se trouvait un gros bois, puis un espace découvert borné par une digue longeant le marais sud. une hauteur située à distance du côté de l'attaquant lui permettait de distinguer ce qui se trouvait sur la route mais pas au delà.
cette carte était stratégiquement la plus importante, et dans mon esprit obligeait à une attaque du fort au fort, donc j'y voyais les Russes, qui avec leur pléthore de bataillons tous avec artillerie, leur 24 pièces de bataille et leur cavalerie légère inépuisable risquait de niveler tout ce qui se trouvait en face très (trop?) facilement. J'ai donc consciencieusement coupé toutes les lignes de feu à portée moyenne d'artillerie pour éviter le panier à boulets.
quelle n'a pas été ma surprise en y voyant se déployer...les anglais! La manœuvre devenait alors très délicate, car se pointer à un duel de cogneur en mocassin à gland et coupe brillantinée, ça risquait de piquer légèrement...
d'autant plus que les Bataves décidaient d'y déployer 75% de leurs troupes, ne laissant au Sud que la brigade de cavalerie française, 1 léger et 3 bataillons de ligne