les semaines de l'hexagone 2011, partie 1

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les semaines de l'hexagone 2011, partie 1

Messagepar MASSON Bruno sur 02 Mai 2013, 20:09

un compte rendu bien trop tardif d'une partie illustrée ayant vu thierry K'dal (euh, de mémoire) avec une partie de mes autrichiens affronter Vincent Auger avec une partie de ses russes. Je suis moi-même Dieu et l'arbitre, distribuant les paquets surprises quand c'est amusant
le thème est inspiré par le scénario L3C "le convoi", avec l'avantage que procure les semaines de l'hexagone, à savoir qu'on est pas limité dans le temps ni par le nombre de tours (on a bien du en jouer 20)

l'attaquant doit faire passer un convoi de chariots vers une ville assiégée, tout en parant les attaques décousues du défenseur, qui a 6 points d'entrée sur la table, réparties équitablement des 2 côtés. Sans qu'il le sache, un de ses groupes tactiques est réputé s'être trompé, et n'arrivera pas au tour, ni à l'endroit prévu (il se trouve que c'était son groupe le plus faible, et ça n'a pas eu d'influence)

l'autrichien arrive donc sur la table avec une brigade d'avant-garde constituée de 2 régiments de hussards, un bataillon de jäger et un de grenz croates, une batterie würst, le convoi arrivant derrière escorté d'un gros bataillon de moraves.
de la cavalerie ennemie étant signalée sur sa gauche, il fait face à gauche avec un de ses régiments de cavalerie
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de l'autre côté de la table, bien loin, la garnison de la ville (2 bataillons de grenadiers allemands) attend les secours avec anxiété
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les premières troupes russes arrivent, sous la forme d'un régiment de hussards et un de cosaquess irréguliers, plutôt pas heureux de se trouver face à des hongrois
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les cavaliers russe chargent, mais intimidés par l'adversité, juste avec un escadron, le reste étant en soutien, ce qui obère la suite des évènements

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la charge russe réussi à faire match nul, mais la contre-charge autrichienne prend largement le pas sur les deux autres escadrons

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les hussards hongrois feraient bien tomber de table le régiment impudent qui les a menacé, mais l'interférence des cosaques sur leurs arrière les oblige à volter et à perdre ainsi un temps précieux, d'autant qu'au loin, sur la gauche, apparaît un groupe tactique d'infanterie avec une batterie de 12 pièces

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cela oblige le premier groupement autrichien à faire face à cette nouvelle menace

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d'autant que, les mauvaises nouvelles n'arrivant jamais seules, un autre groupement de cavalerie se présente à droite de la table cette fois. la tenaille va-t-elle écraser le convoi autrichien?

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c'est un régiment de dragons accompagnés par une demi-batterie à cheval qui s'élance sur l'avant-garde autrichienne.

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heureusement, grâce au sacrifice de l'escadron de hussard de tête et à la pléthore de généraux dans le coin, le bataillon de jäger forme le carré et repousse l'attaque, et à son exemple la batterie würst dételle et foudroie son vis-à vis. De l'autre côté les grenz se déploient en ligne face à l'infanterie et l'artillerie russe. L'avance autrichienne est malheureusement terminée tant que les 18 pièces qui tiennent sous leur feu la route n'auront pas été chassées

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pour repousser les dragons, l'autrichien décide d'y envoyer un bataillon de son deuxième régiment de moraves qui était en réserve en queue de sa colonne, soutenu par les deux escadrons de son régiment de hussards qui n'ont pas donné. A gauche de la table, les hussards russes ont disparu, et leurs vainqueurs se repositionnent sur la colline face à l'infanterie ennemie, appuyés par le premier régiment morave. le dernier bataillon autrichien avance bravement (ou follement?) au centre

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ce que voyant, les russes forment un carré à leur extrême droite; il faudra de l'infanterie pour le déloger.

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sur l'aile droite autrichienne, les dragons, confrontés à des hussards et des fantassins, sont obligés de rétrograder pour durer encore, et la batterie à cheval épuise ses boulets sur les jäger qui encaissent sans broncher (d'un autre côté personne ne les attaque...) si le groupe d'infanterie pouvait arriver derrière eux, plus rien ne pourrait sauver le convoi!

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mais qui voilà! le groupe égaré! qui arrive....face à la forteresse...donc sur l'autre table et bien loin de là où il serait utile, d'autant que ses deux mousquetaires et son opolchenie n'en font pas un groupe d'élite...

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sur l'aile droite autrichienne, la batterie russe n'a plus de munitions et s'enfuit. les dragons ont malmené les hussards, mais, désorganisés, ne peuvent plus rien face au 3e escadron formé. Cette aîle va pouvoir se rabattre sur sa gauche et éliminer le groupe d'infanterie russe

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mais à la gauche autrichienne, les moraves, sans attendre d'être positionnés de façon à attaque le carré russe sans pouvoir être touchés par la batterie déployée, attaquent en défilant à portée courte de 12 pièces légères un ennemi posté. ils se font repousser au feu, c'est la déroute!

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et au centre, le bataillon morave qui a essuyé quelques coups de canon est bien esseulé alors que la batterie Wûrst tarde à se repositionner, et que le dernier escadron de hussards est bien loin. face à lui, un bataillon de jäger russes, un bataillon de grenadiers et un régiment de cosaques, c'est vraiment trop, il lui faut un tour de plus!

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et c'est le drame! les jäger attaquent soutenus par les grenadiers; la batterie qui vient de dételer ne peut tirer, et les hussards hongrois qui arrivent du fond de la table sont trop loin pour représenter une menace...
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c'est fini; les hussards vengent les moraves, mais doivent reculer face aux grenadiers, et le régiment de cosaque n'a plus rien entre lui et le convoi

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quand au groupement russe égaré, que lui est-il arrivé, me demanderez-vous? et bien, il est venu défier la forteresse, et la garnison lui a expliqué que c'était une très très mauvaise idée :mrgreen:

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MASSON Bruno
 

Re: les semaines de l'hexagone 2011, partie 1

Messagepar THIVANT Franck sur 03 Mai 2013, 08:23

j'ai adoré, bravo !
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