Hussards hongrois contre cavalerie légère française
Publié: 13 Déc 2009, 23:35
Modifications envisagées de CN L3C (par Diégo Mané, le 11 Août 2009)
Remarque d’ensemble, valable aussi pour d’autres secteurs de la règle L3C.
Plusieurs modifications ont été introduites au début des années 90 pour se rapprocher des concepts moins “révolutionnaires” pratiqués par une majorité des joueurs de France.
Le rassemblement général, ou tout au moins majoritaire, escompté alors à ce prix, n’a pas eu lieu pour d’autres raisons, vous le savez, mais les modifications sont restées, ce qui nous a privés de bien des originalités de notre système... pour rien donc.
J’envisage de profiter du “lifting” ponctuel que je vais pratiquer en vue d’”Essling 2009 à Lyon” pour retrouver une partie de nos bases tout en sortant les Caractéristiques Nationales spécifiques à Essling et Wagram, et en révisant en passant celles d’Eckmühl.
En effet, là aussi des lectures récentes m’amènent à revoir certaines choses...
Le premier “chantier” concerne le traitement donné dans nos règles aux hussards hongrois et à la cavalerie légère française (Chasseurs et Hussards).
Actuellement nous avons S/M TYP CCF CAC
Hussards Hongrois E/6 1 3 3 (+1 au Moral en ATTaque)
Chasseurs Français L/5 1 2 2 (+2 au Moral en ATTaque)
Ces éléments donnent une supériorité marquée au hussard contre le chasseur... alors que la réalité du terrain se trouvait exactement à l’inverse.
Voici deux extraits des mémoires de Désiré Chlapowski qui abondent en ce sens.
(Voir dans la partie Histoire Militaire -où je donne les mêmes extraits pour des lecteurs “non-joueurs”- le CV express de l’individu, qui rend ses propos parfaitement crédibles.
P. 135. Considérations sur la cavalerie. Au combat d’Amstetten :
“un régiment de cuirassiers... eut une mêlée avec les hussards hongrois. Je remarquai après la retraite de ces derniers combien le nombre de leurs morts était plus élevé que celui des nôtres.
Cela tient à ce que les Hongrois sabrent tandis que les Français frappent en pointant. Je ne vis pas un seul cuirassier blessé mortellement par le sabre : plus d’une douzaine furent tués par des boulets de canon. On fit environ 100 prisonniers hongrois.”
P. 144. Considérations intéressantes sur un combat de cavalerie soutenu par la division Lasalle au soir du 20 Mai, veille du premier jour de la bataille d’Essling.
Ce combat opposa la brigade Piré (1.388 h des 8e Hussards et 16e Chasseurs), soutenue par la brigade Bruyères (1.053 h des 13e et 24e Chasseurs), aux Hussards “Stipsics” (861 h) et aux Uhlans “Schwarzenberg” (917 h).
Piré s’opposa aux hussards et Bruyères aux Uhlans. Chlapowski nous relate plus particulièrement l’engagement de Piré contre les Hussards “Stipsics”.
“Pour un combat aussi vif il n’y avait pas beaucoup de morts; cependant il y en avait beaucoup plus du côté des Autrichiens que du nôtre; je puis dire positivement qu’il y en avait deux fois plus quoique je ne les aie pas comptés.
Cette disproportion tenait bien à ce que les Hongrois gesticulent trop en sabrant, tandis que les Français pointent, et pourtant les Hongrois ont des chevaux plus légers, plus maniables que les chevaux français. Les Français, sur des chevaux plus lourds et moins agiles, qu’ils ne peuvent diriger à volonté, sont plus attentifs, regardent bien de quel côté leur adversaire les attaque, ont le temps de parer son coup, et enfin d’un coup de pointe bien dirigé traversent la poitrine de leur ennemi.
Les Hongrois ne sabrent pas du plat de la lame, comme les Anglais, mais du tranchant, mais ils sont au grand galop et tournent leur cheval de côté, ils sabrent comme s’ils avaient perdu la raison, et leurs coups tombent au hasard.
Dans cette rencontre, ils nous attaquèrent à plusieurs reprises; les uns se mêlèrent à nous, d’autres retraversèrent notre ligne en revenant vers les leurs après la charge, mais toujours à la débandade. Les Français au contraire, quoiqu’ils perdissent leurs rangs en chargeant, cherchaient toujours à se retrouver ensemble, et à tout instant on remarquait leur attention visible à reprendre leur ligne. Il faut dire à la vérité qu’à la supériorité dans le maniement de leurs armes ils joignaient l’expérience qui manquait aux Autrichiens, expérience qu’ils avaient acquise dans tant de batailles et sous d’excellents officiers.
... Je relate seulement l’état des choses existant à cette époque et ses résultats. Je tiens à montrer que les Hongrois, acharnés dans leurs attaques, avaient bien du mal à se réunir quand ils étaient dispersés et à reformer leurs lignes, tandis que les Français, sachant que leurs chevaux n’avaient pas la même rapidité, n’attaquaient que de près; aussi réussissaient-ils à garder leurs rangs jusqu’à la fin, et après la charge, se réunissaient très vite sur la ligne désignée.
Les Hongrois sabrant au grand galop, ou s’attaquant à des cavaliers isolés, ne sabrent bien souvent que le vent; dans les cas les plus heureux ils ne font que des blessures plus ou moins graves.
Les Français, sobres de gestes, parent les coups et en même temps d’un coup de pointe percent leurs adversaires et les tuent. Moi aussi, j’ai reçu d’un hussard hongrois un coup de sabre au-dessus du genou; son sabre tourna et la blessure ne fut pas profonde, mais le coup était violent et je m’en ressentis pendant plusieurs années.”
Eléments confirmés ci-dessus :
Hongrois :
Très mauvais sabre = infériorité marquée au corps à corps (CAC).
Tendance à charger “comme des fous”, soit sans formation dès avant le contact, puis en désordre après, et une grande difficulté à se rallier après un combat, même victorieux.
Français :
Bon sabre, mais surtout usage des coups de pointe (qui tuent) = supériorité au CAC.
Chargent de moins loin et au trot* = plus de cohésion lors du choc et ralliement + vite.
* L’allure “martiale” prime ici sur l’allure physique et la distance de charge. Ce n’est pas rendu actuellement dans L3C, mais ces notions de distance perdrontnt beaucoup de leur pertinence dès lors que l’on jouera à des échelles plus grandes qui sont l’avenir.
Le cheval des Français est plus “lourd” que celui des Hongrois (le fameux Lipizzan).
Nous les jouions dans le passé TYPe 2 (“médium”) et non TYPe 1 (“légère”).
Des éléments plus haut il ressort une supériorité marquée des Français au CAC, se traduisant par un rapport de 1 à 2 voire 1 à 3. Il devrait y avoir 1 ou 2 points de différence au CAC en faveur des Français (au lieu de 1 en faveur des Hongrois), selon les valeurs suivantes :
1. Mauvais sabre (Hongrois, Britanniques...).
2. Sabre normal (tous ceux qui ne sont ni 1 ni 3).
3. Pratique du coup de pointe (vétérans Français seuls).
Dans un registre connexe j’ai la notion de casque, qui protège des coups, et donne un avantage au CAC si l’adversaire n’en a pas (non pris en compte actuellement).
La cuirasse du cuirassier protège déjà et nous n’avons pas de demi-point.
Le classement en TYPe 2 en tient déjà compte actuellement...
TYPe : CVX (taille, morphologie) et équipement défensif (casque, cuirasse)
CCF : qualité des CVX, soldats (entrainement), officiers (expérience, initiative)
CAC : armement offensif, soldats (statuts)
Sur le CCF :
Au delà du règlement de manoeuvre particulier à chaque armée, le CCF donne la capacité de l’unité à manoeuvrer ou réagir plus ou moins rapidement.
Le CCF 3 peut se discuter pour des Autrichiens en ce sens qu’il comprend aussi (et surtout pour des non-Français) la capacité de réaction-adaptation des officiers (initiative), notoirement mauvaise dixit l’Archiduc Charles lui-même qui dit que c’est à cause de cela que des cavaliers (Autrichiens) meilleurs que les Français sous tous les rapports (hommes, entrainement, armement*, chevaux...) ont malgré tout été constamment battus par eux, moins bien lotis sous tous ces points de vue... mais mieux commandés à tous les niveaux !
* Discutable sur ce point, au moins pour le sabre, nous l’avons vu.
Nos hussards hongrois, très vifs dans l’action, souffriraient donc d’un “retard à l’allumage”, comme toute l’armée. Ce même défaut (les officiers) se retrouvant après un combat par la difficulté à se rallier. EN CLAIR BONS SOLDATS MAIS MAUVAIS OFFICIERS (comparés aux français s’entend).
Si l’on valorisait l’initiative = 0 pour tous en général, sauf Français et Cosaques. Et pour l’expérience il est évident qu’au moins jusqu’en 1812 inclus les Français (mais pas leurs alliés) disposaient d’un avantage conséquent sur tous leurs adversaires. Ensuite cet avantage disparait peu ou prou en 1813 et 1814 pour ne se retrouver qu’en 1815.
A la lumière de tout cela je penche pour les nouvelles valeurs suivantes :
S/M TYP CCF CAC
Hussards Hongrois L/6* 1 2 1 (+1 au Moral en ATTaque)
Chasseurs Français L/5 2 2 2 (+2 au Moral en ATTaque)
* Le Statut Elite a été passé à Ligne parce-que le maintenir infligerait systématiquement un -1 aux Français qui, en l’occurrence, se sentaient supérieurs et non l’inverse.
Ensuite, l’application de ce même statut élite amenait un ralliement plus rapide que la normale, alors que nous constatons que, là aussi, la réalité était à l’opposé = plus long.
Un autre idée, suggérée par le texte plus haut, serait de compter systématiquement SAF les hussards lors d’une charge, puisqu’ils le font toujours “à la débandade”.
Cela induirait un CAC moins efficace d’1 point (sauf à compter ce SAF comme normal pour eux, comme c’est déjà le cas pour les cosaques) et un bonus d’1 point à l’adversaire, et le passage en désordre après un combat, même victorieux, et donc un ralliement plus difficile, d’autant plus que le CCF 3 sera devenu CCF 2.
J’ai bien conscience que les joueurs “autrichiens” doivent voir d’un mauvais oeil tous ces “calculs” visant à les “dépouiller” de leurs “avantages acquis”. Mais ce n’est pas parce-que nous sommes dans l’erreur depuis vingt ans sur ce point que nous devons renoncer à le corriger, et cela vaut pour d’autres qui suivront, y compris “français”.
Maintenant que vous avez les données du problème, je suis à l’écoute de vos critiques et suggestions, constructives s’il-vous-plait, et tenant compte du résultat recherché.
Diégo Mané
Remarque d’ensemble, valable aussi pour d’autres secteurs de la règle L3C.
Plusieurs modifications ont été introduites au début des années 90 pour se rapprocher des concepts moins “révolutionnaires” pratiqués par une majorité des joueurs de France.
Le rassemblement général, ou tout au moins majoritaire, escompté alors à ce prix, n’a pas eu lieu pour d’autres raisons, vous le savez, mais les modifications sont restées, ce qui nous a privés de bien des originalités de notre système... pour rien donc.
J’envisage de profiter du “lifting” ponctuel que je vais pratiquer en vue d’”Essling 2009 à Lyon” pour retrouver une partie de nos bases tout en sortant les Caractéristiques Nationales spécifiques à Essling et Wagram, et en révisant en passant celles d’Eckmühl.
En effet, là aussi des lectures récentes m’amènent à revoir certaines choses...
Le premier “chantier” concerne le traitement donné dans nos règles aux hussards hongrois et à la cavalerie légère française (Chasseurs et Hussards).
Actuellement nous avons S/M TYP CCF CAC
Hussards Hongrois E/6 1 3 3 (+1 au Moral en ATTaque)
Chasseurs Français L/5 1 2 2 (+2 au Moral en ATTaque)
Ces éléments donnent une supériorité marquée au hussard contre le chasseur... alors que la réalité du terrain se trouvait exactement à l’inverse.
Voici deux extraits des mémoires de Désiré Chlapowski qui abondent en ce sens.
(Voir dans la partie Histoire Militaire -où je donne les mêmes extraits pour des lecteurs “non-joueurs”- le CV express de l’individu, qui rend ses propos parfaitement crédibles.
P. 135. Considérations sur la cavalerie. Au combat d’Amstetten :
“un régiment de cuirassiers... eut une mêlée avec les hussards hongrois. Je remarquai après la retraite de ces derniers combien le nombre de leurs morts était plus élevé que celui des nôtres.
Cela tient à ce que les Hongrois sabrent tandis que les Français frappent en pointant. Je ne vis pas un seul cuirassier blessé mortellement par le sabre : plus d’une douzaine furent tués par des boulets de canon. On fit environ 100 prisonniers hongrois.”
P. 144. Considérations intéressantes sur un combat de cavalerie soutenu par la division Lasalle au soir du 20 Mai, veille du premier jour de la bataille d’Essling.
Ce combat opposa la brigade Piré (1.388 h des 8e Hussards et 16e Chasseurs), soutenue par la brigade Bruyères (1.053 h des 13e et 24e Chasseurs), aux Hussards “Stipsics” (861 h) et aux Uhlans “Schwarzenberg” (917 h).
Piré s’opposa aux hussards et Bruyères aux Uhlans. Chlapowski nous relate plus particulièrement l’engagement de Piré contre les Hussards “Stipsics”.
“Pour un combat aussi vif il n’y avait pas beaucoup de morts; cependant il y en avait beaucoup plus du côté des Autrichiens que du nôtre; je puis dire positivement qu’il y en avait deux fois plus quoique je ne les aie pas comptés.
Cette disproportion tenait bien à ce que les Hongrois gesticulent trop en sabrant, tandis que les Français pointent, et pourtant les Hongrois ont des chevaux plus légers, plus maniables que les chevaux français. Les Français, sur des chevaux plus lourds et moins agiles, qu’ils ne peuvent diriger à volonté, sont plus attentifs, regardent bien de quel côté leur adversaire les attaque, ont le temps de parer son coup, et enfin d’un coup de pointe bien dirigé traversent la poitrine de leur ennemi.
Les Hongrois ne sabrent pas du plat de la lame, comme les Anglais, mais du tranchant, mais ils sont au grand galop et tournent leur cheval de côté, ils sabrent comme s’ils avaient perdu la raison, et leurs coups tombent au hasard.
Dans cette rencontre, ils nous attaquèrent à plusieurs reprises; les uns se mêlèrent à nous, d’autres retraversèrent notre ligne en revenant vers les leurs après la charge, mais toujours à la débandade. Les Français au contraire, quoiqu’ils perdissent leurs rangs en chargeant, cherchaient toujours à se retrouver ensemble, et à tout instant on remarquait leur attention visible à reprendre leur ligne. Il faut dire à la vérité qu’à la supériorité dans le maniement de leurs armes ils joignaient l’expérience qui manquait aux Autrichiens, expérience qu’ils avaient acquise dans tant de batailles et sous d’excellents officiers.
... Je relate seulement l’état des choses existant à cette époque et ses résultats. Je tiens à montrer que les Hongrois, acharnés dans leurs attaques, avaient bien du mal à se réunir quand ils étaient dispersés et à reformer leurs lignes, tandis que les Français, sachant que leurs chevaux n’avaient pas la même rapidité, n’attaquaient que de près; aussi réussissaient-ils à garder leurs rangs jusqu’à la fin, et après la charge, se réunissaient très vite sur la ligne désignée.
Les Hongrois sabrant au grand galop, ou s’attaquant à des cavaliers isolés, ne sabrent bien souvent que le vent; dans les cas les plus heureux ils ne font que des blessures plus ou moins graves.
Les Français, sobres de gestes, parent les coups et en même temps d’un coup de pointe percent leurs adversaires et les tuent. Moi aussi, j’ai reçu d’un hussard hongrois un coup de sabre au-dessus du genou; son sabre tourna et la blessure ne fut pas profonde, mais le coup était violent et je m’en ressentis pendant plusieurs années.”
Eléments confirmés ci-dessus :
Hongrois :
Très mauvais sabre = infériorité marquée au corps à corps (CAC).
Tendance à charger “comme des fous”, soit sans formation dès avant le contact, puis en désordre après, et une grande difficulté à se rallier après un combat, même victorieux.
Français :
Bon sabre, mais surtout usage des coups de pointe (qui tuent) = supériorité au CAC.
Chargent de moins loin et au trot* = plus de cohésion lors du choc et ralliement + vite.
* L’allure “martiale” prime ici sur l’allure physique et la distance de charge. Ce n’est pas rendu actuellement dans L3C, mais ces notions de distance perdrontnt beaucoup de leur pertinence dès lors que l’on jouera à des échelles plus grandes qui sont l’avenir.
Le cheval des Français est plus “lourd” que celui des Hongrois (le fameux Lipizzan).
Nous les jouions dans le passé TYPe 2 (“médium”) et non TYPe 1 (“légère”).
Des éléments plus haut il ressort une supériorité marquée des Français au CAC, se traduisant par un rapport de 1 à 2 voire 1 à 3. Il devrait y avoir 1 ou 2 points de différence au CAC en faveur des Français (au lieu de 1 en faveur des Hongrois), selon les valeurs suivantes :
1. Mauvais sabre (Hongrois, Britanniques...).
2. Sabre normal (tous ceux qui ne sont ni 1 ni 3).
3. Pratique du coup de pointe (vétérans Français seuls).
Dans un registre connexe j’ai la notion de casque, qui protège des coups, et donne un avantage au CAC si l’adversaire n’en a pas (non pris en compte actuellement).
La cuirasse du cuirassier protège déjà et nous n’avons pas de demi-point.
Le classement en TYPe 2 en tient déjà compte actuellement...
TYPe : CVX (taille, morphologie) et équipement défensif (casque, cuirasse)
CCF : qualité des CVX, soldats (entrainement), officiers (expérience, initiative)
CAC : armement offensif, soldats (statuts)
Sur le CCF :
Au delà du règlement de manoeuvre particulier à chaque armée, le CCF donne la capacité de l’unité à manoeuvrer ou réagir plus ou moins rapidement.
Le CCF 3 peut se discuter pour des Autrichiens en ce sens qu’il comprend aussi (et surtout pour des non-Français) la capacité de réaction-adaptation des officiers (initiative), notoirement mauvaise dixit l’Archiduc Charles lui-même qui dit que c’est à cause de cela que des cavaliers (Autrichiens) meilleurs que les Français sous tous les rapports (hommes, entrainement, armement*, chevaux...) ont malgré tout été constamment battus par eux, moins bien lotis sous tous ces points de vue... mais mieux commandés à tous les niveaux !
* Discutable sur ce point, au moins pour le sabre, nous l’avons vu.
Nos hussards hongrois, très vifs dans l’action, souffriraient donc d’un “retard à l’allumage”, comme toute l’armée. Ce même défaut (les officiers) se retrouvant après un combat par la difficulté à se rallier. EN CLAIR BONS SOLDATS MAIS MAUVAIS OFFICIERS (comparés aux français s’entend).
Si l’on valorisait l’initiative = 0 pour tous en général, sauf Français et Cosaques. Et pour l’expérience il est évident qu’au moins jusqu’en 1812 inclus les Français (mais pas leurs alliés) disposaient d’un avantage conséquent sur tous leurs adversaires. Ensuite cet avantage disparait peu ou prou en 1813 et 1814 pour ne se retrouver qu’en 1815.
A la lumière de tout cela je penche pour les nouvelles valeurs suivantes :
S/M TYP CCF CAC
Hussards Hongrois L/6* 1 2 1 (+1 au Moral en ATTaque)
Chasseurs Français L/5 2 2 2 (+2 au Moral en ATTaque)
* Le Statut Elite a été passé à Ligne parce-que le maintenir infligerait systématiquement un -1 aux Français qui, en l’occurrence, se sentaient supérieurs et non l’inverse.
Ensuite, l’application de ce même statut élite amenait un ralliement plus rapide que la normale, alors que nous constatons que, là aussi, la réalité était à l’opposé = plus long.
Un autre idée, suggérée par le texte plus haut, serait de compter systématiquement SAF les hussards lors d’une charge, puisqu’ils le font toujours “à la débandade”.
Cela induirait un CAC moins efficace d’1 point (sauf à compter ce SAF comme normal pour eux, comme c’est déjà le cas pour les cosaques) et un bonus d’1 point à l’adversaire, et le passage en désordre après un combat, même victorieux, et donc un ralliement plus difficile, d’autant plus que le CCF 3 sera devenu CCF 2.
J’ai bien conscience que les joueurs “autrichiens” doivent voir d’un mauvais oeil tous ces “calculs” visant à les “dépouiller” de leurs “avantages acquis”. Mais ce n’est pas parce-que nous sommes dans l’erreur depuis vingt ans sur ce point que nous devons renoncer à le corriger, et cela vaut pour d’autres qui suivront, y compris “français”.
Maintenant que vous avez les données du problème, je suis à l’écoute de vos critiques et suggestions, constructives s’il-vous-plait, et tenant compte du résultat recherché.
Diégo Mané