Cannes & la bataille de Waterloo.

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Cannes & la bataille de Waterloo.

Messagepar FÉDOR Frédéric sur 30 Déc 2010, 11:27

Amis de l'histoire, des auxiliaires gaulois, & du 70ème de ligne anglaise, bonsoir.

Comparons la bataille de Cannes livrée par Hannibal et Waterloo. Deux batailles décisives. Une en Belgique, l'autre en Italie. Celle de Cannes, est d'un encerclement complet. Les légions romaines souvent plus statiques pour leurs cavaleries, ont olbigées celles-ci naturellement à devenir plus lentes. Elles attaquent ramassées sur un centre qu'on dit "décisif" à prendre pour le gain de la victoire. Napoléon 1er, dès Ligny, à Waterloo, veut agir pareillement, et attendu sur le Rhin bientôt, veut prendre Bruxelles le plus vite. Comme Hannibal, Rome sur une très grande victoire. Le sort d'une bataille est-elle suffisante pour l'appréhension d'une Campagne stratégique ? Napoléon l'a déjà vu à la Moskova, cela n'est pas suffisant, cela ne termine rien. Hannibal en battant les romains, les écrasant sur un centre sans aile, avec les auxiliaires gaulois, le front audacieux, croit marcher ensuite sur Rome et la prendre sans coup férir. Mais les restes des troupes romaines, si défaites, s'enferment dans la capitale du Latium et le peuple monte au créneau de la cité. Les armées d'Espagne, la flotte même qui augure à Ostie d'habitude, doivent être rappelées. Hannibal faute d'hommes et d'engins de siège, ne peut faire le siège de Rome. Trop de résistance, paradoxalement... Le contexte historique, une grande curie sénatoriale... "Il faut détruire Carthage !". Pour Waterloo, donc Napoléon 1er veut aussi percer au centre. Par la Haie-sainte, du moins le dit-il à Longwood. Aux quatre mémorialistes. "Le reste c'est l'histoire qui jugera". A Ligny, vers 19 heures, faute de munitions, Blücher et son centre sur le plateau du Point du Jour s'est déjà fait avoir. Presque prisonnier, au pied de leurs dragons. A-t-il voulu tout donner et sa cavalerie lourde et Lobau sur l'aile de Picton ? On ne le saura jamais... Mais par trop la victoire, des camps de blessés jusqu'à Rocroi, près de la forêt des Ardennes, rendez-vous compte, laisse à peine 25 000 hommes survivants, sans compter Grouchy. Les Anglo-prussiens marchent vers Paris. Et aux Chambres, on hésite, c'est Napoléon 1er qui abdique ; Fouché et Talleyrand, le crime et puis le vice, s'arrange d'un bourbon bis. Le peuple est incertain dans les rues. On se bat encore à l'ouest, vers Versailles, à Rocquencourt. On veut le faire fuir dans un tonneau. Lui dans un tonneau ?!! Il n'est pas Horatio Nelson ?! Pourquoi ne pas monter dessus comme un cavalier non plus ! On palabre et ce n'est qu'en juillet, que Paris se rend. L'occupation ira jusqu'en 1817. Le sort logistique et stratégique d'une bataile qui se joue par le centre... Hannibal doit s'excentrer et descend vers les plaine splus chaudes d'Italie du sud. Pour l'hiver. Pour Capoue. S'en est fini, ensuite se sera Zama. La Bythinie.

Professeur Frédéric Fédor.
FÉDOR Frédéric
 

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