Amis de la Belgique, de l'année 1709 où il fit très froid aussi, des chevaux qu'on achève bien, bonsoir.
Comparons la bataille de Malplaquet et celle de la Corogne, quelques cent années plus tard. Une histoire de dragons ? C'est plus compliqué que cela. Le duc de Marlborough a besoin d'une victoire en cette année 1709, plus que les français, somme toute. L'aile gauche française est tenue dans des hameaux derrière des bois, sur cette aile là des dragons. Le village est embastillée d'ouvrages et les français y tiennent une bien forte position. A la Corogne, en Espagne, l'aile gauche française qui progresse elle, est faite aussi de dragons, demontés et qui avancent dans la rocaille & le flanc escarpé de l'adversaire. 1er point commun. Cependant lors de la bataille, les anglais en 1709 interrompent le combat d'une demande de trève (véridique) et leurs officiers en profitent pour aller vérifier les positions françaises dans le hameau. Point de trève lors de la bataille de la Corogne. A Malplaquet, la lutte épique reprend et forts de leur renseignement, les cavaliers britanniques (depuis 1704 et l'Acte d'Union les Anglais se nomment aussi ainsi désormais) foncent sur les rues du hameau, bousculent les français... Fiat lux ! Ah la perfide Albion... A contrario, à la Corogne, Soult pousse les dragons français dans la pente et leurs escarmouches participent de la victoire, là française. De nombreux généraux anglais périssent dont Moore, alors qu'à Malplaquet, la victoire des Impériaux face au roi Louis XIV, ont raison de l'argenterie et des bagues de Versailles et des douairières du pays France... Malplaquet est une bataille indécise de canons et d'ordre mince où les Anglais obligent les français à reculer au soir du dernier jour ; à la Corogne, le rembarquement des contingents anglais ne se fait pas sans quelques malheurs, dont l'exécution de centaines de chevaux de trait et de monte. Sur l'aile gauche de chacune des deux batailles, l'action des dragons fut importante du sort de l'ensemble du combat. Même s'il fut secondaire et n'impliqua qu'un faible contingent.
Professeur Frédéric Fédor.