Amis de l'histoire, de la rubrique fourre-tout si bien nommée, des amours militaires, bonsoir.
L'empereur eut trois amours, et Paris. Désirée, la désirée Clary ; Rose Joséphine de la Pagerie dite la Beauharnais et, une blonde à bouclettes, venue d'Autriche, Marie-Louise. La première préféra le sergent Belle-Jambe, la deuxième les roses de la Malmaison et la troisième, un borgne. De quoi être dégoûté de Saint-Cloud ! La première lui piqua ses dernières illusions sur les femmes, ce fut un amour épistolaire (lire la correspondance de Napoléon) ; la deuxième était callipyge et veuve d'un grand général nommé déjà Alexandre, il fallait donc faire mieux ; la dernière le mit sur la paille, au cachot, il perdit son empire et se retrouva exilé dans la misère, contraint de revendre l'argenterie. Une blonde, faut dire ! Notre littérature regorge, c'est le terme, d'ouvrages sur les amours de Napoléon et les aventures qu'on lui prêta. Comme la Grassini, actrice du théâtre français, du début du XIXème siècle, qui avait dit-on un port de reine, mais des pieds de roi ! Calleux, carré, comme les chaussures des grognards. A la même période, Géricault qui savait peindre, peignit le cuirassier blessé, et le radeau de la Méduse, mais il ne savait pas peindre les pieds. Il les recouvrit donc de draps et de chausses. D'où la malédiction perdurante de la Grassini ! Lire un grand classique, la Vie de Napoléon par André Castelot. C'est bien suffisant... Par contre pas de suédoise, ni d'anglaise, encore moins de russe, malgré la princesse trop jeune qu'il faillit épouser à la place de Marie-Louise. La face du monde en aurait été changée. Enfin pour Marie Walewska, la polonaise, la malheureuse fut enceinte, et accoucha d'un enfant adultérin chef de la diplomatie française sous Napoléon III. Comme l'ami Talleyrand ! Caramba !!!
A bientôt. Professeur Frédéric Fédor.