Amis de l'histoire, des fraises tagagada, des guerres de religion et de la guerre d'Espagne, bonsoir.
On connaît tous en Provence, le musée de l'Empéri. Sur la pointe d'antibes, le cap, outre les palais sortis de l'Eden, les pieds dans l'eau, se trouve un musée napoléonien. De 1ère facture. De même la vie familiale de Bonaparte ; il installa toute sa famille à Antibes, durant la Révolution ; fait que cette proximité, ad aeternam, fait du corse un résident des Alpes maritimes et de la French Riviéra, comme disent les anglo-saxons. Il fallait donc qu'ils s'y installent aussi, avec leur "promenade" à Nice. Sur terre. Inversement les français, avec leur petite flotte de guerre, s'installèrent plutôt vers Vallauris et Cannes, avec leur "croisette"... Je sais... c'est nul ! Tout çà pour vous dire que le prix du kilo d'euro étant ce qu'il est, le musée Napoléon du Cap d'antibes vaut le détour. Tout touriste venant sur la côte, de même, se doit de revenir vers Lyon, ou le nord de la France, par la "route Napoléon", au moins une fois. Cà tourne, je l'ai fait deux ou trois fois, mais qu'on débouche vers Grenoble ou vers Valence, cela vaut le détour de même. A retenir. On arrive directement au pied du vieux port de Vallauris-Juan-les-Pins. Par l'autoroute, les péages et la monotonie. A toi de choisir Kamaraden !
Le recrutement des troupes en Provence. Typologie :
La province est royaliste en grande majorité, durant la Révolution. Quelques partis corses, avec des amitiés ancrées vers le jeune capitaine, puis général Bonaparte. Ce dernier est avant tout un militaire, qui hait la vie civile, ses facilités, et qui se reproche sa pauvreté. chemin faisant, il s'enrichit ; chemin faisant, il apprend son métier. Lire les deux 1ers tomes chez Fayard de sa "Correspondance...". On y parle éloignement, prix des mûriers dans le jardin, subventions, partis paolistes ou non, etc. Du nombre de mulets disponibles pour tirer des caissons. On y découvre déjà des noms célèbres. On se bat déjà contre le hongrois qui allié à l'autrichien, se bat contre nous depuis le 20 avril 1792. Quel zèle ! On découvre dans ces ouvrages, Junot, Marmont, les Clary. Je vous conseille en parallèle, et pour l'autre camp, de lire "les mémoires d'un espion royaliste", celles du Marquis Philippe de la Maisonfort. Mort à Lyon, en 1827. A lire absolumment... Pour aborder cette période révolutionnaire et directoriale, lire les trois ouvrages indiqués. de quoi émoustiller vos Cinq cents !
"Deo gratia" comme disait le cardinal Fesch.
Professeur Frédéric Fédor.