par MANÉ Diégo sur 16 Nov 2025, 10:43
Blague(s) douteuse(s) à part, voici un dernier rapport d'ambiance avant les données techniques.
KULM, PIRE QU’ULM, ambiance tactique
Mais bon, nous ne sommes pas là (en fait ici) pour refaire l’Histoire (quoique), et donc je vous propose de nous amuser avec Elle (notez les Majuscules méritées) au prix de quelques entorses, essentiellement faites au continuum, afin que tout le monde puisse jouer tout de suite.
Par ailleurs (quoique bis) j’ai choisi de débuter la partie « vers midi » le 30 août 1813, heure à laquelle la situation est clairement assimilée par tous les acteurs, et les ordres donnés et reçus ne demandent plus qu’à être exécutés, sans nécessité d’aucune intervention supérieure.
En résumé, les Français sont encerclés par les Russes tenant le Sud, les Autrichiens venant de l’Est, et les Prussiens arrivant du Nord, tandis que des montagnes impraticables aux troupes formées ferment l’Ouest. Il faut donc percer à travers les Prussiens pour sauver ce qui peut l’être.
D’une manière générale les Coalisés relèvent du fort traumatisme de Dresde, doublé pour ceux qui y ont participé, et aggravé par la très difficile traversée des montagnes sans vivres alors qu’ils étaient déjà affamés avant. Ceux de Würtemberg, bien abîmés comme la Garde, n’ont pas eu le droit de se retirer comme elle, et font pâle figure, ne tenant qu’à l’aspect des puissants renforts d’élite les soutenant (mais qui ne s’engageront pas !). Les bataillons ludiques de ligne russe seront de 8 figs.
Les Prussiens, réduits de 25 à 30 % par les pertes subies à Dresde et ceux tombés de fatigue et de faim durant la traversée des montagnes, sont en piteux état, mais, point commun avec les Français, n’ont guère le choix. Les bataillons ludiques de Landwehr, minés par la désertion, n’aligneront que 8 Figs.
Les Français, « bonifiés » par la connaissance de la victoire amie à Dresde et le fait d’être en offensive victorieuse, interprétèrent tout d’abord les décharges de l’artillerie prussienne comme le signal de l’arrivée du corps de Mortier que Vandamme leur avait annoncé de bonne foi.
La prise de conscience soudaine d’être en fait « piégés » aurait dû abattre leur moral ! Or il semble bien qu’il n’en fut pas ainsi et que la consternation première se mua bientôt en énergie du désespoir qui sublima encore leur valeur, rendant leurs attaques « irrésistibles ».
Et ce n’est pas moi qui le dis, d’où les guillemets, mais l’absolue totalité de tous les témoins et commentateurs de tous les camps, à commencer par les Prussiens eux-mêmes !
Il y a cependant loin de la coupe aux lèvres… et loin du bord Sud de la table à sa sortie Nord, avec les Russes accrochés aux guêtres des derniers qui, cette fois, ne seront pas les premiers, coincés qu’ils seront entre le marteau des Autrichiens et l’enclume des montagnes.
Mais bon, c’est à vous de jouer et nous compterons les points à la fin.
Diégo Mané