MANÉ Diégo a écrit:Pour répondre à une question de Vincent, dont l'analyse est par ailleurs bonne, les Cosaques sont toujours comptés (au mieux) SAF par leurs adversaires.
Merci de cette clarification d'usage que j'ignorais. Lors de ma tentative de charge sur les cavaliers SAF, ceux ci ont contre chargé et Nicolas a utilisé le +1 pour adversaire SAF au corps à corps qui a suivi, d'où ma question. Ayant pris l'initiative du contact (de mémoire j'étais au moral POR), il ne m'a pas semblé logique de pouvoir impunément esquiver la contre charge (également au POR) même s'il était manifeste que le moral ennemi n'avait pas flanché comme je l'espérais.
MANÉ Diégo a écrit:La réponse reine, une fois de plus, est le test du moral (mais autant s'épargner ceux qui sont inutiles).
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Pour une autre question de Nicolas, l'initiale je crois, de Cosaques attaquant des tirailleurs :
Alors vu qu'il y a des coups de fusil à prendre je dirai tout simplement qu'ils ne le feront pas*, autrement que de flanc (oui, une ligne de tirailleurs à aussi un flanc, où donc elle ne tire pas !), et là il y a de fortes chances pour les fantassins se mettent à courir vers leurs lignes qui, soit dit en passant, si elles sont à distance "normale" de leurs tirailleurs, empêcheront ce type d'attaque !
* Et donc ce principe dûment posé, tous les raisonnements de distance à respecter par des tirailleurs par rapport à de la cavalerie tombent d'eux-mêmes puisqu'en l'occurrence c'est "la cavalerie" (les Cosaques) qui fera en sorte de se tenir à distance des tirailleurs !
Les tirailleurs étaient déployés derrière une rivière et "tenaient" un gué. Ils n'avaient aucun ami formé à moins de 2 UD. La zone étant battue par 12 pièces de 6£ à P1, un tel ami n'y serait d'ailleurs probablement pas resté très longtemps. Seule l'impunité des tirailleurs face aux feux d'artillerie leur permettait de rester en position.
J'ai lancé mes cosaques en MAC pour dégager l'obstacle (peut être un peu abusivement pour des cosaques adverses à l'idée de chercher des coups) et ai obtenu assez facilement le moral avance (je me suis compté sous le feu mais n'ayant aucun ennemi formé en face, je n'ai pas compté les malus de Type et Statut...). Les tirailleurs ne pouvant tenir face à un cavalier avançant, nous avons considéré qu'ils étaient de facto en moral RET sans calculer le résultat qu'aurait donné un éventuel test de leur part. Nous avons également considéré que, ne pouvant rester à moins de 2UD des cavaliers, leur tir ne pouvait être, quelque soit leur moral, à mieux que P3, donc était inefficace.
Le terrain étant très particulier (rivière impassable, gué permettant le passage d'un seul cavalier de front), nous étions de toute façon hors des situations standard de la règle. A titre d'exercice purement intellectuel*, j'ai essayé de voir ce qu'aurait donné un test de moral réalisé à l'échelle de la section, soit à peu près l'effectif des tirailleurs réellement déployés derrière le gué. Je ne compte aucun flanc sûr car les troupes ne sont pas formées.
Les cosaques sont à 2 (avance) -1 (sous le feu) -2 (type-statut) +3 (amis-ennemis avec derrière eux tout un escadron en charge par vague de pelotons successifs) +2 (effectif plein "à l'échelle") +3 (moral) = 7 PAC
Les tirailleurs sont à 1 (arrêt) -3 (amis-ennemis) +1 (ennemi SAF) +1 (effectif faible "à l'échelle") +5 (moral) = 5 feu à P3 inefficace. Ils tombent à -1 REP, SAF, le premier peloton de cosaques renonce devant un adversaire faisant encore face mais le second arrive sur un ennemi SAF, le fait passer DES et le troisième emporte enfin la position en atteignant le PCH avec le +4 induit.
*Je suis conscient du caractère très artificiel et critiquable de cette "plongée à l'échelle quasi individuelle".