par MANÉ Diégo sur 25 Mai 2018, 15:11
Réponse DM aux questions soulevées par VA dans le post «Allure du vainqueur après traversée» (24/05/2018).
Eh bien en voilà une autre de bien polémique que je n’ai pas vue arriver.
J’avoue être interpellé par le côté logique du raisonnement de Vincent, comme de Patrick.
Et en plus c’est d’après ce que j’ai moi-même écrit page 9. C’est même tellement logique qu’il faudrait y souscrire sans arrière-pensée s’il n’y en avait justement une qui me gêne.
Cette dernière n’est pas ludique mais historique, or, vous le savez, l’Histoire est mon fil d’Ariane et j’essaie au maximum d’y conformer la règle.
Appliquer ce que vous préconisez empêcherait de facto plusieurs situations vécues de se voir traduites sur nos tables... Sans préjudices d’autres qui le sont déjà (empêchées), et auxquelles je réfléchis pour nous y adapter et les rendre possible à leur tour.
Actuellement nous assistons au «traversage» d’une ligne dès lors qu’il y a deux écarts d’allure en faveur du «traverseur». L’idée selon laquelle il traverserait «moins bien» en fonction d’un écart de pertes moins favorable pour lui est mathématiquement logique, et permettrait d’étalonner en rapport les différentes attitudes en découlant, mais...
Cela n’est pas sustenté par les écrits des témoins oculaires de telles actions, qui mentionnent même des «traverseurs» plus abîmés que les traversés et donc battus dans le processus sans avoir été ralentis (ni découragés) pour autant...
Or appliquer à ces cas relativement rares la règle générale revient à les ralentir dans leur élan, voire les arrêter, en vertu de la prise en compte de pertes qu’ils n’ont pas encore eu le temps de constater. Ce n’est donc pas d’une automatisation immédiate du processus qu’il faut attendre la suite, également immédiate, de cette (pour eux même) action, mais de l’éventuel test de moral nécessairement pratiqué alors pour engager une autre unité.
Pour la suite de l’action, comme il y eu combat il y a DDF pour le vainqueur (ou nul) et DES pour le vaincu... sans incidence sur l’allure du «traverseur» (déjà pénalisé par la(les) DDF). Par «bonus correspondant» pour le «traverseur» vainqueur il faut comprendre qu’il engrange un +1/+2/+3 fonction du niveau de sa victoire (1 pt par PAP d’écart), SANS considérer à ce stade la présence du vaincu (défait) dans son dos... Dont en revanche un éventuel AMI de ce "traversé" qui serait dans la foulée agressé par le «traverseur» devra tenir compte en malus idoine.
Ensuite, les distances d’arrêt que j’ai de facto supprimées dans mes raisonnements sur hexagones dans un but de simplification ne sont pas fausses pour autant, et si vous y êtes attachés vous pouvez continuer à les jouer. C’est toutefois le moment de le manifester car elles sont encore présentes sur l’AdJ 1.8... et l’AdJ 1.9 qui ne les a plus n’est pas encore officialisée, et je peux donc encore renoncer à ce «recul» s’il vous fait trop de peine.
Mais attention, en ce cas la distance nécessaire pour s’arrêter s’applique en toutes circonstances, y compris au «traverseur», la réponse à la question relative de Vincent est donc catégoriquement non, le «traverseur» de cavalerie ne peut pas s’arrêter «comme çà» (il s’agit alors bien d’allures physiques genre «charge incontrôlée») et subit une DDF par UD de «ralentissement» non parcourue.
Diégo Mané
"Veritas Vincit"