Après avoir été interrogé sur le sujet, et après en avoir discuté quelques fois avec Diégo, je partage avec vous la conclusion obtenue pour servir de clarification :
Après une traversée, l'unité "traverseuse" conserve l'allure prise en compte lors du corps-à-corps (CAC).
Ensuite, en vertu de la disparition de toute distance minimale pour accélération ou décélération, l’arrêt du "traverseur" est possible immédiatement derrière le "traversé", c'est à dire dans l'UD derrière ce dernier.
[Les considérations qui suivent ne sont que des compléments, par rapport à des points qui sont a priori non ambigus dans L3C]
Ainsi, dans les cas où le "traverseur" n'envisage pas d'agresser immédiatement une autre unité et que l'ennemi lui-même ne vient pas engager immédiatement ledit traverseur alors on procède à l'arrêt "sur place" du traverseur.
Tout cela s'entend naturellement pour un "traverseur" vainqueur du CAC. S'il est vaincu, on procède bien sûr au mouvement obligatoire correspondant (REPli, RETraite...) et s'il y a match nul ledit traverseur ne peut plus volontairement engager un ennemi ni volontairement avancer (il a un moral ARRêt).
Si le traverseur doit tester son moral ultérieurement dans le TDJ, il débute son test de moral avec la "situation" correspondant au résultat du CAC qui vient de se terminer (+2 / +3 / +4 pour une victoire par 1 / 2 /3+ PAP d'écart ; +1 en cas de match nul et -1 / -2 / -3 en cas de défaite).
Qu'il soit toutefois clair que toute nouvelle action après la traversée doit être gérée par un test de moral qui donnera, selon les voies habituelles, l'allure maximale à laquelle chaque unité impliquée peut prétendre.