les généraux français peuvent me faire part d'erreurs ou d'oublis, que je prendrais en compte... ou pas
Les criailleries des vaincus ne m'intéressent pas
Rapport du Major-Général
Hier 6 juillet 1809, l'armée française sous les ordres de Sa Majesté Napoléon Ier, Empereur des Français, a remporté sur l'armée autrichienne une victoire décisive qui devrait sceller le sort de cette campagne.
Pouet, pouet…
Le plan de Sa Majesté pour ladite journée était de fixer le corps de bataille ennemi par des assauts limités sur notre aile gauche puis au centre, pendant que le corps du maréchal Davout perçait la gauche ennemie et se rabattait sur ses arrières.
Pour ce faire, ce maréchal disposait, outre son corps d'armée, des divisions de cavalerie légère Montbrun, des dragons de Grouchy et des cuirassiers d'Arrighi, soit un peu moins de 40 000 hommes appuyés par plus de 100 canons.
Au centre, le général Oudinot était positionné en attente face à une hauteur fortifiée, attendant avec impatience de s'élancer à l'assaut.
La réserve, constituée de la Garde à pied et à cheval (en voiture, et en bateau à voile ?), de la division de cavalerie lourde Nansouty, de l'Armée d'Italie, et du corps bavarois sous le général de Wrede.
L'aile gauche était constituée des corps des maréchaux Masséna et Bernadotte.
La bataille commença par une offensive marquée de l'ennemi, qui délogea le corps du maréchal Bernadotte de ses positions, menaçant le flanc et l'arrière du maréchal Masséna. L'ennemi faisant marcher un fort corps de troupes à son aile droite extrême, l'Empereur fit rétrograder le corps ainsi compromis, évacuant le bourg d'Aderklaa, aussitôt pris par un parti ennemi, et l'envoya contrer cette menace, les Saxons du maréchal Bernadotte, très diminués, se regroupant derrière la Garde.
Pour reprendre l'espace ainsi perdu, Sa Majesté envoya en avant l'Armée d'Italie, soutenue par le corps bavarois de de Wrede, la division de grosse cavalerie sous Nansouty, la division de cavalerie de la Garde sous Walther, ne gardant en réserve que l'infanterie et l'artillerie de la Garde, plus le corps du général Marmont.
Le maréchal Davout, pendant ce temps, faisait une reconnaissance approfondie des positions qu'il avait à emporter; l'ennemi qui lui était opposé étant très fortement retranché sur une hauteur qu'il croyait inaccessible, il décida de fixer son attention par un assaut frontal de son infanterie et de son artillerie, alors que Montbrun puis Grouchy enveloppaient le dispositif ennemi par un large mouvement tournant.