Modérateur: MANÉ John-Alexandre
FONTANEL Patrick a écrit:Très intéressant, merci Nicolas-Denis.
Je me permets de poser des questions que j'enlèverai si les réponses apparaissent dans le texte (ou si elles n'ont pas d'intérêt).
1) En quoi les billets de banque diminuent-ils le coût logistique ?
----Réponse : le problème des caisses d'argent à transporter. Les billets et timbres sont plus légers et surtout cela apparemment évitait la spéculation des biens, car tout était fixés par avance et seul un commissaire ou un chef d'unité pouvait payer cette logistique.
2) idem pour les encadrements stricts des emballages des « paquets » ? (qu'est-ce ?)
REMY Nicolas-Denis a écrit:L’arme du Train impérial ( Fuhrwesenkorps)
Cela implique un train très lourd : 175 chevaux de train, dont 60 chevaux de service par régiment. A cela s’ajoutait les chevaux de services des officiers il y avait 300 chevaux d’officiers et 200 de services (il s’agissait des chevaux des officiers payeurs, des ordonnances et des bagages propres aux officiers)
REMY Nicolas-Denis a écrit:L’arme du Train impérial ( Fuhrwesenkorps)
Concernant l’artillerie, pour un régiment le train était composé d’environ 500 chevaux et 100 chevaux d’officiers.
REMY Nicolas-Denis a écrit:L’arme du Train impérial ( Fuhrwesenkorps)
Les wagons de ravitaillement mesuraient 8,53 m de long et avaient une largeur de voie de 1,58 mètres. Ils étaient conçus uniquement pour les bonnes routes.
Le wagon de provisions à quatre chevaux pouvait transporter entre 15 et 24 quintaux. Un wagon de ravitaillement était attribué à chaque compagnie ou escadron. Par régiment, il y avait une Forge de campagne, une caisse de campagne, une fanfare et des voitures de bureau.
REMY Nicolas-Denis a écrit:Bonjour,
Contrairement à ce que tu penses, les régiments d'artillerie existent administrativement. Ce sont eux qui se chargent de ravitailler les batteries d'artillerie. Ces soutiens étaient échelonnés mais surtout regroupés dans ce que l'on appelle les parcs d'artillerie (et souvent simplement parcs). Logistiquement, ce sont ces régiments d'artillerie qui ravitaillent les unités d'artillerie qui sont elles dispersées dans les divisions. Ce n'est qu'avec la structuration en corps d'armée à partir de 1806 que la structure de ravitaillement se découpe en parc de corps, mais le grand parc en 1809 est à l'armée. Il sera d'ailleurs la préoccupation majeure de l'archiduc Charles pendant toute la campagne.
REMY Nicolas-Denis a écrit:Bonjour,
Pour les régiments, il s'agit d'abord des régiments d'infanterie, mais l'auteur indique que pour les régiments de cavalerie l'équipement du train était proche puis identique en raison des bouches à nourrir quasiment aussi nombreuses (hommes et chevaux) et à entretenir (la cavalerie avait aussi des armes à feu et les chevaux des fers)
REMY Nicolas-Denis a écrit:L’arme du Train impérial ( Fuhrwesenkorps)
Le wagon de provisions à quatre chevaux pouvait transporter entre 15 et 24 quintaux. Un wagon de ravitaillement était attribué à chaque compagnie ou escadron. Par régiment, il y avait une Forge de campagne, une caisse de campagne, une fanfare et des voitures de bureau.
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