La brigade GM Thierry le 19 avril 1809

[BEYER Olivier]

En tout état de cause, la coïncidence serait trop forte.

Livre très intéressant

[REMY Nicolas-Denis]

Sur les cartes de l'époque ou juste postérieure, la route Abensberg- Bachel est en fait un chemin en terre assez important mais en terre (rappelons qu'il a beaucoup plu en avril 1809) alors que la route Abensberg- Arnhofen et Regensburg (Ratisbonne) est en pierre et cela depuis plusieurs siècles.
http://www.napoleon-online.de/Bilder/18 ... ausler.jpg

Cela peut expliquer les difficultés de ce pauvre général

[BEYER Olivier]

J'ai reçu ce jour un livre du capitaine LEDRU (1903) sur la campagne du général Montbrun en 1809.

Je regarde s'il y a des élément intéressant notre thème.

Je le numériserai pour tout intéressé

[LE LAN Bernard]

Sur les cartes de l'époque ou juste postérieure, la route Abensberg- Bachel est en fait un chemin en terre assez important mais en terre (rappelons qu'il a beaucoup plu en avril 1809) alors que la route Abensberg- Arnhofen et Regensburg (Ratisbonne) est en pierre et cela depuis plusieurs siècles.
http://www.napoleon-online.de/Bilder/18 ... ausler.jpg

Cela peut expliquer les difficultés de ce pauvre général

Superbe carte!

[LE LAN Bernard]

Cette carte est vraiment très intéressante, car elle est antérieure à 1831 (parution de l'atlas de Kausler).
La mienne datait a priori de 1848. (Présence du chemin de fer).

[MANÉ Diégo]

Olivier,

Pour le livre "Montbrun 1809" par Ledru, que je possède depuis 1968 (édition de 1913), de mémoire il ne devrait rien apporter de plus au cas de la brigade Thierry, notre cavalier étant fort occupé à l'opposé de l'échiquier tactique, vers Dinzling, le même jour que le combat d'Arnhofen.

En revanche les petites cartes de mon exemplaire souffrent de parties manquantes, sauf celle de Znaïm qui est complète. Je veux donc bien en recevoir la numérisation lorsque tu la feras.

Ayant sorti le bouquin je constate une autre anomalie. La table des matières indique un "Annexe 7.
Relevé des situations de la division pendant la campagne de 1809... Page 175. Or, à ladite page 175 pas de relevé mais en lieu et place débute la table des matières sans que rien ne semble manquer. Se serait-il agi d'un encart détachable... Et du coup "détaché" avant mon acquisition ?

Donc pareil. Si tu as ces situations de l'annexe 7 je les veux bien aussi.

Diégo

[MASSON Bruno]

comme prévu, et après avoir retrouvé mon APN (trop bien rangé comme d'hab), voici les photos de l'adaptation de la bataille d'Arnhofen qui a été jouée cet été entre Thierry K'dal (autrichien, général Thierry, ça ne pouvait être que lui) et Yves Larousse (Bavarois). l'autrichien a comme ordre 'reconnaissez les positions ennemies, sa force et ses troupes'. Il a le droit de demander en renforts la totalité de sa brigade, sauf la 1/2 batterie de position/soutien qui fausserai un peu l'équilibre. tout cela arrivera néanmoins de façon étagée.
Le bavarois n'aura d'ordre qu'après la perte de la lisière du bois, et ce sera 'regagnez les positions perdues et repoussez l'ennemi'. si les deux ne sont pas trop entreprenants, une double victoire est donc possible

tout d'abord la table de jeu,avec les troupe présentes/visibles au tour 0

(le poster est dans le bon sens, si, je vous assure!)

ensuite la vue qu'a Thierry des positions bavaroises. il est beaucoup plus fort qu'historiquement, pour que ça soit jouable.


et la même de l'autre côté


1ere photo après la première attaque autrichienne, étonnamment, les dragons autrichiens ont hésité à charger, et à gauche c'est l'infanterie qui a fait fuir les bavarois. le régiment Kaiser, accompagné de la 1/2 batterie Wurst, à pris la gauche (logique, il a la séniorité). il découvre le régiment léger au fond du défilé, et passe un de ses bataillons en ligne


2e photo après la première attaque autrichienne, à droite les escadrons bavarois retraitent en contrebas et dans le bois, suivis par les dragons autrichiens. l'autrichien refusera obstinément de rentrer dans le bois, suspectant un piège.


1ere photo après l'avance bavaroise, aussi peu agressive qu'il se peut, permettant aux renforts autrichiens d'arriver (tout d'abord 2 escadrons de dragons et la batterie de brigade, puis les 3e bataillons et les 2 derniers escadrons)


2e photo montrant la droite autrichienne, menacée par les 3 armes, mais qui ne seront jamais capables de se coordonner vraiment


3e photo montrant l'arrière le la position autrichienne. sur cette partie, les bavarois réussiront à prendre l'avantage sur les Levenher, et finiront par réussir à battre un bataillon du 29e en l'attaquant de front avec de la cavalerie et de flanc avec de l'infanterie.


à la fin de la partie, les deux généraux auront rempli leurs objectifs, mais du côté bavarois, il est probable que l'état major divisionnaire ne sera pas extrêmement ravi de l'action de son subordonné.

épilogue: ça fait deux fois que je fais jouer ce scénario, et j'ai deux résultats différents, avec des décisions totalement différentes de tous les côtés, mais c'est bien fun, et parfaitement rejouable à l'infini si on élimine la 1er partie de découverte.

[LE LAN Bernard]

Superbe!
Ça a de la gueule!

Je n’ai pas trop compris pourquoi c'était les Bavarois qui étaient dans les bois et pas les Autrichiens...
Mais bon, c'est un détail.

[MASSON Bruno]

BLL>la raison en est très simple, les autrichiens ont absolument refusé d'entrer dans le bois; donc les bavarois ont dû le traverser pour s'approcher. Je pense que c'était une erreur de la part des autrichiens, mais ça a été le choix du général

[MANÉ Diégo]

En l'occurrence il est bien possible que la connaissance du fait que le bois a constitué "un problème" pour le général Thierry ait poussé notre Thierry à ne pas y entrer (syndrome de Teutoburg ?). Ceci dit, observer la chaussée Abensberg-Ratisbonne sans traverser le bois qui s'interpose à la vue me paraît compromis, non ? Sans oublier que "ein befehl ist ein befehl" (un ordre est un ordre) et que occuper le bois figurait clairement dans ceux de l'archiduc Charles.

Cela me rappelle le comportement des joueurs autrichiens lors de "Hohenlinden 90 à Phalsbourg". Ayant lu que la colonne principale progressant sur la seule route pavée du secteur y avait été historiquement défaite, personne ne l'employa, tous préférant aller s'enliser dans des chemins de traverse...

Mais comme a dit Napoléon, "il ne faut jamais empêcher l'ennemi de faire une boulette !"

Diégo Mané

[BEYER Olivier]

Bonjour à tous,

J'ai reçu ce matin le livre Der krieg in den bergen.

C'est un bel objet.

Je numérise ce qui nous intéresse, à savoir la campagne de 1809.

[LE LAN Bernard]

Des soucis de numérisation?

[LE LAN Bernard]

Contrairement à mes dires le chemin "Ochsenstrasse" existait effectivement bien à l'époque! (flèche verte).

[BEYER Olivier]

Cher Bernard,

J'ai numérisé le passage 1809.

Donne moi ton adresse courriel et je t'envoie immédiatement.

Olivier

[LE LAN Bernard]

MP envoyé.
Merci