- le 2e légère est donc envoyé à travers les pentes escarpées surplombant la route pendant que la colonne se regroupe et que les régiments de dragons se rassemblent.
A l'approche du pont, pas de trace du I/120e si ce n'est 2 morts sur le bord de la route, tués par balle.
l'assaut des maisons entourant le pont se passe très bien, les ennemis ne cherchant pas à le défendre à tout prix, mais il n'est pas possible de faire de prisonniers du fait de la faible résistance.
par contre, dans une cave, le 2e légers trouve 4 blessés français du I/120e, qui ont été dépouillés de leur matériel et de leurs possessions, mais aussi pansés, ce qui est étonnant pour ce qui semble être des irréguliers.
1 d'entre eux est mourant (blessure par balle au thorax, sans doute poumons atteints), un autre est inconscient, mais les 2 autres peuvent parler.
ils racontent que le I/120e a pris la route vers la passe d'Etchalar, et a reçu une volée relativement précise des 150-200 hommes occupant les alentours du pont, qui a fait les quelques pertes observées. Peu après la disparition de l'infanterie, des parties espagnoles sont sorties du village, et ont ramenés les blessés sur des planches jusqu'aux maisons, sans délicatesse, mais sans autre manifestation d'hostilité que des poings agités et ce qui était sans doute des insultes (incomprises).
on leur a tout d'abord pris leurs armes et munitions, puis un type est venu et a utilisé des parties de leur uniforme pour panser leurs plaies. Les gardes qui ont été placés autour d'eux se sont ensuite chargés de leur vider leurs poches (ce qui est la première activité des gardes de prisonniers quelque soit l'armée et quelque soit la campagne....)
de l'autre côté du pont, il n'y a pas de troupes ennemies en vue (mais on ne voit pas très loin, la pente est escarpée et boisée...)