Re: Échanges sur les guerres de Vendée
Publié: 18 Fév 2019, 17:54
Thierry Legrand, le 18/02/2019
J'avance dans le temps et la chronologie de la virée de Galerne et suis arrivé à l'après-Entrammes et l'après-Granville. J'ai essayé de reconstituer les forces républicaines à ce moment-là; celles qui interviendront à Pontorson le 18 novembre et à Dol-Antrain les 21-22 novembre. Il y a beaucoup de lacunes. J'espère que vous pourrez en résoudre beaucoup !
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Armée Combinée de l’Ouest et des Côtes-de-Brest
(Combats des 18 au 22 nov. 1793, région de Dol-Pontorson)
Armée de l’Ouest (effectifs supposés le 18 novembre 1793)
Infanterie : 14.010 hommes
Infanterie de ligne : 1.350
Détachement du 13e de ligne (47 h.) (M) : 20
32e de ligne (242 h.) : 140
34e de ligne (240 h.) : 230
Détachement du 60e de ligne : 20
62e de ligne (337 h.) (M) : 260
82e de ligne (217 h.) (M) : 160
109e de ligne (effectifs au 4.10 : 603 h.) : 520
Infanterie légère et équivalent : 1.420 + 480 gendarmes + 550 légion du Nord
Légion des Francs, à pied (349 h.) : 220
Chasseurs de Cassel (434 h.) (M) : 220
Chasseurs de la Côte d'Or, de la Charente et détachement 7e légère (238 h.) (M) : 110
1er B. Chasseurs républicains (143 h.) (M) : 100
Chasseurs de Saône-et-Loire (144 h.) (M) : 110
1er B. des chasseurs de la Manche (428 h. le 4 octobre) : 330
23e Chasseurs à pied (effectifs au 16.09 : 253) (93) : 200
Chasseurs bons tireurs de l’Oise (231 le 07.07) (92) : 130
35e D. de gendarmerie (« les vainqueurs de la Bastille ») (425 f. le 16.09) (92) : 320
36e Division de gendarmerie (effectifs au 16.09 : 226) (93) : 160
Légion du Nord à pied (2 B. de Chasseurs) : 550
Grenadiers : 1.570
Grenadiers de Blosse (17 Cies : 5 de ligne et 12 de garde nationale) (1.073 h. le 04.10) : 700
Grenadiers des 37e, 60e, 84e, 88e de ligne (149 h.) (M) : 110
1er Bataillon de Grenadiers (de Rhône et Loire) (563 h.) (M) : 310
2e Bataillon de Grenadiers (de l’Ardèche) (726 h.) (M) : 400
Détachement des grenadiers du 14e juillet (61 h. le 4 octobre) : 50
Volontaires : 8.640
4e B. de l’Aube (effectifs au 16.09 ; à 2 Cies) : 155) (93) : 110
4e Bataillon du Calvados (244 h.) (M) : 180
6e Bataillon du Calvados (245 h.) (M) : 180
3e B. de Charente-inférieure (dit de Saint-Jean d’Angély) (298 le 07.07) (92) : 160
24e B. de la Charente (593 le 07.07) (93) : 280
25e B. de la Charente (421 le 07.07) (93) : 200
4e (bis ?) B. de la Dordogne (329 le 07.07) : 200
5e Bataillon de l'Eure et 2e de Seine-et-Oise (608 h.) (M) : 460
4e B. de l’Hérault (441 le 07.07) : 250
2e B. du Jura et 3e de la Nièvre (sous Travot) (432 h.) (M) : 220
9e Bataillon du Jura (426 h.) (M) : 330
4e B. du Loiret (400 h. le 07.07) : 220
B. du Bas-Rhin dit de l’Union (196 h. le 07.07) (93) : 110
4e Bataillon du Haut-Rhin (372 h.) (M) : 200
2e Bataillon de la Haute-Saône (255 h.) (M) : 160
9e Bataillon de la Haute-Saône (378 h.) (M) : 310
10e Bataillon de la Haute-Saône (183 h.) (M) : 140
11e Bataillon de la Haute-Saône (230 h.) (M) : 180
12e Bataillon de la Haute-Saône (278 h.) (M) : 230
8e B. de Seine inférieure (939 h. le 4 octobre) : 760
B. de Partenay (6e B. des Deux-Sèvres) (548 le 07.07) (93) : 280
7e et 13e Bataillons des Vosges (337 h.) (M) : 190
8e Bataillon des Vosges (153 h.) (M) : 120
1er B. des Fédérés Nationaux (205 h.) : 150
1er des Amis de la République (200 h. ?) (M) : 150
2e des Amis de la République (237 h.) (M) : 170
2e B. de Saint-Amand (effectifs au 16.09 : 108) (93) : 80
2e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 261) : 170
5e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 270) : 210
6e B. de la formation d’Orléans (677 le 07.07) : 290
7e B. de la formation d’Orléans (664 le 07.07) : 340
8e B. de la formation d’Orléans (721 le 07.07) : 340
9e B. de la formation d’Orléans (675 le 07.07 ; 438 le 10.10) : 290
10e B. de la formation d’Orléans (641 le 07.07) : 340
12e B. de la formation d’Orléans (659 h. le 07.07) : 290
15e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 460) : 350
Cavalerie : 1.380 hommes
Légion des Francs, à cheval (37 h.) (M) : 20
Chasseurs à Cheval (263 h.) (M) (10e ? non) : 240
14e chasseurs à cheval : 200
8e hussards (effectifs au 16.09 : 120) : 100
9e hussards (effectifs au 16.09 : 470) : 380
11e hussards : 160
Cavalerie nationale de Niort, Angoulême : 20
16e dragons (effectifs au 16.09 : 66 ; absent le 17.10) : 50
Légion du Nord à cheval (4 esc.) : 210
Artillerie : 34 pièces ?
Artillerie volante : 12 pièces ?
Artillerie à pied : 22 pièces ?
Organisation le 11 novembre 1793
Cette Armée de l’Ouest était forte de 16.000 hommes environ :
1- Division Kléber : 7-8.000 hommes
Avant-garde légère Marigny : 1.600 chasseurs à pied et 100 à cheval
Avant-garde et 1ère brigade Marceau : environ 3.000 hommes
2e brigade Canuel : environ 3.000 hommes
2- Division Müller : 7-8.000 hommes
Avant-garde Westermann
Brigade Chabot
Brigade Legros
3- Réserve Klingler : 1.500 hommes
Armée des Côtes de Brest le 8 novembre 1793
(Hors garnisons des îles et troupes embarquées sur des navires)
En cantonnement à Rennes le 08/11/1793 :
14e de ligne : 220 + 22c.
29e de ligne (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 298
39e de ligne : 150
41e de ligne : 87
44e de ligne : 150
72e de ligne : 67
87e de ligne (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 71
106e de ligne : 150 ; avec Tribout à Pontorson le 18.11
109e de ligne : 103
Chasseurs des Ardennes (à Ernée le 2.11) : 230
19e régiment de chasseurs (à Ernée le 2.11) : 200
8e du Calvados (à Ernée le 2.11) : 700
10e de Paris : 500
1er de la réunion (à Ernée le 2.11) : 450
14e de Charente (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 330
6e de la Côte d’Or (à Ernée le 2.11) : 335 + 57c.
7e de Paris : 251
5e des Côtes du Nord : 631 ; sous Amey le 21.11 ?
6e des Côtes du Nord : 730 ; sous Amey le 21.11 ?
4e d’Ille et Vilaine : 720 ; sous Amey le 21.11 ?
2e de l’Eure : 80
3e de Loir et Cher (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 50
1er de Jemmapes (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 109
4e de la Sarthe : 96
3e de Mayenne : 54
31e de la réserve : 35
3e du Lot-et-Garonne : 20
4e de Charente : 20
7e hussards : 54
11e hussards : 17
16e dragons : 28
15e chasseurs à cheval : 157
Dragons de Morlaix : 16
Dragons de Rennes : 20
Dragons de Lorient : 20
Garde Nationale à cheval de Rennes : 16
Garde Nationale à cheval de Laval : 25
Garde Nationale à cheval de Seine et Oise : 41
Gendarmes à cheval : 54
Canonniers de la 2e/ Halle aux blés : 61
Canonniers des 2e et 3e/ Section des 15-20 : 79
Canonniers de la 2e/ Beaurepaire : 84
Canonniers de Josselin : 40
Canonniers de Lamballe : 25
Canonniers de Pontrieux : 26
Canonniers de Dinan : 34
Canonniers de Guingamp : 26
Canonniers de Granville : 26
Canonniers de Fougères : 20
Canonniers de la Cie franche de Paris : 46
Garnison à Rennes le 08/11/1793 :
8e d’artillerie : 168
Garnison à Saint-Malo le 08/11/1793 :
2/44e de ligne : 345 + 27 canonniers
1/92e de ligne : 479
2e de la Seine Inférieure : 163 + 53 canonniers (2 pièces)
7e de la Somme : 282 + 37 canonniers
Détachement du 8e d’artillerie : 73
Canonniers de la 4e/ Section des 15-20 : 63
Garnisons de Brest (Saint-Renan et Lesneven) :
1/4e de ligne : 574
2/106e de ligne : 139
3e des Côtes-du-Nord : 305
4e des Côtes-du-Nord : 239
3e du Morbihan : 403
7e du Calvados : 210
3e de l’Aisne : 458
Détachement du 8e d’artillerie : 70
Cie des vétérans des canonniers républicains : 55
Garnisons de Morlaix et Saint-Pol :
1/77e de ligne : 397
16e dragons : 30
Garnison de Saint-Brieuc :
2/14e de ligne : 391
Garnison à Lorient (et Port-Liberté) :
1 et 2/111e de ligne : 736
1/41e de ligne : 41
Détachement du 15e chasseurs à cheval : 51 + 24
Garnison à Redon :
3e du Loir-et-Cher : 210
Gendarmes : 10
Garnisons de Vannes (et Sarzeau) :
3e du Maine-et-Loire : 239 + 294
Le 13 novembre 1793, Rossignol prend le commandement de l’ensemble des forces destinées à combattre les Vendéens et Chouans en Bretagne : Armées des Côtes de Brest et Armée de l’Ouest qui se réunissent sur Rennes.
Après l’échec devant Granville, les Vendéens reviennent sur leurs pas et vont se retrouver face à cette armée combinée.
Le 10 novembre, le général Vergnes, chef d’Etat-Major de l’armée des Côtes de Brest écrivait qu’il y avait 7.863 hommes à Rennes dont 3 bataillons nouvellement formés (cela correspond aux chiffres plus haut qui donnent 7.951 hommes présents à Rennes le 8 novembre).
Sur ce total, seuls 5.800 pourraient être mis en mouvement, explique Vergnes : de fait, ces 5.800 hommes formeront trois brigades qui participeront aux combats des 18 au 22 novembre :
la brigade d’avant-garde Chambertin, la brigade Amey (dans laquelle on trouve les 3 bataillons nouvellement formés) et la brigade Boucret ; chacune avec un peu moins de 2.000 hommes.
Le lendemain, 11 novembre, Rossignol dit à peu près la même chose : il peut fournir 5.000 hommes qui, ajoutés aux 16.000 de l’Armée de l’Ouest, feront un total de 21.000 hommes. 1.700 hommes avaient été envoyés quelques jours plus tôt, pour garnir Saint-Malo et Cancale.
Il ne resta donc sur Rennes que peu de soldats quand les brigades Chambertin, Amey et Boucret levèrent le camp : 1.700 hommes étaient déjà partis pour Saint-Malo.
On sait aussi que, depuis Brest, Tribout se rendit aussi à Saint-Malo, avec 2.000 hommes : il écrit être parti le 6 de Brest avec 1.500 hommes et être arrivé à Dinan à 18h le 12. Il avait au moins 4 pièces de canon avec lui.
Dans cette zone, se trouvait déjà Thevet Lessert (qui commande les forces du département des Côtes du Nord) : il s’agit sûrement de la garnison notée plus haut.
Tribout avec 4.000 à 4.400 hommes et 14 canons combattra à Pontorson le 21 novembre et y subira une lourde défaite. Un témoignage écrit relate que la population enterra 300 Républicains à Pontorson même. La « division » aux ordres de Tribout était composée de trois éléments : la garnison de Saint-Malo (1.269 fantassins + 253 canonniers) ; les 1.700 hommes environ, venant de Rennes en renforts ; et les 1.500 environ venant de Brest, sous Tribout lui-même : soit environ les 4.400 hommes sus-mentionnés.
Par divers témoignages (trop longs à rapporter), on peut connaître la présence de quelques unités certainement présentes à Pontorson le 18 novembre.
Voilà reconstituée, la force armée sous les ordres de Tribout le 18 novembre à Pontorson :
1- Venant de Brest avec Tribout :
1.532 fantassins + 30 cavaliers et 30 canonniers : 1.600 hommes environ
1/77e de ligne : 397 hommes
2/14e de ligne : 391 hommes
2/106e de ligne : 139 hommes
3e des Côtes-d-Nord : 305 hommes
4e des Côtes-du-Nord : 300 hommes environ*
16e dragons : 30 hommes
4 pièces de canons et 30 canonniers ?
: le 4e des Côtes-du-Nord fait partie des soldats partis avec Tribout de Brest pour Dinan. Dispersé après leur défaite de Pontorson, les effectifs au 12 décembre sont : 133 à Rennes ; 51 à Brest ; 68 aux hôpitaux ; 313 embarqués sur des navires ; 168 « égarés » après la bataille (ils sont avec Rossignol). Comme il y avait 369 hommes présents le 8 novembre à Brest. Si on enlève les 51 restés à Brest et présents le 12 décembre, on peut estimer qu’ils furent environ 300 à partir avec Tribout.
2- Présent sous Thevet Lessert à Saint-Malo :
1.269 fantassins et 253 canonniers : 1.500 hommes environ
2/44e de ligne : 345 + 27 canonniers
1/92e de ligne : 479
2e de la Seine Inférieure : 163 + 53 canonniers (2 pièces)
7e de la Somme : 282 + 37 canonniers
Détachement du 8e d’artillerie : 73
Canonniers de la 4e/ Section des 15-20 : 63
10 canons en tout ?
3- Venant de Rennes : environ 1.700 hommes ?
On obtient 4.800 hommes mais sans doute les unités laissèrent une garnison à Saint-Malo (en particulier les canonniers) : donc sans doute que Tribout avait bien 4.400 hommes sous ses ordres à Pontorson le 18 novembre 1793.
On apprend que la brigade Amey possédait trois bataillons nouvellement formés et qui flanchèrent lors des combats des 20-22 novembre. Or à Rennes, trois unités ont le profil d’unités nouvellement formées : le 5e des Côtes du Nord (631 hommes) ; le 6e des Côtes du Nord (730 hommes) ; et le 4e d’Ille et Vilaine (720 hommes) ; pour un total de 2.081 hommes. Sans doute qu’Amey n’avait que ces trois bataillons sous ses ordres (avec quelques canons et quelques cavaliers ?).
Pour les brigades Chambertin et Boucret, c’est la grande inconnue comme pour les 1.700 soldats envoyés à Saint-Malo.
J'avance dans le temps et la chronologie de la virée de Galerne et suis arrivé à l'après-Entrammes et l'après-Granville. J'ai essayé de reconstituer les forces républicaines à ce moment-là; celles qui interviendront à Pontorson le 18 novembre et à Dol-Antrain les 21-22 novembre. Il y a beaucoup de lacunes. J'espère que vous pourrez en résoudre beaucoup !
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Armée Combinée de l’Ouest et des Côtes-de-Brest
(Combats des 18 au 22 nov. 1793, région de Dol-Pontorson)
Armée de l’Ouest (effectifs supposés le 18 novembre 1793)
Infanterie : 14.010 hommes
Infanterie de ligne : 1.350
Détachement du 13e de ligne (47 h.) (M) : 20
32e de ligne (242 h.) : 140
34e de ligne (240 h.) : 230
Détachement du 60e de ligne : 20
62e de ligne (337 h.) (M) : 260
82e de ligne (217 h.) (M) : 160
109e de ligne (effectifs au 4.10 : 603 h.) : 520
Infanterie légère et équivalent : 1.420 + 480 gendarmes + 550 légion du Nord
Légion des Francs, à pied (349 h.) : 220
Chasseurs de Cassel (434 h.) (M) : 220
Chasseurs de la Côte d'Or, de la Charente et détachement 7e légère (238 h.) (M) : 110
1er B. Chasseurs républicains (143 h.) (M) : 100
Chasseurs de Saône-et-Loire (144 h.) (M) : 110
1er B. des chasseurs de la Manche (428 h. le 4 octobre) : 330
23e Chasseurs à pied (effectifs au 16.09 : 253) (93) : 200
Chasseurs bons tireurs de l’Oise (231 le 07.07) (92) : 130
35e D. de gendarmerie (« les vainqueurs de la Bastille ») (425 f. le 16.09) (92) : 320
36e Division de gendarmerie (effectifs au 16.09 : 226) (93) : 160
Légion du Nord à pied (2 B. de Chasseurs) : 550
Grenadiers : 1.570
Grenadiers de Blosse (17 Cies : 5 de ligne et 12 de garde nationale) (1.073 h. le 04.10) : 700
Grenadiers des 37e, 60e, 84e, 88e de ligne (149 h.) (M) : 110
1er Bataillon de Grenadiers (de Rhône et Loire) (563 h.) (M) : 310
2e Bataillon de Grenadiers (de l’Ardèche) (726 h.) (M) : 400
Détachement des grenadiers du 14e juillet (61 h. le 4 octobre) : 50
Volontaires : 8.640
4e B. de l’Aube (effectifs au 16.09 ; à 2 Cies) : 155) (93) : 110
4e Bataillon du Calvados (244 h.) (M) : 180
6e Bataillon du Calvados (245 h.) (M) : 180
3e B. de Charente-inférieure (dit de Saint-Jean d’Angély) (298 le 07.07) (92) : 160
24e B. de la Charente (593 le 07.07) (93) : 280
25e B. de la Charente (421 le 07.07) (93) : 200
4e (bis ?) B. de la Dordogne (329 le 07.07) : 200
5e Bataillon de l'Eure et 2e de Seine-et-Oise (608 h.) (M) : 460
4e B. de l’Hérault (441 le 07.07) : 250
2e B. du Jura et 3e de la Nièvre (sous Travot) (432 h.) (M) : 220
9e Bataillon du Jura (426 h.) (M) : 330
4e B. du Loiret (400 h. le 07.07) : 220
B. du Bas-Rhin dit de l’Union (196 h. le 07.07) (93) : 110
4e Bataillon du Haut-Rhin (372 h.) (M) : 200
2e Bataillon de la Haute-Saône (255 h.) (M) : 160
9e Bataillon de la Haute-Saône (378 h.) (M) : 310
10e Bataillon de la Haute-Saône (183 h.) (M) : 140
11e Bataillon de la Haute-Saône (230 h.) (M) : 180
12e Bataillon de la Haute-Saône (278 h.) (M) : 230
8e B. de Seine inférieure (939 h. le 4 octobre) : 760
B. de Partenay (6e B. des Deux-Sèvres) (548 le 07.07) (93) : 280
7e et 13e Bataillons des Vosges (337 h.) (M) : 190
8e Bataillon des Vosges (153 h.) (M) : 120
1er B. des Fédérés Nationaux (205 h.) : 150
1er des Amis de la République (200 h. ?) (M) : 150
2e des Amis de la République (237 h.) (M) : 170
2e B. de Saint-Amand (effectifs au 16.09 : 108) (93) : 80
2e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 261) : 170
5e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 270) : 210
6e B. de la formation d’Orléans (677 le 07.07) : 290
7e B. de la formation d’Orléans (664 le 07.07) : 340
8e B. de la formation d’Orléans (721 le 07.07) : 340
9e B. de la formation d’Orléans (675 le 07.07 ; 438 le 10.10) : 290
10e B. de la formation d’Orléans (641 le 07.07) : 340
12e B. de la formation d’Orléans (659 h. le 07.07) : 290
15e formation d’Orléans (effectifs au 16.09 : 460) : 350
Cavalerie : 1.380 hommes
Légion des Francs, à cheval (37 h.) (M) : 20
Chasseurs à Cheval (263 h.) (M) (10e ? non) : 240
14e chasseurs à cheval : 200
8e hussards (effectifs au 16.09 : 120) : 100
9e hussards (effectifs au 16.09 : 470) : 380
11e hussards : 160
Cavalerie nationale de Niort, Angoulême : 20
16e dragons (effectifs au 16.09 : 66 ; absent le 17.10) : 50
Légion du Nord à cheval (4 esc.) : 210
Artillerie : 34 pièces ?
Artillerie volante : 12 pièces ?
Artillerie à pied : 22 pièces ?
Organisation le 11 novembre 1793
Cette Armée de l’Ouest était forte de 16.000 hommes environ :
1- Division Kléber : 7-8.000 hommes
Avant-garde légère Marigny : 1.600 chasseurs à pied et 100 à cheval
Avant-garde et 1ère brigade Marceau : environ 3.000 hommes
2e brigade Canuel : environ 3.000 hommes
2- Division Müller : 7-8.000 hommes
Avant-garde Westermann
Brigade Chabot
Brigade Legros
3- Réserve Klingler : 1.500 hommes
Armée des Côtes de Brest le 8 novembre 1793
(Hors garnisons des îles et troupes embarquées sur des navires)
En cantonnement à Rennes le 08/11/1793 :
14e de ligne : 220 + 22c.
29e de ligne (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 298
39e de ligne : 150
41e de ligne : 87
44e de ligne : 150
72e de ligne : 67
87e de ligne (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 71
106e de ligne : 150 ; avec Tribout à Pontorson le 18.11
109e de ligne : 103
Chasseurs des Ardennes (à Ernée le 2.11) : 230
19e régiment de chasseurs (à Ernée le 2.11) : 200
8e du Calvados (à Ernée le 2.11) : 700
10e de Paris : 500
1er de la réunion (à Ernée le 2.11) : 450
14e de Charente (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 330
6e de la Côte d’Or (à Ernée le 2.11) : 335 + 57c.
7e de Paris : 251
5e des Côtes du Nord : 631 ; sous Amey le 21.11 ?
6e des Côtes du Nord : 730 ; sous Amey le 21.11 ?
4e d’Ille et Vilaine : 720 ; sous Amey le 21.11 ?
2e de l’Eure : 80
3e de Loir et Cher (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 50
1er de Jemmapes (avec Olagnier à Craon le 27.10) : 109
4e de la Sarthe : 96
3e de Mayenne : 54
31e de la réserve : 35
3e du Lot-et-Garonne : 20
4e de Charente : 20
7e hussards : 54
11e hussards : 17
16e dragons : 28
15e chasseurs à cheval : 157
Dragons de Morlaix : 16
Dragons de Rennes : 20
Dragons de Lorient : 20
Garde Nationale à cheval de Rennes : 16
Garde Nationale à cheval de Laval : 25
Garde Nationale à cheval de Seine et Oise : 41
Gendarmes à cheval : 54
Canonniers de la 2e/ Halle aux blés : 61
Canonniers des 2e et 3e/ Section des 15-20 : 79
Canonniers de la 2e/ Beaurepaire : 84
Canonniers de Josselin : 40
Canonniers de Lamballe : 25
Canonniers de Pontrieux : 26
Canonniers de Dinan : 34
Canonniers de Guingamp : 26
Canonniers de Granville : 26
Canonniers de Fougères : 20
Canonniers de la Cie franche de Paris : 46
Garnison à Rennes le 08/11/1793 :
8e d’artillerie : 168
Garnison à Saint-Malo le 08/11/1793 :
2/44e de ligne : 345 + 27 canonniers
1/92e de ligne : 479
2e de la Seine Inférieure : 163 + 53 canonniers (2 pièces)
7e de la Somme : 282 + 37 canonniers
Détachement du 8e d’artillerie : 73
Canonniers de la 4e/ Section des 15-20 : 63
Garnisons de Brest (Saint-Renan et Lesneven) :
1/4e de ligne : 574
2/106e de ligne : 139
3e des Côtes-du-Nord : 305
4e des Côtes-du-Nord : 239
3e du Morbihan : 403
7e du Calvados : 210
3e de l’Aisne : 458
Détachement du 8e d’artillerie : 70
Cie des vétérans des canonniers républicains : 55
Garnisons de Morlaix et Saint-Pol :
1/77e de ligne : 397
16e dragons : 30
Garnison de Saint-Brieuc :
2/14e de ligne : 391
Garnison à Lorient (et Port-Liberté) :
1 et 2/111e de ligne : 736
1/41e de ligne : 41
Détachement du 15e chasseurs à cheval : 51 + 24
Garnison à Redon :
3e du Loir-et-Cher : 210
Gendarmes : 10
Garnisons de Vannes (et Sarzeau) :
3e du Maine-et-Loire : 239 + 294
Le 13 novembre 1793, Rossignol prend le commandement de l’ensemble des forces destinées à combattre les Vendéens et Chouans en Bretagne : Armées des Côtes de Brest et Armée de l’Ouest qui se réunissent sur Rennes.
Après l’échec devant Granville, les Vendéens reviennent sur leurs pas et vont se retrouver face à cette armée combinée.
Le 10 novembre, le général Vergnes, chef d’Etat-Major de l’armée des Côtes de Brest écrivait qu’il y avait 7.863 hommes à Rennes dont 3 bataillons nouvellement formés (cela correspond aux chiffres plus haut qui donnent 7.951 hommes présents à Rennes le 8 novembre).
Sur ce total, seuls 5.800 pourraient être mis en mouvement, explique Vergnes : de fait, ces 5.800 hommes formeront trois brigades qui participeront aux combats des 18 au 22 novembre :
la brigade d’avant-garde Chambertin, la brigade Amey (dans laquelle on trouve les 3 bataillons nouvellement formés) et la brigade Boucret ; chacune avec un peu moins de 2.000 hommes.
Le lendemain, 11 novembre, Rossignol dit à peu près la même chose : il peut fournir 5.000 hommes qui, ajoutés aux 16.000 de l’Armée de l’Ouest, feront un total de 21.000 hommes. 1.700 hommes avaient été envoyés quelques jours plus tôt, pour garnir Saint-Malo et Cancale.
Il ne resta donc sur Rennes que peu de soldats quand les brigades Chambertin, Amey et Boucret levèrent le camp : 1.700 hommes étaient déjà partis pour Saint-Malo.
On sait aussi que, depuis Brest, Tribout se rendit aussi à Saint-Malo, avec 2.000 hommes : il écrit être parti le 6 de Brest avec 1.500 hommes et être arrivé à Dinan à 18h le 12. Il avait au moins 4 pièces de canon avec lui.
Dans cette zone, se trouvait déjà Thevet Lessert (qui commande les forces du département des Côtes du Nord) : il s’agit sûrement de la garnison notée plus haut.
Tribout avec 4.000 à 4.400 hommes et 14 canons combattra à Pontorson le 21 novembre et y subira une lourde défaite. Un témoignage écrit relate que la population enterra 300 Républicains à Pontorson même. La « division » aux ordres de Tribout était composée de trois éléments : la garnison de Saint-Malo (1.269 fantassins + 253 canonniers) ; les 1.700 hommes environ, venant de Rennes en renforts ; et les 1.500 environ venant de Brest, sous Tribout lui-même : soit environ les 4.400 hommes sus-mentionnés.
Par divers témoignages (trop longs à rapporter), on peut connaître la présence de quelques unités certainement présentes à Pontorson le 18 novembre.
Voilà reconstituée, la force armée sous les ordres de Tribout le 18 novembre à Pontorson :
1- Venant de Brest avec Tribout :
1.532 fantassins + 30 cavaliers et 30 canonniers : 1.600 hommes environ
1/77e de ligne : 397 hommes
2/14e de ligne : 391 hommes
2/106e de ligne : 139 hommes
3e des Côtes-d-Nord : 305 hommes
4e des Côtes-du-Nord : 300 hommes environ*
16e dragons : 30 hommes
4 pièces de canons et 30 canonniers ?
: le 4e des Côtes-du-Nord fait partie des soldats partis avec Tribout de Brest pour Dinan. Dispersé après leur défaite de Pontorson, les effectifs au 12 décembre sont : 133 à Rennes ; 51 à Brest ; 68 aux hôpitaux ; 313 embarqués sur des navires ; 168 « égarés » après la bataille (ils sont avec Rossignol). Comme il y avait 369 hommes présents le 8 novembre à Brest. Si on enlève les 51 restés à Brest et présents le 12 décembre, on peut estimer qu’ils furent environ 300 à partir avec Tribout.
2- Présent sous Thevet Lessert à Saint-Malo :
1.269 fantassins et 253 canonniers : 1.500 hommes environ
2/44e de ligne : 345 + 27 canonniers
1/92e de ligne : 479
2e de la Seine Inférieure : 163 + 53 canonniers (2 pièces)
7e de la Somme : 282 + 37 canonniers
Détachement du 8e d’artillerie : 73
Canonniers de la 4e/ Section des 15-20 : 63
10 canons en tout ?
3- Venant de Rennes : environ 1.700 hommes ?
On obtient 4.800 hommes mais sans doute les unités laissèrent une garnison à Saint-Malo (en particulier les canonniers) : donc sans doute que Tribout avait bien 4.400 hommes sous ses ordres à Pontorson le 18 novembre 1793.
On apprend que la brigade Amey possédait trois bataillons nouvellement formés et qui flanchèrent lors des combats des 20-22 novembre. Or à Rennes, trois unités ont le profil d’unités nouvellement formées : le 5e des Côtes du Nord (631 hommes) ; le 6e des Côtes du Nord (730 hommes) ; et le 4e d’Ille et Vilaine (720 hommes) ; pour un total de 2.081 hommes. Sans doute qu’Amey n’avait que ces trois bataillons sous ses ordres (avec quelques canons et quelques cavaliers ?).
Pour les brigades Chambertin et Boucret, c’est la grande inconnue comme pour les 1.700 soldats envoyés à Saint-Malo.