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1812. Malo-Jaroslawetz, la "bataille des Italiens"

MessagePublié: 22 Oct 2012, 23:21
par MANÉ Diégo
Voici deux siècles jour pour jour, le 23 octobre 1812, se réunissaient les conditions qui le lendemain verraient se livrer la plus terrible de toutes les batailles où participèrent en majorité des Italiens, même si beaucoup le firent sous l'uniforme français, à tel point que la "bataille des Italiens" est le sous-titre de l'article que je vous propose de découvrir ici :

http://www.planete-napoleon.com/docs/18 ... lawetz.pdf

Il s'agit d'un texte italien dont j'ai spécialement traduit pour vous le relatif à la bataille de Malo-Jaroslawetz du 24 octobre 1812, qui est aussi l'une des plus belles victoires du Prince Eugène qui sut "nourrir" le combat tout en économisant ses moyens, tenant ainsi la dragée haute à la plus grande partie de l'armée russe de Kutusov.

Diégo Mané

Re: 1812. Malo-Jaroslawetz, la "bataille des Italiens"

MessagePublié: 23 Oct 2012, 09:18
par MELCHIOR Thierry
Bonjour Diégo et merci pour cette traduction très intéressante. :)

J'avais lu –je ne sais plus où – que Delzons avait reçu un ordre de Napoléon lui indiquant de partir tôt (une heure du matin je crois) pour prendre et dépasser Malo-Jaroslawetz afin d'assurer le débouché de toute l'armée.
Delzons prit sur lui de faire partir sa division plus tard (quatre heures il me semble), de fait il arriva après les Russes et fit tout pour réparer son « erreur » (on ne désobéit pas à l'Empereur) jusqu'à chercher la mort au premier rang.

Re: 1812. Malo-Jaroslawetz, la "bataille des Italiens"

MessagePublié: 28 Oct 2012, 14:36
par MANÉ Diégo
Oui, Thierry,

Nous avons les mêmes lectures, au même endroit, c'est-à-dire "je ne sais plus où", j'ai lu pareil que Delzons avait "fauté" "à la française", soit le réveil tardif.

Napoléon aurait dit, en substance, "voilà ce que c'est que de perdre une heure"... sous-entendu on perd la bataille, où en l'occurrence la campagne, même en ayant gagné la bataille, mais pas celle qu'avait voulue le chef.

Cette bataille fut pour les Russes une défaite tactique, qui se transforma en victoire stratégique lorsque Napoléon, au lieu de persister dans sa marche sur Kalouga, y renonça.

Diégo Mané