Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Tous les sujets relatifs aux guerres de la Révolution et de l'Empire (1792-1815) ont leur place ici. Le but est qu'il en soit débattu de manière sérieuse, voire studieuse. Les questions amenant des développements importants ou nouveaux pourront voir ces derniers se transformer en articles "permanents" sur le site.

Modérateur: MANÉ John-Alexandre

Les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815

Messagepar MANÉ Diégo sur 03 Nov 2025, 10:40

Je poursuis la mise en ligne du fantastique travail de Jean-Marc Boisnard par cette fois les meilleurs des meilleurs, j'ai nommé les Grenadiers à pied de la Garde impériale en 1815, en commençant par leurs illustres chefs, les généraux Friant et Roguet, accompagnés de leurs aides de camp.

CORPS DES GRENADIERS À PIED DE LA GARDE IMPÉRIALE EN 1815

Le Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale est reformé suite au décret du 08/04/1815 à partir des 1er et 2ème régiments de Grenadiers à pied de l'ancienne Garde Impériale, du régiment de Fusiliers-Grenadiers de l'ancienne Garde Impériale, du bataillon d'Instruction de l'ancienne Garde Impériale qui sont dissous le 19/04 pour reformer trois régiments de Grenadiers à pied. L'état-major général comprend un colonel, un colonel en second et un porte-Aigle, un capitaine quartier-maître, un capitaine d'habillement, un lieutenant d'habillement, un maître-tailleur, un maître cordonnier, un maître guêtrier, 32 musiciens et un chef de musique.

Chaque régiment comprend un major, deux chefs de bataillon, deux capitaines adjudant-majors, deux lieutenants adjudant-majors, un lieutenant officier payeur, un chirurgien major, deux assistants chirurgiens, un vaguemestre, un tambour-major, un caporal tambour et un maître armurier.
Chaque Cie comprend un capitaine, un lieutenant en premier, un lieutenant en second, un sergent-major, 4 sergents, un fourrier, 8 caporaux, 3 tambours, deux sapeurs et 128 grenadiers.
D'après Waterloo : étude de la campagne de 1815 par Édouard Louis Joseph Melchior de La Tour d'Auvergne : 4140 grenadiers à pied.

D'après La sabretache-1905-page 36 : 4250 grenadiers à pied.
D'après Armies at Waterloo de Scott Bowden : 138 officiers et 3917 sous-officiers et soldats soit 4055 hommes.

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ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
COLONEL-COMMANDANT LIEUTENANT-GÉNÉRAL Comte Louis FRIANT
AIDES-DE-CAMP
CHEF DE BATAILLON Courrèges
LIEUTENANT EN PREMIER Simon Joseph L'ELEU DELMÉ
Danis

COLONEL EN SECOND LIEUTENANT-GÉNÉRAL Comte François ROGUET
AIDES-DE-CAMP
CAPITAINE Louis Auguste GILLET de KERVEGUEN
LIEUTENANT Michel Jules PLANTIN
LIEUTENANT Côme Damien Simon NICOLAS

CHEF D'ÉTAT-MAJOR
CHEF DE BATAILLON Baron Jean François FRIANT

QUARTIER-MAÎTRE TRÉSORIER DES GRENADIERS À PIED au dépôt CAPITAINE Michel VILLEMEREUX

ADJUDANT D'HABILLEMENT DES GRENADIERS À PIED au dépôt CAPITAINE Étienne Pierre DINGREMONT

SOUS-ADJUDANT D'HABILLEMENT DES GRENADIERS À PIED au dépôt LIEUTENANT EN PREMIER Claude Emmanuel BORNE

QUARTIER-MAÎTRE DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE au dépôt CAPITAINE Charles Simon BOURGEOIS

QUARTIER-MAÎTRE ADJOINT DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE au dépôt LIEUTENANT Joseph Antoine Marie MARTELLI-LEONARDI

ADJUDANT D'HABILLEMENT DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE au dépôt CAPITAINE François MOSNIER-CHAPELLE

SOUS-ADJUDANT D'HABILLEMENT DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE au dépôt
SOUS-LIEUTENANT Robert Adrien BOUMARD
SOUS-LIEUTENANT Adrien GRIVOT

MUSIQUE DU CORPS DES GRENADIERS À PIED

MAÎTRES OUVRIERS

Tableau récapitulatif des effectifs des Grenadiers à pied de la Garde

D'après les registres matricules du SHD, série GR 20 YC 13 et 14, qui comportent 4998 matricules dont :

4 Morts à la première Restauration : N° 272, 584, 1133, 1439

10 Rayés pour longue absence à la première Restauration : N° 372, 418, 487, 496, 645, 862, 985, 1072, 1084, 1443

35 Désertés leur poste à la première Restauration : N° 155, 191, 229, 448, 453, 566, 701, 738, 758, 795, 1015, 1031, 1048, 1102, 1147, 1152, 1158, 1165, 1187, 1194, 1227, 1304, 1594, 1631, 1640, 1648, 1827, 1852, 1925, 1965, 1966, 1967, 2022, 2023, 2075

156 Congédiés ou renvoyés comme étrangers ou comme conscrits de 1815 à la première Restauration : N° 6, 11, 12, 17, 18, 19, 22, 29, 32, 45, 51, 73, 74, 80, 86, 93, 96, 97, 103, 119, 121, 141, 146, 156, 218, 219, 235, 251, 263, 264, 265, 269, 278, 320, 348, 363, 365, 379, 389, 452, 480, 500, 511, 512, 518, 527, 543, 551, 553, 563, 565, 571, 592, 713, 727, 754, 756, 760, 764, 789, 794, 802, 805, 806, 838, 861, 874, 885, 909, 926, 942, 953, 993, 1060, 1067, 1089, 1125, 1182, 1192, 1197, 1228, 1239, 1241, 1253, 1264, 1284, 1327, 1342, 1372, 1389, 1396, 1402, 1421, 1429, 1452, 1477, 1502, 1503, 1506, 1552, 1553, 1566, 1572, 1610, 1612, 1620, 1622, 1637, 1642, 1658, 1683, 1684, 1686, 1688, 1691, 1696, 1707, 1717, 1731, 1740, 1741, 1751, 1758, 1761, 1765, 1770, 1784, 1785, 1787, 1789, 1790, 1792, 1793, 1809, 1815, 1836, 1848, 1853, 1869, 1879, 1884, 1887, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2019, 2020, 2021, 2050, 2051, 2070, 2154

3 Chassés de leur Cie pour divers délits : N° 646, 1991, 4370

58 à l'hôpital ou en convalescence : N° 136, 147, 176, 215, 270, 301, 352, 353, 624, 626, 636, 637, 699, 723, 757, 834, 899, 900, 903, 1019, 1020, 1027, 1093, 1094, 1208, 1261, 1289, 1335, 1420, 1579, 1671, 1856, 2177, 2182, 2194, 2265, 2271, 2461, 2654, 2698, 2752, 2778, 2813, 2815, 2820, 2853, 2876, 2903, 2964, 3139, 3489, 3641, 3665, 3704, 3883, 3890, 4149, 4181

19 désertés leur poste aux Cent-Jours : N° 332, 662, 761, 1300, 1824, 1924, 2044, 2049, 2200, 2203, 2221, 2482, 2514, 2524, 2579, 2588, 3189, 3985, 4454

46 rayés pour longue absence aux Cent-Jours : N° 150, 165, 210, 338, 345, 397, 399, 444, 462, 469, 472, 503, 559, 771, 787, 811, 812, 813, 828, 852, 877, 891, 894, 907, 910, 930, 955, 960, 978, 983, 1000, 1026, 1041, 1112, 1130, 1163, 1166, 1196, 1285, 1286, 1287, 1306, 1375, 1434, 1446, 2455

19 congédiés ou retraités aux Cent-Jours : N° 239, 394, 416, 490, 531, 616, 843, 1440, 1995, 2079, 2153, 2400, 2472, 2502, 3279, 3634, 3790, 4011, 4395

89 passés dans un autre Corps : N° 1, 2, 3, 4, 31, 56, 164, 178, 237, 238, 260, 298, 317, 374, 538, 673, 883, 951, 975, 1230, 1426, 1453, 1480, 1490, 1526, 1531, 1532, 1554, 1657, 1728, 1775, 1825, 1840, 1866, 1871, 1893, 1909, 1918, 1946, 1948, 1962, 1977, 2015, 2105, 2159, 2208, 2227, 2229, 2241, 2277, 2279, 2300, 2355, 2359, 2408, 2444, 2492, 2519, 2592, 2593, 2615, 2619, 2620, 2742, 2747, 2860, 2863, 2864, 2866, 2874, 2886, 2887, 2958, 2961, 2963, 2993, 3286, 3456, 4012, 4098, 4826, 4827, 4832, 4835, 4836, 4837, 4840, 4841, 4842

55 double emploi : N° 33, 50, 160, 240, 244, 431, 601, 840, 1350, 1374, 1457, 1458, 1459, 1460, 1461, 1462, 1463, 1464, 1465, 1470, 1667, 1668, 1682, 1876, 2003, 2517, 2573, 2584, 2737, 2738, 2865, 2880, 2884, 2952, 2957, 3370, 3483, 3803, 4017, 4258, 4320, 4321, 4433, 4494, 4562, 4691, 4849, 4984, 4986, 4987, 4988, 4989, 4990, 4992, 4993

2 décédés aux Cent-Jours avant l'entrée en campagne : N° 256, 1675

107 restés au dépôt : N° 24, 47, 48, 52, 53, 285, 312, 575, 615, 649, 1087, 2214, 2314, 4205, 4387, 4388, 4396, 4397, 4405, 4426, 4441, 4443, 4453, 4492, 4721, 4723, 4784, 4819, 4879, 4882, 4883, 4884, 4891, 4892, 4893, 4894, 4907, 4911, 4912, 4913, 4914, 4916, 4917, 4918, 4920, 4921, 4922, 4924, 4925, 4926, 4927, 4928, 4929, 4930, 4931, 4932, 4933, 4934, 4935, 4936, 4937, 4938, 4939, 4940, 4941, 4942, 4943, 4944, 4945, 4946, 4947, 4948, 4949, 4950, 4951, 4952, 4953, 4954, 4955, 4956, 4957, 4958, 4959, 4960, 4961, 4962, 4963, 4964, 4965, 4966, 4967, 4968, 4969, 4970, 4971, 4972, 4973, 4974, 4975, 4976, 4977, 4978, 4979, 4980, 4981, 4985, 4995

4 rayés car portés par erreur : N° 1170, 1454, 2209, 2572

100 matricules manquant du 4591 au 4690 par erreur de numérotation du registre

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ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL

COLONEL-COMMANDANT
LIEUTENANT-GÉNÉRAL
Comte Louis FRIANT

Né le 18/09/1758 à Villers-Morlancourt (Somme), fils de Pierre (cirier) et de Marguerite Quequet.
Mort le 24/06/1829 à Seraincourt (Seine-et-Oise).

Destiné à suivre la profession de son père, il est en apprentissage à Amiens quand il décide de s'engager dans le régiment des Gardes Françaises le 09/02/1781 où il devient grenadier le 11/07 suivant et caporal de grenadiers le 01/07/1782 puis instructeur du dépôt par la suite. Ne voyant pas d'évolution dans sa carrière militaire, il achète son congé le 07/02/1787 et ce n'est qu'à la Révolution qu'il reprend du service comme volontaire dans la garde nationale parisienne le 04/09/1789 avec le grade de caporal-fourrier. Congédié à la dissolution de son Corps le 31/12/1791 et passé en qualité d'adjudant-major au 9ème Bataillon des volontaires de Paris, dit “bataillon de l’Arsenal” dont son détachement part pour les frontières le 11/09/1792, il en est élu lieutenant-colonel en premier le 23/09 et rejoint l'Armée de la Moselle pour combattre le 12/08 à l'abbaye d'Orval, les 08 et 09 frimaire an II (28 et 29/11/1793) à Kaiserslautern, les 05 et 06 nivôse suivant (25 et 26/12) à Landau et Lauterbourg, ayant été blessé d'une balle à la jambe gauche devant Wissembourg le 26 frimaire (16/12).

Poursuivant la campagne, il passe à la 181ème demi-brigade de Bataille le 11 germinal (31/03/1794) et se trouve le 28 germinal (14/04/1794) au combat d'Arlon, le 21 prairial (09/06) au siège de Charleroi et le 08 messidor (26/06) à la bataille de Fleurus. Nommé aux fonctions de chef d’état-major du général Schérer en messidor (07/1794), le général Championnet le remarque et lui donne le commandement de l'avant-garde de sa division pour livrer bataille devant Gembloux et Herstal près de Liège ce qui le fait repérer par le général en chef Jourdan qui le promeut provisoirement général de brigade le 16 thermidor (03/08/1794) à l'âge de 35 ans et après 10 ans et 10 mois de services, pour servir dans la division du général Müller dont il prend provisoirement la tête le 26 thermidor (13/08). Il est ainsi aux sièges de Maastricht le 18 vendémiaire an III (09/10/1794) et de Luxembourg le 19 prairial suivant (07/06/1795), son grade de général de brigade étant validé par le Comité de Salut Public le 25 prairial (13/06).

Placé comme commandant de la place de Luxembourg le 16 frimaire an IV (07/12/1795), il est nommé au commandement militaire du département des Forêts le 12 pluviôse suivant (01/02/1796) puis doit rejoindre l'Armée du Rhin-et-Moselle le 1er germinal suivant (21/03) mais passe à celle de Sambre-et-Meuse et participe au passage du Rhin le 10 messidor (28/06). Après avoir protégé la retraite des troupes se retirant de Mayence alors qu'il se trouve sous les ordres du général Bernadotte, il accompagne ce dernier en Italie en nivôse an V (janvier 1797). Il y combat au passage du Tagliamento le 26 ventôse (16/03/1797) et à la prise de Gradisca deux jours plus tard et prend la tête de la 5ème brigade de la 3ème division d'infanterie de l'Armée d'Italie le 25 prairial (14/06).

Affecté à l'Armée d'Angleterre le 23 nivôse an VI (12/01/1798), il est appelé à faire partie de l'Armée d'Orient le 15 ventôse (05/03). Il se signale aux journées de Chebreiss et des Pyramides à la tête de la 2ème brigade de la 1ère division d'infanterie du général Desaix depuis le 05 messidor (23/06) puis à la bataille de Sediman le 17 vendémiaire an VII (08/10/1798) et au combat de Samanhout le 03 nivôse (23/12) toujours sous les ordres de Desaix. Il est encore à Aboumalah le 03 ventôse (21/02/1799) et à Souhama où il défait Mourad Bey. Après le départ du général Bonaparte, le général en chef Kléber le nomme provisoirement général de division le 18 fructidor an VII (04/09) à presque 41 ans et après 16 ans de services. Il se distingue encore à Héliopolis le 29 ventôse an VIII (20/03/1800), à la prise de Belbeis, à celle de Boulâq le 25 germinal (15/04), et à celle du Caire, alors en pleine insurrection, le 28 du même mois (18/04). Il obtient ensuite le commandement des provinces d'Attiehbeli et de Gizeh puis celles de Rosette et d'Alexandrie après la mort de Kléber. Le Premier Consul le confirme dans son grade de général de division le 19 fructidor an VIII (06/09/1800) et c'est encore lui qui tente d'empêcher les Anglais de débarquer à Aboukir le 17 ventôse an IX (08/03/1801).

Après la bataille de Canope et la capitulation d'Alexandrie, il rentre en France où il est fait inspecteur-général d'infanterie par le Premier Consul, poste qu'il remplit pendant deux ans. Puis, au camp de Bruges le 11 fructidor an XI (29/08/1803), il prend le commandement des divisions qui y sont réunies. Nommé Membre et Grand-Officier de la Légion d'honneur les 19 frimaire (11/12/1803) et 25 prairial an XII (14/06/1804), il reçoit, le 11 fructidor an XIII (29/08/1805), le commandement de la 2ème division du IIIème Corps du Maréchal Davout pour la campagne d'Autriche de l'an XIV. Par une marche exceptionnelle de 112 kilomètres en 44 heures, sa division peut participer à la bataille d’Austerlitz et contenir à elle seule les forces russes à l'extrême droite du champ de bataille, où il perd quatre chevaux tués sous lui dans cette affaire. Pour cet acte, il est fait Grand-Aigle de la Légion d’honneur le 06 nivôse an XIV (27/12/1805). Il se distingue ensuite à toutes les campagnes du IIIème Corps de Davout contre la Prusse en 1806 et en Pologne en 1807, notamment aux batailles d'Auerstedt le 14/10, de Golymin le 26/12 et d'Eylau où il est blessé d'un coup de feu au côté droit le 08/02/1807. Nommé Commandant de l'Ordre de la Couronne de fer le 04/03/1806 et créé Comte de l’Empire le 19/03/1808 avec lettres patentes du 05/10 suivant, il participe à la campagne d'Autriche, se trouvant aux batailles de Thann le 19/04, d’Eckmühl, de Ratisbonne et de Wagram où il est à nouveau blessé d'un éclat d'obus à l'épaule le 06/07.

Parti occuper la Poméranie suédoise le 26/01/1812, l'Empereur l'attache pour l’expédition de Russie au Ier Corps de Davout, à la tête de la 2ème division d'infanterie le 01/04. Le 17/08, il concourt au succès de la prise de Smolensk où il est blessé d'une balle à la jambe droite et se voit confier le commandement des Grenadiers à pied de la Garde Impériale à la place du général Dorsenne le 07/08. Le 07/09, il est à La Moskova où il reçoit deux blessures, l'une à la poitrine et l'autre à la cuisse et doit céder son commandement au général Ricard avant d'être rapatrié en France où il arrive le 11/01/1813. Remis de ses blessures en juin 1813, l'Empereur lui confie la 4ème division de la Jeune Garde puis le replace à la tête des Grenadiers à pied le 29/07, avec lesquels il participe aux batailles de Dresde les 27 et 28/08, de Leipzig le 18/10 et de Hanau le 30/10. Revenu en France en 1814, il se trouve aux batailles de Rouvré le 24/01, de Champaubert, de Montmirail, de Vauchamps, de Craonne, de Laon, de Reims et d'Arcis-sur-Aube.

Après l'abdication de l'Empereur, il fait sa soumission au Roi qui le crée Chevalier de Saint-Louis le 01/06/1814, et le met à la tête du Corps des Grenadiers à pied de France en garnison à Metz le 18/07.
Au retour de l'Empereur, il se rallie à lui l'un des premiers et retrouve ses fonctions de colonel en premier des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 21/03 puis est nommé Pair de France le 02/06. Il participera activement à la campagne de Belgique et recevra sa dernière blessure, un coup de feu à la main, à la bataille de Mont-Saint-Jean le 18/06. À la seconde Restauration, il sera admis à la retraite le 04/09/1815, sera témoin au procès du Maréchal Ney qu'il n'aura pas côtoyé, et se retirera dans son domaine de Gaillonet, commune de Seraincourt.

(d'après Fastes de la Légion d'honneur-Tome III-page 231, souvenir-davout.com, Biographie des célébrités militaires..., napoleon.gery.pl, La sabretache-1929-page 187 et suivantes, darnault-mil.com, Vie militaire du lieutenant-général comte Friant par le comte Friant, son fils, Dictionnaire biographique des généraux...-G. Six-Tome I-pages 471 et 472, Tableaux par Corps et par batailles des officiers tués...-Martinien-page 16)


3 AIDES-DE-CAMP

CHEF DE BATAILLON
Courrèges
Né le à Oloron-Sainte-Marie ? (Basses-Pyrénées)
Mort le
Lieutenant au 15ème Léger avant sa nomination comme aide-de-camp du général Friant le 10/06/1812.
À la Grande Armée pour la campagne de Russie de cette année, il est fait capitaine le 08/10 et revient de la retraite de Moscou pour participer à la campagne de Saxe de 1813, recevant la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 16/08. En 1814, il combat lors de la campagne de France et se trouve promu au grade de chef de bataillon le 22/01 à l'âge de À la première Restauration, il garde son poste auprès du général Friant.
Aux Cent-Jours, il garde son poste de chef de bataillon aide-de-camp du général Friant et fera la campagne de Belgique de juin 1815.
(d'après Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 251, État général de la Légion d'honneur depuis son origine...-Tome 1-page 195)

LIEUTENANT EN PREMIER
Simon Joseph L'ELEU DELMÉ
Né le 24/03/1779 à Laon (Aisne), fils de Claude Antoine (avocat et bailli du chapitre de la cathédrale de Laon) et de Jeanne Reine Ferdinande Perin de Touly. Mort le 29/12/1842 à Orléans (Loiret).
Il entre au service comme cavalier au 4ème Hussards le 24 vendémiaire an VIII (16/10/1799) à l'Armée du Rhin et se trouve blessé d'un coup de feu au genou gauche le 12 frimaire an IX (03/12/1800) à la bataille de Hohenlinden. Passé au 4ème Dragons le 21 brumaire an X (12/11/1801), il est nommé brigadier le 1er nivôse (22/12) et maréchal-des-logis le 06 thermidor suivant (25/07/1802).

À la Grande Armée pour la campagne d 'Autriche de l'an XIV, il devient maréchal-des-logis-chef le 07/11/1806 pour la campagne de Prusse et fait celle de Pologne de 1807, passant sous-lieutenant le 16/05. Blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 14/06 suivant à la bataille de Friedland, il rejoint les armées d'Espagne et du Portugal pour les guerres de la Péninsule de 1808 à 1812. Décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 15/07/1809, il est blessé d'un coup de feu à la hanche gauche dans une reconnaissance sous les murs d'Astorga le 12/03/1810 et de nouveau de plusieurs coups de sabre près de Rodrigo le 04/07, se voyant accorder le grade de lieutenant le 18/12 suivant.

Rappelé à la Grande Armée en Allemagne pour la campagne de Saxe de 1813, il reçoit les fonctions d'adjudant-major le 20/01 pour être admis comme lieutenant en second dans la 12ème Cie des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale le 09/02/1813. Promu lieutenant en premier le 20/11 suivant à l'âge de 34 ans et après 14 ans et 1 mois de services, il participe à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est renvoyé dans ses foyers avec demi-solde le 22/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est possiblement rappelé comme lieutenant en premier dans les Grenadiers à cheval de la Garde Impériale, passe aide-de-camp du général Friant et fera la campagne de Belgique de juin 1815. À la seconde Restauration, il serait renvoyé dans ses foyers avec solde de non-activité. Il retrouvera un poste de lieutenant dans la Cie de Gendarmerie de l'Eure-et-Loir le 21/01/1818, passera capitaine le 13/05/1825 et deviendra chef d'escadron, commandant de la Cie de Gendarmerie du Loiret le 19/08/1830. Il obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 18/06/1837 avec jouissance au 11/05 précédent.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Registre des officiers des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale-page 120bis, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XII-1838-page 82, Almanach Impérial-1813, Annuaires de l'état militaire de France, https://gw.geneanet.org/gquinat?n=l+ele ... mon+joseph, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 251 à Leleu, darnault-mil.com)

Danis ?

(d'après Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 251)

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COLONEL EN SECOND
LIEUTENANT-GÉNÉRAL
Comte François ROGUET

Né le 12/11/1770 à Toulouse (Haute-Garonne), fils de Christophe Jean (serrurier) et d'Anne Carrère.
Mort le 04/12/1846 à Paris (Seine).
Il s'engage le 03/05/1789 dans le régiment de Guyenne-Infanterie devenu 21ème d'Infanterie en 1791, est nommé caporal-fourrier le 01/01/1791 puis passe adjudant sous-officier le 15/12 au 1er Bataillon des volontaires de la Haute-Garonne lors de sa formation. Sa conduite à l'Armée du Var lors de la campagne de 1792, notamment à la prise de Nice et aux affaires de Sospel et de Levens, le fait promouvoir au grade de capitaine adjudant-major le 05/04/1793 et il fait les campagnes de l'Armée d'Italie jusqu'en l'an VIII. Son bataillon est incorporé dans la 21ème demi-brigade de Bataille le 1er pluviôse an II (20/01/1794) à Monaco lors du premier amalgame. Le 05 messidor an III (23/06/1795), il combat à Savone où il est gravement blessé d'un coup de feu qui lui traverse la jambe gauche. Sa demi-brigade intègre alors la 32ème demi-brigade de Ligne le 25 ventôse an IV (15/03/1796) par suite du second amalgame à Savone. En germinal suivant (04/1796), il est au passage du Tyrol où il délivre de nuit les grenadiers de la 5ème demi-brigade de Ligne cernés dans un château et est promu par le général Bonaparte, chef de bataillon provisoire du 3ème bataillon de la 33ème demi-brigade de Ligne le 05 nivôse an V (25/12/1796).

Le 06 germinal an VII (26/03/1799), à la bataille de Pastrengo, il est grièvement blessé d'un coup de feu à la jambe droite et doit se soigner à Gênes où il va réprimer une insurrection fin floréal (mai). Il obtient la confirmation de son grade de chef de bataillon le 15 pluviôse an VII (03/02/1799), est promu chef de brigade de la 33ème demi-brigade de Ligne sur le champ de bataille de Ceva le 23 prairial an VII (11/06/1799) par le général en chef Moreau, à 28 ans et après 10 ans et 1 mois de services, ce qui sera confirmé par arrêté des Consuls du 12 floréal an VIII (02/05/1800) et se distingue aux batailles de Fossano, de Novi, de Coni et sur le Var. Puis il rentre à Paris pour réorganiser sa demi-brigade.

Le 11 fructidor an XI (29/08/1803), le Premier Consul l'élève au grade de général de brigade, à 32 ans et après 14 ans et 3 mois de services puis lui octroie la décoration de Membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII (11/12/1803), la place d'électeur de Haute-Garonne et lui décerne la croix de Commandant de l'Ordre le 25 prairial (14/06/1804). Il sert alors au camp de Montreuil sous les ordres du Maréchal Ney en commandant les 69ème et 76ème de Ligne. Attaché le 02 vendémiaire an XIV (24/09/1805) à la 2ème division du VIème Corps de la Grande Armée, il passe le Rhin le 03 vendémiaire (25/09) et combat à Elchingen puis se dirige vers le Tyrol où il s'empare du fort de Leutasch le 13 brumaire (04/11), véritable verrou de cette région. Le 20/02/1806, il se voit confier la 2ème brigade de la 1ère division du VIème Corps puis il prend le commandement de la 1ère brigade de la 2ème division de son Corps le 12/06 avec laquelle il combat aux batailles d’Iéna, au blocus de Magdebourg, à l'affaire de Soldau et à la bataille d'Eylau. Durant le siège de Guttstadt le 02/03/1807, il est blessé d'un coup de feu qui lui traverse le pied gauche et fait prisonnier de guerre le 05/06 suivant.

Rentré en France en juillet après la paix de Tilsit sans être encore guéri de sa blessure, il est d'abord mis en disponibilité puis chargé le 10/09 de l'organisation et de l'instruction des troupes stationnées dans la 1ère Division Militaire. Chevalier de la Couronne-de-Fer le 07/12 et créé Baron d'Empire le 17/03/1808 avec lettres patentes du 26/04, il est nommé commandant de l'île de Cadzand dans la 24ème Division Militaire le 19/05/1808 qu'il met en état de défense, obligeant les anglais à s'en éloigner. Le 22/08 suivant, il est placé à la tête de la 1ère brigade de la 1ère division du général Sébastiani du IVème Corps du Duc de Dantzig et passe à l'Armée d'Espagne le 05/09. Après les prises de Bilbao et de Santander, il rentre en France le 06/03/1809 pour être nommé colonel en second des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 05/04.

À la tête de la brigade de Tirailleurs de la Garde de la division du général Curial le 30/04 suivant, il participe à la campagne d'Autriche. Après la paix signée à Vienne le 14/10, il retourne en Espagne à la tête de la 1ère division de la Jeune Garde le 17/12. En 1810, il arrête les progrès de l'Armée de Galice et obtient le grade de général de division le 24/06/1811 à 40 ans et après 21 ans et 11 mois d'activité, recevant le titre de colonel en second du 1er Grenadiers à pied de la Garde le même jour. Il quitte alors l'Espagne avec la 2ème division composée de fusiliers et de deux régiments de Tirailleurs et Voltigeurs de la Jeune Garde pour rejoindre l'armée en Russie.

Après la retraite de Moscou, il rallie les débris de la Jeune Garde et des troupes italiennes, napolitaines et hessoises à Posen, qu'il réorganise pour la campagne de Saxe. Le 15/01/1813, il est nommé au commandement des troupes de la Jeune Garde du Corps d'observation de l'Elbe. Le 03/04, il est décoré de la Grand-Croix de l'Ordre de la Réunion, ayant bénéficié de celle de Hesse le 28/03 précédent et va s'illustrer aux batailles de Lützen et de Bautzen. À Dresde, le 26/08, il commande quatorze bataillons de conscrits et se couvre de gloire à leur tête alors qu'il est blessé au talon gauche. Il est encore à Wachau, à Leipzig et commande l'arrière-garde de l'armée à Hanau où ses actions lui valent le titre de Comte d'Empire décerné le 28/11 et lettres patentes du 26/02/1814. Puis il se rend à Bruxelles pour prendre le commandement des troupes de la 6ème division de la Jeune Garde le 25/11/1813 et se bat ensuite sous les murs d'Anvers qu'il défend vaillamment en livrant notamment la bataille de Meersen le 11/01/1814 et le combat de Courtrai le 30/03. Après l'abdication de l'Empereur, il se soumet aux Bourbons, reçoit la croix de Chevalier de Saint-Louis le 08/07/1814, est nommé colonel à la suite du Corps royal des Grenadiers à pied de France le 18 du même mois et se trouve fait Grand-Officier de la Légion d'honneur le 23/08 suivant.

Le 20/03/1815, au retour de l'Empereur, il reprend son emploi de colonel en second des Grenadiers à pied de la Garde Impériale avec lesquels il fera la campagne de Belgique de juin suivant, luttera à Mont-Saint-Jean, puis fera la retraite sur Paris. Il sera nommé colonel des Grenadiers à pied de la Garde le 29/06 et signera, avec dix-huit de ses frères d'armes, une énergique protestation contre les Bourbons à la Chambre des représentants le 02/07 puis suivra la Garde sous la Loire où elle sera licenciée. À la seconde Restauration, il sera mis en non-activité le 16/10 puis en disponibilité le 30/12/1818 et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 16/02/1825 avec jouissance au 01/01 précédent. Il retrouvera le service après la Révolution de Juillet 1830 quand il sera appelé au commandement de l'infanterie du Camp de Saint-Omer et de la 16ère Division Militaire le 04/08/1830 puis des 7ème et 19ème Divisions Militaires le 25/02/1831. Il réprimera notamment la révolte des Canuts de Lyon cette dernière année ce qui lui vaudra d'être nommé Pair de France le 19/11 de cette année. Inspecteur général d'infanterie par la suite, il sera admis dans le cadre de vétérance le 12/11/1835, mis en non-activité le 28/08/1836 et placé dans la section de réserve du cadre de l'état-major général le 15/08/1839.

(d'après Fastes de la Légion d'honneur-Tome III-page 525, Biographie des célébrités militaires..., Biographie nouvelle des contemporains-1827, napoleon.gery.pl, La sabretache 1930-page 53, darnault-mil.com, Dictionnaire biographique des généraux...-G. Six-Tome II-pages 383 et 384)

3 AIDES-DE-CAMP

CAPITAINE
Louis Auguste GILLET de KERVEGUEN
Né le 20/10/1790 à Sampigny (Meuse), fils de Nicolas et de Jacquette Gabrielle Lecoat.
Mort le 15/07/1876 à Paris (Seine).
Il entre au service comme élève à l’École Militaire de Saint-Cyr le 29/08/1808, passe caporal le 02/04/1809 et intègre comme sous-lieutenant le 1er Conscrits-Grenadiers de la Garde Impériale le 27/08 suivant, qu'il rejoint en Allemagne. Passé au 2ème Tirailleurs-Grenadiers le 10/12, il vient aux armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 à 1812, son régiment devenant 2ème Tirailleurs de la Jeune Garde le 30/10/1810. Promu lieutenant le 08/02/1812, il est rappelé en Allemagne en 1813 pour la campagne de Saxe, étant muté en tant que lieutenant adjudant-major au 9ème Tirailleurs le 08/04 de cette année, à l'âge de 22 ans et après 4 ans et 7 mois de services. Il se voit alors octroyer les croix de Membre de la Légion d'honneur le 16/08 et d'Officier de l'Ordre le 28/11 suivant et participe encore à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est d'abord maintenu en poste comme capitaine au 32ème de Ligne (ex-33ème) le 13/08/1814 puis est congédié avec demi-solde le 01/09 suivant.

Aux Cent-Jours, il reprend du service comme capitaine adjudant-major au 5ème Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 13/04/1815 et devient capitaine aide-de-camp du général Roguet le 03/05 avec lequel il fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié puis retrouvera un poste de capitaine adjudant-major provisoire dans la Légion de la Marne le 26/04/1816. Après la Révolution de Juillet 1830, il sera promu chef de bataillon dans le 26ème de Ligne le 11/08/1830, placé en congé de réforme le 01/09/1831 et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 07/01/1839 avec jouissance au 01/10/1838.

(d'après darnault-mil.com, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XV-1839-page 86, Registre des officiers de Tirailleurs-1815-2YB30-page 92, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 167-page 198)

LIEUTENANT
Michel Jules PLANTIN
Né le 14/03/1796 à Paris (Seine), fils de Claude Nicolas (négociant) et de Denise Lucie Baillif.
Mort le 17/12/1837 à Lyon.
Cousin du général Gourgaud, officier d'ordonnance de l'Empereur, il entre au service comme cavalier à la 6ème Cie du 1er escadron du 4ème Gardes d'honneur le 31/05/1813, est nommé brigadier-fourrier le 01/06 et fait la campagne de Saxe de cette dernière année puis celle de France de 1814. À la première Restauration, il est admis comme Garde du Corps du Roi dans la Cie de Raguse le 10/06/1814 et reçoit la croix de Chevalier de la Légion d'honneur le 05/02/1815.
Aux Cent-Jours, il est nommé lieutenant aide-de-camp du général Roguet et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié et rentrera dans la vie civile.

(d'après Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français...-page 344, assosehri.fr/lessoldatyslyonn/p-les-lyonnais-sous-les-drapeaux-1789-1815.pdf, N° matricule 87 du GR 20 YC 172, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 167-page 198, https://gw.geneanet.org/cdietz1?n=plant ... chel+jules, Actes reconstitués des naissances de la ville de Paris du 14 au 15/03/1796-page 16)

LIEUTENANT
Côme Damien Simon NICOLAS
Né le 16/08/1788 à La-Chapelle-Agnon (Puy-de-Dôme), fils de Claude Joseph (procureur de la juridiction) et de Jeanne Marie Thuaire.
Mort le
Lieutenant du 90ème de Ligne.
Aux Cent-Jours, il est nommé lieutenant aide-de-camp du général Roguet le 03/05/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. À la seconde Restauration, il sera licencié et mis en demi-solde.
(d'après Registre des généraux et aides-de-camp XEM 167-page 198, Registre d'état civil de la paroisse de La-Chapelle-Agnon de 1771 à 1792-page 172)


CHEF D'ÉTAT-MAJOR
CHEF DE BATAILLON
Baron Jean François FRIANT
Né le 12/03/1790 à Paris (Seine) fils de Louis (caporal de la garde nationale de Paris) et de Josèphe Rose Emmanuelle Martin.
Mort le 15/02/1867 à Paris.
Fils du général Louis Friant, il est élève au Prytanée de Saint-Cyr et devient page de l'Empereur. Nommé sous-lieutenant au 4ème Dragons le 18/10/1807, il sert à l'Armée du Portugal cette année et la suivante. Placé comme aide-de-camp de son père qui commande la 2ème division du IIIème Corps du Maréchal Davout le 07/04/1809, il participe à la campagne d'Autriche cette année-là. Lieutenant le 24/04/1810, il est capitaine le 18/06/1812 au cours de la campagne de Russie et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 08/10 après la bataille de La Moskova où il a été blessé d'un éclat d'obus à la cuisse. Revenu de la retraite de Moscou, il participe à la campagne de Saxe de 1813 au cours de laquelle il obtient le grade de chef d'escadron le 18/06 à l'âge de 23 ans et après 5 ans et 8 mois de services et devient chef d'état-major des Grenadiers à pied de la Garde le 21/12 suivant. Il fait en cette qualité la campagne de France de 1814 et obtient la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 21/02/1814, après la prise de Troyes. À la première Restauration, il est conservé en service avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France.

Aux Cent-Jours, il est nommé au poste de chef d'état-major des Grenadiers à pied de la Garde Impériale et fera la campagne de Belgique de juin 1815. À la seconde Restauration, il démissionnera de l'armée et suivra son père dans sa retraite. Rallié à Louis XVIII, il sera promu colonel en 1823 et fera la campagne d'Espagne de cette année. Nommé au grade de général de brigade en 1829, il prendra rang dans la garde nationale de Paris après la Monarchie de Juillet et deviendra aide-de-camp de Louis-Philippe qu'il accompagnera dans son exil en 1848.

(d'après Biographie nouvelle des contemporains...-Tome VII-page 369, Dictionnaire universel des contemporains...-Tome I-page 704, darnault-mil.com, La base Léonore du Ministère de la Culture)


CAPITAINE ADJOINT À L'ÉTAT-MAJOR


LIEUTENANT ADJOINT À L'ÉTAT-MAJOR


QUARTIER-MAÎTRE TRÉSORIER
DES GRENADIERS À PIED
au dépôt
CAPITAINE
Michel VILLEMEREUX
Né le 25/05/1777 à Châlons (Saône-et-Loire), fils de Charles (aubergiste) et de Marguerite Girard.
Mort le 16/01/1853 à Paris (Seine).
Il entre au service comme soldat dans la 179ème demi-brigade de Bataille le 11 brumaire an II (01/11/1793) pour faire les campagnes des ans II et III à l'Armée du Nord. Passé caporal-fourrier dans la Légion de Police Générale le 06 vendémiaire an IV (28/09/1795) à Paris, il entre comme grenadier dans la 9ème Cie du Corps des Grenadiers à pied de la Garde du Directoire le 17 germinal suivant (06/04/1796), devient caporal le 13 frimaire an V (03/12/1796), sergent le 22 nivôse suivant (11/01/1797) et sergent-major le 29 vendémiaire an VI (20/10/1797), restant dans la capitale de l'an IV à l'an VII. Promu sous-lieutenant le 15 ventôse an VIII (06/03/1800), il participe à la campagne d'Italie de ce dernier an combattant à la bataille de Marengo. Revenu à Paris à la fin de cet an, il est promu au grade de lieutenant en second le 1er vendémiaire an XI (23/09/1802) et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII (14/06/1804). Il rejoint les troupes de la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de l'an XIV, étant fait lieutenant en premier le 27 frimaire an XIV (18/12/1805) après la bataille d'Austerlitz du 11 précédent (02/12). Puis il fait les campagnes de Prusse de fin 1806 et de Pologne de 1807, devenant lieutenant en premier quartier-maître adjoint aux Fusiliers-Grenadiers de la Garde le 28/03 de cette dernière année. Promu capitaine le 17/02/1811 à l'âge de 33 ans et après 17 ans et 3 mois de services, il passe à la suite de l'état-major du 1er Grenadiers à pied de la Garde et devient capitaine quartier-maître aux Tirailleurs-Flanqueurs de la Jeune Garde le 28/02/1813, restant à Paris de 1808 à 1814. À la première Restauration, il est placé comme quartier-maître trésorier au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814 et reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 15/10 suivant.
Aux Cent-Jours, il est conservé à son poste au Corps des Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 01/04/1815. À la seconde Restauration, il sera employé à la reddition des comptes de son Corps et sera licencié le 01/04/1816 pour être mis en non-activité. Il sera retraité par l'ordonnance royale du 30/12/1823 avec jouissance au 01/11 précédent.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome XVIII-1824-N° 652 bis-page 16, N° matricule 374 du GR 20 YC 5)

SOUS-ADJUDANT QUARTIER-MAÎTRE
DES GRENADIERS À PIED
?

ADJUDANT D'HABILLEMENT
DES GRENADIERS À PIED
au dépôt
CAPITAINE
Étienne Pierre DINGREMONT
Né le 26/12/1770 à Paris (Seine), fils de Pierre (grainier) et de Marie Garnet.
Mort le 11/10/1847 à Paris.
Il entre au service comme soldat, engagé volontaire, le 21/07/1791 dans le 1er Bataillon des volontaires de Paris pour être envoyé en 1792 à l'Armée du Nord. Il devient caporal le 03/09/1793, passe en l'an II à l'Armée de la Moselle, étant nommé sergent le 1er germinal (21/03/1794), son bataillon incorporant la 201ème demi-brigade de Bataille le 11 messidor an III (29/06/1795) à Metz suite au premier amalgame. Promu au grade de sergent-major à l'Armée de Rhin-et-Moselle le 12 thermidor suivant (30/07/1795), sa demi-brigade est intégrée dans la 106ème demi-brigade de Ligne au second amalgame le 22 pluviôse an IV (11/02/1796) à Pirmasens et il est blessé d'un coup de feu au genou à l'affaire de Gengenbach, en thermidor (août). Atteint de deux autres coups de feu, l'un à la cuisse droite, l'autre au téton gauche, pendant le siège de Kehl, le 02 frimaire an V (22/11/1796), il est désigné pour entrer dans la Garde près la Représentation Nationale comme grenadier à la 2ème Cie le 21 nivôse suivant (10/01/1797). Il y regagne le grade de sergent le 27 pluviôse (15/02), et se trouve compris le 13 nivôse an VIII (03/01/1800) dans l'organisation des Grenadiers à pied de la Garde Consulaire. Sergent-major le 1er frimaire an IX (22/11/1800), après la campagne de Marengo où il a été blessé d'un coup de feu à la jambe gauche le 25 prairial (14/06/1800).

Il est élevé au grade de sous-lieutenant le 16 messidor an X (05/07/1802) et obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur dans la promotion du 25 prairial an XII (14/06/1804) au camp de Boulogne, puis devient lieutenant en second le 1er vendémiaire an XIII (23/09/1804). Après les deux campagnes d'Autriche et de Prusse de l'an XIV et 1806, il rentre en France car nommé lieutenant en premier adjoint d'habillement le 16/02/1807, puis passe capitaine d'habillement le 24/06/1811 à l'âge de 40 ans et après 17 ans et 11 mois de services. Il exerce ainsi ces fonctions au dépôt jusqu'à la fin de 1813, puis commande une compagnie à l'armée pendant la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il reprend son emploi au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814 et reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 02/11 suivant des mains de Monsieur, frère du Roi, ce qui est confirmé le 27/01/1815.
Aux Cent-Jours, il semble qu'il reste à son poste de capitaine d'habillement du Corps des Grenadiers de la Garde Impériale et qu'il restera au dépôt du Corps en juin 1815 lors de la campagne de Belgique. À la seconde Restauration, il sera licencié le 01/12/1815 mais restera jusqu'au 05/07/1816 pour l'apurement des comptes de son ancien Corps et passera en demi-solde par la suite jusqu'à son admission à la retraite de son grade effectif de chef de bataillon par l'ordonnance royale du 21/10/1818 avec jouissance au 01/07 précédent.

(d'après Fastes de la Légion d'honneur...-Tome V-page 215, La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule N° 577 du GR 20 YC 5, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome VII-1819-page 680)

SOUS-ADJUDANT D'HABILLEMENT
DES GRENADIERS À PIED
au dépôt
LIEUTENANT EN PREMIER
Claude Emmanuel BORNE
Né le 28/10/1767 à Crouzet (Doubs), fils d'Anatole (laboureur) et de Cécile Faivre.
Mort le 19/01/1844 à Besançon (Doubs).

Il entre au service comme soldat, engagé volontaire, au 14ème Bataillon des volontaires du Doubs, probablement le bataillon de réquisition de Quingey le 17/09/1793 puis intègre le 11ème Bataillon le 26 nivôse an II (15/01/1794) dont il devient tambour-major le 04 ventôse (22/02), participant aux campagnes des ans II et III aux Armées du Rhin-et-Moselle. Passé simple grenadier dans la Garde près la Représentation Nationale le 1er prairial an III (20/05/1795), il reste à Paris par la suite, devient caporal le 29 fructidor an VII (15/09/1799) et rejoint l'Armée d'Italie pour la campagne de l'an VIII, étant blessé d'un coup de feu à la jambe droite à la bataille de Marengo le 25 prairial (14/06/1800). Rentré à Paris, il est fait sergent le 08 nivôse an IX (29/12/1800) et vient à l'Armée des Côtes-de-l'Océan en l'an XIII. À la Grande Armée pour les campagnes d'Autriche de l'an XIV, de Prusse de 1806 et de Pologne l'année suivante, il est nommé au grade de sergent-major le 23/02/1807 et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/04 suivant à la Revue de Finckenstein.
Venu avec la Garde en Espagne pour la campagne éclair de 1808, il retourne en Allemagne en 1809 pour la guerre contre l'Autriche et passe sous-lieutenant au 1er Tirailleurs-Grenadiers de la Jeune Garde le 29/05 avant d'être blessé d'un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Wagram le 06/07. De retour à l'Armée d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 et 1811, il est nommé lieutenant en second à la 3ème Cie du 1er bataillon du 2ème Grenadiers à pied le 01/07/1811, passe avec son grade au 1er Grenadiers le 20/03/1812, servant comme adjudant-major d'habillement au dépôt des Grenadiers à pied de la Garde et devient lieutenant en premier avec rang de capitaine dans la Ligne le 24/05/1813 à l’âge de 45 ans et après 19 ans et 8 mois de services. Il participe alors à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est placé avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 24/05/1814.
Aux Cent-Jours, il est conservé à l'emploi comme lieutenant adjudant-major d'habillement en avril 1815 au 1er Grenadiers à pied de la nouvelle Garde Impériale et reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur le 30 du même mois. À la seconde Restauration, il sera licencié à Bourges le 10/09/1815 et retraité le 15 de ce mois.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, N° matricule 135 du GR 20 YC 5, Almanach Impérial)

QUARTIER-MAÎTRE
DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE
au dépôt
CAPITAINE
Charles Simon BOURGEOIS
Né le 13/12/1789 à Reims (Marne), fils de Pierre Julien Joseph (maître horloger) et d’Élisabeth Adélaïde Fiard.
Mort le 09/02/1856 à Paris (Seine), 7e arrondissement.
Il entre au service comme simple fusilier à la 4ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 07/10/1807 et rejoint son poste en Pologne. En Espagne en 1808, il retrouve la Grande Armée en 1809 pour la campagne contre l'Autriche, devenant caporal le 17/04 et sergent, maître d'écriture à son régiment le 01/07. Revenu à l'armée d'Espagne pour les campagnes de 1810 à 1812, il est promu lieutenant en second 13/01/1813 et entre avec son grade au 1er bataillon du 1er Grenadiers à pied de la Garde le 01/03 pour être fait lieutenant en premier avec rang de capitaine dans la Ligne le 08/04 à 23 ans et après 5 ans et 6 mois de services. Il fait alors la campagne de Saxe de cette dernière année, reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/09 suivant et participe encore à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste comme lieutenant en premier quartier-maître au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est placé comme capitaine quartier-maître aux Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 01/04/1815. À la seconde Restauration, il sera provisoirement conservé en activité pour la liquidation des comptes par ordre du ministre de la Guerre à Nemours le 01/04/1816 puis il sera licencié et retrouvera un poste de capitaine d'habillement aux Hussards de la Garde Royale le 02/10 suivant. Il sera retraité par l'ordonnance royale du 10/02/1846 avec jouissance au 10/01 précédent étant alors sous-intendant militaire.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XXIX-1846-page 308, N° matricule 3194 du GR 20 YC 15, Registre reconstitué des décès de la ville de Paris de Bourgeois(1856) à Bourgeois(1857)-page 6, Registre des Tirailleurs de 1815 2YB33-page 8)

QUARTIER-MAÎTRE ADJOINT
DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE
au dépôt
LIEUTENANT
Joseph Antoine Marie MARTELLI-LEONARDI
Né le 17/02/1791 à Paris (Seine), fils de Jean Mathieu François Pascal Marie et de Marie Charlotte Dardelet. Mort le 07/05/1876 à Paris.

Il entre au service comme conscrit de 1811 au dépôt général des conscrits de la Garde Impériale le 05/03/1809 et passe soldat au 1er Tirailleurs de la Jeune Garde le 15/11 suivant pour participer aux campagnes d'Espagne de 1810 et 1811. Passé le 11/08/1811 à la 2ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers de la Garde, il intègre la 4ème Cie du 2ème Grenadiers à pied le 21/07/1812 au cours de la campagne de Russie et rejoint la 9ème Cie du 1er Grenadiers à pied le 21/10. Revenu de la retraite de Moscou, il participe à la campagne de Saxe de 1813, étant rappelé comme caporal au 2ème Grenadiers à pied le 11/08 de cette année. Promu sous-lieutenant le 02/12, il prend rang au 13ème Tirailleurs de la Jeune Garde et devient lieutenant officier payeur du 4ème Tirailleurs le 22/01/1814 lors de la campagne de France à l'âge de presque 23 ans et après 4 ans et 9 mois de services. À la première Restauration, il est mis en demi-solde le 01/08/1814.

Aux Cent-Jours, il est rappelé au service comme lieutenant officier payeur du 6ème Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 22/04/1815 et devient quartier-maître adjoint des Tirailleurs de la Jeune Garde le 03/06 suivant. Il restera au dépôt du Corps lors de la campagne de Belgique de ce mois et sera employé à la liquidation des comptes à la seconde Restauration du 24/09/1815 au 19/07/1816. Employé à des travaux de comptabilité de cette dernière date au 01/04/1822 au Ministère de la Guerre, il retrouvera l'activité après la Révolution de Juillet 1830 et sera promu capitaine le 22/06/1831 pour prendre rang au 8ème Léger puis passera adjudant-major au 2ème bataillon Léger d'Afrique à sa création en 1832 puis capitaine trésorier au 1er bataillon d'Infanterie Légère d'Afrique basé à Oran en 1834.

(d'après darnault-mil.com, Registre des Tirailleurs de 1815-2YB33, La base Léonore du Ministère de la Culture, N° matricule 49941 du GR 20 YC 30 et matricule 5579 du GR 20 YC 16 et matricule 1688 du GR 20 YC 9 et matricule 1707 du GR 20 YC 7, Registre reconstitué des naissances de la ville de Paris de Martella à Martellière-page 47, Registre des officiers de Tirailleurs de 1815 2YB33-page 11)

ADJUDANT D'HABILLEMENT
DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE
au dépôt
CAPITAINE
François MOSNIER-CHAPELLE
Né le 16/11/1786 à Montret (Saône-et-Loire), fils de Gilbert (géomètre) et de Marie Grémelin.
Mort le 02/04/1879 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Il entre au service comme soldat, conscrit de 1806, au dépôt général des conscrits de la Garde Impériale le 14/11/08, passe à la 2ème Cie du 2ème bataillon des Fusiliers-Grenadiers le 08/12 suivant et fait la campagne d'Autriche de 1809. Appelé aux armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 et 1811, il retrouve la Grande Armée en 1812 pour la campagne de Russie, étant nommé caporal le 30/07 à la 3ème Cie de son bataillon. Revenu de la retraite de Moscou, il est promu sergent le 01/01/1813 puis lieutenant en second le 18 de ce mois et participe à la campagne de Saxe de cette année. Décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 30/08, il est blessé d'un éclat d'obus à la jambe gauche le 18/10 et combat en France en 1814. À la première Restauration, il est maintenu en poste avec son grade au Corps royal des Grenadiers à pied de France le 01/07/1814.
Aux Cent-Jours, il est placé avec son grade de lieutenant en second comme officier payeur du 3ème Grenadiers à pied de la Garde Impériale le 15/04/1815 puis passe lieutenant en premier le 03/06 à l'âge de 28 ans et après 6 ans et demi de services pour servir de capitaine d'habillement des Tirailleurs de la Jeune Garde. Il reste donc au dépôt de son Corps lors de la campagne de Belgique et servira à la liquidation des comptes jusqu'au 20/04/1817. Il passera alors avec le grade de capitaine comme officier d'état-major, aide-de-camp du général Christiani le 20/06 suivant puis sera licencié et mis en demi-solde peu après.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com, N° matricule 1711 du GR 20 YC 111 et matricule 3384 du GR 20 YC 15, Registre d'état civil de la paroisse de Montret de 1782 à 1792-page 59, Registre des décès de la commune de Chalon-sur-Saône de 1879-page 44, Le dossier LH de Courcenet F.G., Registre des officiers de Tirailleurs de 1815-2YB33-page 12, http://gw.geneanet.org/jbrunaud?n=mosni ... p=francois)

SOUS-ADJUDANT D'HABILLEMENT
DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE
au dépôt
SOUS-LIEUTENANT
Robert Adrien BOUMARD
Né le 27/04/1792 à Rouen (Seine-Inférieure), fils d'Adrien Nicolas et de Dorothée Tauvel.
Mort le 23/09/1848 à Paris (Seine) dans le 11e arrondissement.

Il entre au service comme conscrit de 1813 au dépôt général des conscrits de la Garde Impériale le 15/02/1813 et passe soldat au 1er Tirailleurs de la Jeune Garde le 21/02. Muté à la 4ème Cie du 1er bataillon des Fusiliers-Grenadiers le 24/02, il participe à la campagne de Saxe de cette année et incorpore comme grenadier la 3ème Cie du 2ème bataillon du 2ème Grenadiers à pied le 01/12 avant de revenir caporal à la 9ème Cie des Fusiliers-Grenadiers le 27/12. Promu sous-lieutenant le 13/01/1814 à l'âge de 21 ans et après 11 mois de services, il prend rang aux Flanqueurs-Grenadiers le 22 de ce mois pour la campagne de France. À la première Restauration, il est conservé en poste pour la liquidation des comptes de l'habillement des Tirailleurs le 01/09/1814.
Aux Cent-Jours, il est nommé sous-lieutenant adjoint d'habillement aux Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 03/06/1815. Il restera au dépôt du Corps pendant la campagne de Belgique de ce mois et sera conservé à la liquidation des comptes à la seconde Restauration du 24/09/1815 au 01/06/1816, date de sa mise en demi-solde. Il reviendra alors dans ses foyers et rentrera dans la vie civile.

(d'après darnault-mil.com, Registre des officiers de Tirailleurs de 1815-2YB33-page 13, https://gw.geneanet.org/xgille?n=boumar ... ien+robert, N° matricule 9144 du GR 20 YC 22 et matricule 8829 du GR 20 YC 16 et matricule 3995 du GR 20 YC 10, Registre reconstitué des décès de la ville de Paris de Bouly à Bounaix-page 33)

SOUS-ADJUDANT D'HABILLEMENT
DES TIRAILLEURS DE JEUNE GARDE
au dépôt
SOUS-LIEUTENANT
Adrien GRIVOT
Né le 23/12/1795 à Orléans (Loiret), fils de Charles Martial (marchand de vin) et de Marie Thérèse Benoist. Mort le

Il entre au service comme soldat à la 9ème Cie des Fusiliers-Grenadiers de la Garde Impériale le 21/05/1813 et participe à la campagne de Saxe de cette année. Nommé caporal le 25/09, il est promu sous-lieutenant le 29/11 suivant à l'âge de 20 ans et après 6 mois de services et passe officier payeur du 2ème Tirailleurs de la Jeune Garde pour participer à la campagne de France de 1814. À la première Restauration, il est placé en demi-solde le 01/08/1814.
Aux Cent-Jours, il est rappelé au service comme sous-lieutenant adjoint d'habillement des Tirailleurs de la Jeune Garde Impériale le 03/06/1815. Il restera au dépôt de son Corps lors de la campagne de Belgique de ce mois et sera remis en non-activité à la seconde Restauration le 24/09/1815.

(d'après darnault-mil.com, Registre des officiers de tirailleurs de 1815-2YB33-page 14, N° matricule 8787 du GR 20 YC 16)

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À suivre... Les Musiciens... Qui connaissaient les musiques que j'aime !
MANÉ Diégo
 
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