1815 - Les Ambulances de la Garde

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1815 - Les Ambulances de la Garde

Messagepar MANÉ Diégo sur 17 Aoû 2025, 14:54

Les Ambulances de la Garde impériale en juin 1815
(par Jean-Marc BOISNARD)

AMBULANCES DE LA GARDE

CHIRURGIEN EN CHEF
Baron Dominique Jean LARREY

Né le 08/07/1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées), fils de Jean (propriétaire)
et de Philippine Perés.
Mort le 25/07/1842 à Lyon (Rhône) ;

Il est élevé par son oncle Alexis, chirurgien en chef de l'hôpital Saint-Joseph de la Grave, vieil hospice toulousain et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville. Étudiant, il est passionné par les cours de dissection anatomique et devient l'assistant de Jean-Jacques Frizac, et en 1785, il obtient, à 19 ans, le premier prix de la Société Saint-Joseph de la Grave puis il est désigné "professeur-élève". En 1786, il est nommé premier au concours d'aide-major de l'hôpital de la Grave, soutenant brillamment sa thèse sur la "carie des os" et reçoit une médaille de la cité de Toulouse. Après ces années d'apprentissage, il vient à Paris étudier la médecine auprès de Pierre Joseph Desault, chirurgien en chef à l'Hôtel-Dieu et créateur de la Clinique Chirurgicale pour l'enseignement au lit du malade. Il commence sa carrière militaire en 1787 comme chirurgien de la marine royale sur la frégate « La Vigilante » en mer d'Irlande et dans la campagne de pêche à Terre Neuve. Revenu à Paris car la vie à bord des navires ne lui convient pas, il est nommé second chirurgien interne aux Invalides et devient le disciple et l'ami du célèbre Sabatier. En 1789, il est reçu premier au concours d'aide-major de l'Hôpital des Invalides, mais il se montre volontiers dans toutes les manifestations populaires, ce qui ne lui permet pas d'occuper son poste aux Invalides qui est confié à un autre candidat.

En 1792, il reçoit sa première affectation comme chirurgien aide-major à l'Armée du Rhin, sous les ordres du général Houchard. Il reçoit le baptême du feu à la bataille de Spire, le 29/09/1792, qui lui permet d'appliquer les principes de la chirurgie navale. Il brave l'interdiction faite aux officiers de santé, sur terre, de se tenir à moins d'une lieue des combats et à attendre leur fin pour secourir les blessés. Il observe à la lorgnette, la rapidité avec laquelle les batteries d'artillerie à cheval se déplacent et imagine les "ambulances volantes" à laquelle son nom sera désormais attaché, capables de suivre les combattants et de les secourir jusqu'au cœur de la bataille. A la même époque, il décide de remédier à la mauvaise organisation du service de la Santé en créant à Mayence, en 1793, un cours de perfectionnement destiné à ses collègues. En l'an II, à 28 ans, il présente son programme d'ambulances volantes qui est adopté par le conseil de santé, avant d'aller rejoindre à Toulon son affectation comme chirurgien en chef de l'Armée de Corse. Républicain affirmé, il est séduit par le dynamisme et l'autorité du jeune général Bonaparte. Il fait un bref retour en l'an III au Val-de-Grâce, sous la direction de J.F. Coste, et devient le premier professeur titulaire de la chaire d'Anatomie et de Chirurgie Militaire.

Dans ses fonctions, il invente, entre autres choses, la ligature des vaisseaux sanguins. Il fonde avec Desgenettes le service de santé, ancêtre de "la Société de Médecine Militaire" mais doit abandonner son poste l'année suivante pour rejoindre l'Armée d'Italie. Il participe alors à la campagne des ans IV et V se trouvant aux victoires de Montenotte, du pont d'Arcole, du pont de Lodi et de Castiglione. C'est là qu'il met en pratique sur le terrain pour la première fois ses ambulances volantes en trois positions, Udine, Padoue et Milan avec un succès tel qu'après Campo-Formio le général Bonaparte lui déclare :"Votre œuvre est une des plus hautes conceptions de notre siècle et suffira à elle seule à votre réputation". Puis il est nommé chirurgien en chef de l'Armée d'Orient pour la campagne d’Égypte des ans VII à IX. À la bataille d'Aboukir, il sauve le général Fugière, sous le canon de l'ennemi, d'une blessure au bras gauche. Au siège d'Alexandrie, il trouve le moyen de faire de la chair de cheval une nourriture saine pour les blessés, et fait tuer pour cet usage ses propres chevaux. Revenu en France après la capitulation d'Alexandrie, il est nommé chirurgien en chef de la Garde des Consuls et de l'Hôpital de la Garde le "Gros Caillou".

Conformément aux nouvelles dispositions de la ré-organisation du monde médical, il doit soutenir sa thèse de Doctorat en floréal an XI (mai 1803), sous le titre : "Dissertation sur les amputations des membres à la suite des coups de feu". Il devient ainsi le premier "Docteur en Chirurgie". Le 26 frimaire an XII (18/12/1803), il est fait Membre de la Légion d'honneur et le 25 prairial suivant (14/06/1804), il reçoit une des premières croix d'Officier de la Légion d'honneur de la main du Premier Consul, qui lui dit : « C'est une récompense bien méritée ». Il a été fait inspecteur-général du service de santé des armées, quelques mois plus tôt, et chirurgien en chef de la Garde Impériale. Il participe en tant que tel à la campagne d'Autriche de l'an XIV, à celle de Prusse de 1806 et à celle de Pologne de 1807. Décoré de la croix de Commandant de la Légion d'honneur le 12/05/1807 des mains de l'Empereur qui lui remet également sa propre épée, gravée à son nom, pour remplacer la sienne qui lui a été volée par les Russes, il fait encore bénéficier les combattants de ses talents de chirurgien de l'avant à la bataille de Friedland le 14/06 suivant et de son concept d'organisation des hôpitaux de Königsberg, de Berlin et d'Hanovre. Après la paix de Tilsit signée le 25/06 suivant, il revient à Paris, reprenant ses fonctions de chirurgien en chef de l'Hôpital de la Garde Impériale.

En 1808, il part comme chirurgien en chef de l'armée de Murat pour l'Espagne. En mars 1809, une partie de la Garde Impériale est rappelée en France avec lui qui est victime du typhus et arrive à Paris, très atteint, le 04/04/1809. Après un court répit, il repart pour la seconde campagne du Danube en Autriche toujours comme chirurgien en chef de la Garde. Après la bataille d'Essling les 21 et 22/05/1809, contre l'avis général, il ampute le Maréchal Lannes qui décède en quelques jours. Nommé Baron d'Empire sur le champ de la bataille de Wagram avec lettres patentes du 31/01/1810, il devient inspecteur général du service de santé militaire en 1810. Nommé chirurgien en chef de la Grande Armée le 12/02/1812, il prépare la campagne de Russie en organisant en Allemagne des hôpitaux d'évacuation puis suit la Garde jusqu'à Moscou. Revenu de la retraite, exténué, à Königsberg le 21/12/1812, il participe à la campagne de Saxe de 1813 puis épuisé par une activité surhumaine et déprimé par la situation d'échec, il rejoint Metz et demande un congé après avoir inspecté les hôpitaux de l'Est et du Nord.

Au terme de la campagne de France de 1814, il demande à Napoléon de le suivre à l'île d'Elbe, ce que refuse l'Empereur, estimant que son chirurgien peut encore être utile à ses vieux soldats de la Garde. La première Restauration n'a pas de conséquence pour lui puisqu'il conserve ses titres et fonctions.
Aux Cent-Jours, il redevient chirurgien en chef de la Garde Impériale et fera la campagne de Belgique de juin 1815. Blessé à la bataille de Mont-Saint-Jean, prisonnier des prussiens, il sera sur le point d'être fusillé à cause de sa ressemblance avec Napoléon, mais sera relâché sur ordre du maréchal Blücher, dont il avait soigné le fils. Il rejoindra alors Bruxelles pour s'occuper des blessés puis retournera à Paris le 15/09/1815. La seconde Restauration le tiendra d'abord à l'écart puis il fera partie de la première promotion des membres de l'Académie Royale de Médecine par ordonnance de Louis XVIII en 1820. En 1829, il sera élu membre de l'Institut de France à l'Académie des Sciences.

(d'après Mémoires de chirurgie militaire et campagnes, Napoléon et Larrey, La base Léonore du Ministère de la Culture,.http://www.biusante.parisdescartes.fr/h ... biogr=1877)

CHIRURGIENS DE PREMIÈRE CLASSE (4)

Jean Pierre Joseph Éloi CHAMPION
Né le 25/06/1783 à Bourmont (Haute-Marne), fils de Pierre Claude (médecin et chirurgien) `
et de Madeleine Gabrielle Gauttet.
Mort le 27/06/1849 à Bourmont.

Fils d'un chirurgien, il est élève de Larrey et est nommé chirurgien de troisième classe par les officiers de santé en chef de l'Armée d'Helvétie le 10 germinal an VII (30/03/1799), grade qui est confirmé à l'Armée du Danube le 08 fructidor suivant (25/08). Licencié au camp de réserve à Dijon après la paix de l'an X, il passe élève chirurgien au 1er Cuirassiers peu après et devient chirurgien sous-aide-major le 15 germinal an XII (05/04/1804). Il participe à la campagne d'Autriche de l'an XIV puis est nommé chirurgien de troisième classe à l'hôpital de la Garde Impériale par décret du 09/05/1806. Après la campagne de 1806 en Prusse et celle de 1807 en Pologne, il est nommé chirurgien de seconde classe, aide-major en 1808 et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 27/05/1809 lors de la campagne d'Autriche. Promu chirurgien de première classe à l'ambulance de la Garde par décret du 17/12/1811, il prend en chef ce service en Espagne de 1810 à 1813. Venu à la Grande Armée en Saxe en 1813, il participe ensuite à la campagne de France de 1814. A la première Restauration, il semble être maintenu en poste à l'hôpital de la Garde Royale.
Aux Cent-Jours, il reprend son poste à l'ambulance de la Garde Impériale et fera la campagne de Belgique de juin 1815. A la seconde Restauration, il sera licencié avec la Garde et placé en demi-solde dans sa ville natale puis retrouvera un emploi de chirurgien aide-major à l'hôpital de Nancy. Il entrera avec ces fonctions dans le 6ème régiment de la Garde Royale puis sera retraité par l'ordonnance royale du 02/04/1823 avec jouissance au 01/01 précédent.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Annuaire officiel des officiers de l'armée active-1819, Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome XVI-1823-N° 601 bis-page 26, Les carnets de la campagne N°7-page 21)

François Joseph ZINCK
Né le 18/10/1776 à Dommartin-le-Saint-Père (Haute-Marne), fils de Joseph (maçon) et de Marie Anne Hulotel.
Mort le 14/03/1851 à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Il entre au service comme chirurgien de troisième classe à l'Armée de la Moselle le 26 vendémiaire an III (17/10/1794) pour faire les campagnes de l'an III à partie de l'an VI aux armées de la Moselle, du Rhin et d'Allemagne. Confirmé dans son grade le 16 pluviôse an IV (05/02/1796), il est promu chirurgien de seconde classe le 1er frimaire an VII (21/11/1798) et fait partie des troupes de l'Armée d'Orient pour les campagnes d’Égypte et de Syrie de la fin de l'an VI à l'an IX. Confirmé dans son grade le 14 nivôse an VIII (04/01/1800), il revient en France après la capitulation d'Alexandrie pour être réformé le 1er germinal an X (22/03/1802). Remis en activité le 1er messidor an XI (20/06/1803) comme chirurgien de troisième classe à l'hôpital militaire de Paris, il passe en cette qualité à l'hôpital de la Garde des Consuls le 12 nivôse an XII (03/01/1804) et obtient la croix de Membre de la Légion d'honneur le 26 prairial suivant (14/06). Confirmé dans ses fonctions le 07 floréal an XIII (27/04/1805), il fait la campagne de la Grande Armée en Autriche en l'an XIV et devient chirurgien de seconde classe à l'hôpital de la Garde Impériale le 01/05/1806. Il participe ensuite aux campagnes de Prusse de fin 1806 et de Pologne l'année suivante. Il retrouve la Grande Armée pour la campagne d'Autriche de 1809 qu'il fait en tant que chirurgien de première classe au 1er Conscrits-Chasseurs de la Garde le 11/05, régiment qui devient 3ème Voltigeurs de la Jeune Garde à la fin de la campagne.

Il rejoint alors les armées d'Espagne pour les guerres de la Péninsule de 1810 à 1812, passant chirurgien de première classe aux ambulances de la Garde le 17/12/1811. Puis il retrouve la Grande Armée pour la campagne de Saxe de 1813 et fait celle de France de 1814. A la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme chirurgien de première classe à l'hôpital militaire de la Garde du Roi le 24/08/1814.
Aux Cent-Jours, il est replacé avec son grade à l'hôpital militaire du Gros Caillou le 14/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant, étant fait prisonnier de guerre à la bataille de Mont-Saint-Jean le 18/06. A la seconde Restauration, il sera licencié le 16/09/1815 et retrouvera un poste de chirurgien-major au 1er de Génie le 17/01/1816. Il entrera à l'hôpital militaire du Quesnoy le 22/01/1819 et à celui de Givet le 11/06 suivant puis deviendra chirurgien en chef de l'hôpital militaire de Montmédy le 03/06/1822. Promu chirurgien principal le 05/08/1831, il sera nommé premier professeur à l'hôpital d'instruction de Strasbourg. Il sera retraité par l'ordonnance royale du 27/06/1834 avec jouissance au 21/04 précédent.

(d'après Les carnets de la campagne N°7-page 21, La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome VI-1835-page 36, http://lestafette.unblog.fr/tag/bataille-de-waterloo/, Annuaire de l'état militaire de France)


CHIRURGIENS DE SECONDE CLASSE (11)

Philippe Gabriel PELLETAN
Né le 10/01/1792 à Paris (Seine), enfant naturel reconnu par Philippe Jean (chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu).
Mort le 11/10/1879 à Paris dans le 16e arrondissement.

Fils d'un médecin, il entre au service comme chirurgien sous-aide-major à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce en 1809 et passe avec son grade chirurgien sous-aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 18/02/1810. Il participe à ce poste aux campagnes de Russie de 1812, de Saxe de 1813 et de France de 1814. A la première Restauration, il est licencié par mesure générale le 17/09/1814 puis est nommé à l'hôpital des Oiseaux le 18/11 suivant mais ne rejoint pas son poste. Il reçoit la croix de Chevalier de la Légion d'honneur le 17/01/1815.
Aux Cent-Jours, il est employé comme chirurgien sous-aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 15/04/1815 puis est promu chirurgien aide-major le 31/05 suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié par mesure générale le 16/08/1815, exercera la profession de docteur en Médecine par la suite et deviendra rédacteur au journal de chimie médicale.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, https://gw.geneanet.org/mrouet?n=pellet ... pe+gabriel)

Jean Henri Charles POTAU
Né le 29/05/1786 à Neuf-Brisach (Haut-Rhin), fils de ?
Mort le 24/04/1832 à Paris (Seine) au 12e arrondissement.

Il entre au service comme chirurgien sous-aide-major requis à la Grande Armée le 24 vendémiaire an XIV (16/10/1805) et passe titulaire au 5ème d'Artillerie à pied le 19/09/1806 pour la campagne de Prusse de cette fin d'année. Il fait ensuite la campagne de Pologne de 1807, reste en Allemagne en 1808 et est promu chirurgien aide-major le 02/02/1809 pour la campagne d'Autriche de cette dernière année. Nommé chirurgien-major provisoire commissionné par le Duc de Raguse, commandant le XIème Corps d'armée en Illyrie, au régiment croate du Bannat le 20/01/1810, il est probablement intégré dans un des régiments provisoires croates pour la campagne de Russie de 1812 durant laquelle il est placé comme chirurgien aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 08/07. Revenu de la retraite de Moscou, il participe à la campagne de Saxe de 1813 et à celle de France de 1814. A la première Restauration, il est placé comme chirurgien-major provisoire au 1er de Génie le 13/08/1814 puis entre comme chirurgien sous-aide-major à l'hôpital militaire du Gros Caillou à Paris le 01/09 suivant.

Aux Cent-Jours, il est appelé comme chirurgien aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 15/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la première Restauration, il sera replacé comme chirurgien sous-aide-major provisoire à l'hôpital du Gros Caillou le 06/09/1815 puis sera licencié et mis en demi-solde le 29/11 suivant. Il reprendra de l'activité comme chirurgien aide-major aux Dragons de l'Hérault le 28/03/1818, sera remis en non-activité et proposé pour la retraite le 07/01/1819 pour être compté comme étant au traitement de réforme. Il restera peu de temps dans cette dernière position puisqu'il sera réintégré comme chirurgien-major à la 1ère Légion de la Manche le 24/05/1820 qui deviendra 25ème de Ligne le 06/02/1821. Il sera muté au 19ème Léger le 27/06 suivant et fera les campagnes d'Espagne de 1823 et 1824 puis reviendra en France.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Registre reconstitué des décès de la ville de Paris de Potas à Potdevin-page 4)

Mathieu Antoine Isidore SALMADE
Né le 20/05/1776 à Giroussens (Tarn), fils de Bernard (bourgeois) et de Jeanne Bories.
Mort le 07/04/1838 à Paris (Seine) dans le 1er arrondissement.

Il entre au service comme chirurgien de troisième classe à l'hôtel des Invalides le 16 germinal an II (05/04/1794) et passe avec son grade à la succursale des Invalides de Saint-Cyr le 21 brumaire an VII (11/11/1798), obtenant sa thèse de Médecine le 16 messidor an XIII (05/07/1805). Confirmé à l'hôtel des Invalides le 29/06/1811, il entre comme chirurgien de seconde classe dans les ambulances de la Garde Impériale le 06/03/1813 pour participer aux campagnes de Saxe de cette dernière année et de France de 1814. A la première Restauration, il est maintenu au service comme chirurgien de troisième classe à l'hôpital de la Maison du Roi le 01/09/1814 et reçoit la croix de Chevalier de la Légion d'honneur le 31/12 suivant.

Aux Cent-Jours, il est replacé comme chirurgien de seconde classe dans les ambulances de la Garde Impériale le 15/04/1815. Sous le gouvernement provisoire, il sera nommé chirurgien de troisième classe à l'hôpital du Gros Caillou le 06/07/1815 puis placé, à la seconde Restauration comme aide-major à la Légion de la Haute-Vienne le 10/04/1816. Nommé médecin par quartier à la Maison civile du Roi, il retrouvera un poste de chirurgien aide-major aux Cuirassiers de la Garde Royale. Il sera retraité par l'ordonnance royale du 05/03/1832 avec jouissance au 16/01/1831, étant chirurgien aide-major au 6ème Lanciers.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome I-1832-page 218, Registre reconstitué des décès de la ville de Paris de Sally et de Salmon-page 8, https://gw.geneanet.org/auschitzkybrusa ... ne+isodore)


CHIRURGIENS DE TROISIÈME CLASSE (26)

Georges Antoine Thomas SUË
Né le 21/12/1792 à Cannes (Var), fils d'Alexandre (négociant) et de Marianne Manent.
Mort le 15/04/1865 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Il entre au service comme élève chirurgien à l’École de Médecine de Paris le 01/09/1810 et devient chirurgien sous-aide-major au 56ème de Ligne le 02/09/1811 qui stationne au Corps d'observation de l'Elbe cette année-là. Passé avec son grade au régiment de Pupilles de la Garde Impériale le 06/12 suivant, il sert au camp de Boulogne en 1812 puis entre comme chirurgien de troisième classe aux ambulances de la Garde le 01/02/1813 pour la campagne de Saxe. Il participe encore à la campagne de France de 1814, étant fait prisonnier de guerre à Pont-sur-Yonne le 31/03 par un parti de Cosaques. Rendu à la liberté à la première Restauration, il est maintenu à l'activité comme chirurgien de troisième classe à l'hôpital de la Maison militaire du Roi le 24/08/1814.

Aux Cent-Jours, il est replacé avec son grade aux ambulances de la Garde Impériale le 24/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. Il sera licencié à la seconde Restauration et retrouvera son poste à l'infirmerie de la Maison du Roi le 01/01/1816 puis sera reçu docteur en Médecine en avril suivant. Démissionnaire le 01/03/1819, il sera chargé en qualité de médecin requis du service de santé des salles militaires à l'Hôtel-Dieu de Marseille du 27/05/1823 au 18/03/1824 puis reprendra son art dans la vie civile, parvenant au titre de médecin chef de l'Hôtel-Dieu de Marseille le 30/09/1831 puis à celui de directeur de l’École préparatoire de Médecine et de Pharmacie de cette ville le 31/03/1841. Malade et fatigué, il abandonnera toutes ses fonctions en 1856.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, darnault-mil.com pour la première partie de ses états de service, biusante.parisdescartes.fr)

Louis Jacques BEGIN

Né le 02/11/1793 à Liège (Pays-Bas autrichiens), fils de Jacques et de Marie Christine Maisse.
Mort le 13/04/1859 à Locronan (Finistère).

Il entre au service comme chirurgien sous-aide-major au Ier Corps d'observation de l'Elbe le 06/03/1812 pour pénétrer en Russie en juin suivant et intègre les ambulances de la Garde Impériale le 08/07 suivant. Revenu de la retraite de Moscou, il fait les campagnes de Saxe de 1813 et de France de 1814. A la première Restauration, il est licencié par mesure générale le 01/09/1814 puis placé à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris du 30/09/1814.
Aux Cent-Jours, il est appelé comme chirurgien sous-aide aux ambulances de la Garde Impériale le 15/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié par mesure générale le 01/09/1815 et mis en demi-solde. Il sera réemployé à l'hôpital de Strasbourg du 14/02/1816, passera au Val-de-Grâce à Paris le 21/01/1817 puis à l'hôpital de la Garde Royale le 15/02/1819 avant d'être appelé comme chirurgien aide-major à l'hôpital d'instruction de Metz et ensuite au gymnase normal le 03/05 suivant. Il sera admis au traitement de réforme le 01/07/1823 puis entrera comme chirurgien aide-major au gymnase normal militaire en qualité de professeur de physiologie le 01/07/1826 pour passer le 03 de ce mois à l'hôpital militaire d'instruction du Val-de-Grâce de Paris. Promu chirurgien-major le 30/06/1832, il viendra à l'hôpital militaire du Gros Caillou et sera nommé démonstrateur à l'hôpital d'instruction du Val-de-Grâce le 26/10 suivant puis premier professeur à l'hôpital d'instruction de Strasbourg le 05/12/1833. Membre du conseil de santé des armées en 1842, il sera président de l'Académie de médecine en 1847 et chirurgien consultant de Napoléon III en 1853.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, seynaeve.pagesperso-orange.fr/page_b.htm, stehelene.org, Tables décennales de la commune de Locronan de 1853 à 1862-page 10, https://gw.geneanet.org/pdelaubier?n=be ... is+jacques)

Jean Baptiste Félix POIDEVIN
Né le 27/01/1792 à Charleville (Ardennes), fils de Jean Baptiste et d'Anne Marie Stévenot.
Mort le 16/08/1834 à ?

Il entre au service comme chirurgien aide-major aux armées d'Allemagne le 13/07/1809 pendant la campagne d'Autriche et passe aux hôpitaux militaires de la 11ème Division Militaire le 21/03/1810. Nommé à la 4ème demi-brigade provisoire de réserve le 08/05 suivant, il entre à la 1ère division du Corps d'observation de Réserve des armées d'Espagne le 13/07/1811 pour faire les campagnes de la péninsule ibérique de 1811 à 1813. Nommé avec son grade aux ambulances de la Garde Impériale le 10/01/1814, il participe à la campagne de France de cette année. A la première Restauration, il est licencié le 01/09/1814.
Aux Cent-Jours, il est employé comme chirurgien aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 31/05/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié par mesure générale le 16/08/1815 puis retrouvera un poste de chirurgien sous-aide-major à l'hôpital militaire d'instruction de Metz le 22/05/1816. Passé à l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris le 13/04/1818, il entrera à l'hôpital militaire de la Garde Royale de Paris le 31/05/1819 et sera promu chirurgien aide-major à la Légion de l'Aude le 02/07. Il passera à celle de la Haute-Saône le 19/08 suivant, puis au 15ème Léger le 12/12/1820 et au 7ème escadron du Train d'Artillerie le 28/07/1823. Au 2ème escadron même arme le 04/05/1824, il entrera au 8ème d'Artillerie le 06/05/1830 et sera promu chirurgien-major le 17 du même mois pour incorporer le 56ème de Ligne.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture)

Louis Augustin DÉNÉCHAUD
Né le 27/11/1790 à Ecoyeux (Charente-Inférieure), fils de Jean (maître en chirurgie) et de Marie Allenet.
Mort le 24/02/1865 au château de Compiègne (Oise).

Il entre au service comme chirurgien auxiliaire de troisième classe sur le vaisseau « La Ville de Berlin » le 20/04/1808 et passe sur le vaisseau « Le Commerce de Lyon » le 24/01/1809. Débarqué le 13/12 suivant, il est incorporé le lendemain au 17ème de Ligne qu'il joint le 19 du même mois et reste en garnison en 1810 et 1811. Appelé à la Grande Armée pour la campagne de Russie de 1812, il devient chirurgien sous-aide aux ambulances de l'armée le 10/09. Revenu de la retraite de Moscou, il participe à la campagne de Saxe de 1813, parvenant au grade d'aide-major le 15/09 et fait encore la campagne de France de 1814. A la première Restauration, il est licencié sans traitement le 01/06/1814 puis est accepté comme chirurgien sous-aide à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris le 30/09 suivant.

Aux Cent-Jours, il est incorporé en tant que chirurgien de troisième classe dans la Garde Impériale le 15/04/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera mis en demi-solde le 15/09/1815 et retrouvera un poste au Val-de-Grâce le 14/02/1816. Passé chirurgien aide-major au régiment de Chasseurs à cheval de l'Orne le 23/11/1818, il sera réformé avec traitement le 01/11/1821 et remis en activité au 1er Cuirassiers le 10/09/1823. Placé à l'hôpital militaire de Sedan le 10/08/1824, il servira à l’École spéciale Militaire de Saint-Cyr le 28/06/1827. Promu chirurgien-major le 17/12 suivant, il prendra rang au 15ème Léger puis au 18ème Chasseurs à cheval le 17/11/1828. En solde de congé le 03/07/1831 et admis au traitement de réforme le 28/02/1834, il sera retraité le 07/01/1839.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, stehelene.org, Tables décennales de la commune de Compiègne de 1843 à 1882-page 400, https://gw.geneanet.org/jrtbdn?n=denech ... s+augustin)


MÉDECIN EN CHEF
René Nicolas DUFRICHE, Baron Desgenettes
(Voir au GQG)


MÉDECINS ORDINAIRES (2)

Louis CASTEL
Né le 03/05/1771 à Issendolus (Lot), fils d'Armand Léon (maître chirurgien) et d'Antoinette Lescole.
Mort le 15/09/1852 à Paris (Seine).

Fils d'un chirurgien, il entre au service comme chirurgien de seconde classe aux Grenadiers à cheval de la Garde des Consuls le 30 prairial an XI (19/06/1803) et passe médecin adjoint de première classe à l'hôpital du Caillou le 17/05/1806 après avoir été reçu docteur en Médecine en l'an XII. Il participe aux campagnes d'Autriche de l'an XIV, de Prusse de 1806, de Pologne de 1807, d'Allemagne de 1809 et à la campagne de Russie de 1812, perdant trois doigts de la main gauche, gelés lors de la retraite. Décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 06/04/1813 lors de la campagne de Saxe, il reste à son poste jusqu'à la première Restauration, le 24/08/1814, date de son passage à la Maison Militaire du Roi comme médecin ordinaire.
Aux Cent-Jours, il est placé comme médecin principal aux ambulances de la Garde Impériale le 17/03/1815 et reprend son poste de médecin ordinaire aux mêmes ambulances le 15/04 suivant. A la seconde Restauration, il rentrera à l'hôpital du Gros Caillou le 06/09/1815 et sera licencié le 07/02/1816 pour entrer dans la vie civile.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Biographie nouvelle des contemporains...-Tome IV-page 165, https://gw.geneanet.org/issendolus?n=castel&oc=&p=louis)


PHARMACIEN EN CHEF

Sabin Joseph BRULOY
Né le 23/05/1752 à Lille (Nord), fils d'Ignace Séraphin Joseph et de Marie Claire Louvez
Mort le 23/01/1831 à Lille.

Il débute sa carrière le 19/04/1773 quand il est admis sur concours à l'hôpital de Lille en qualité de pharmacien surnuméraire. Nommé par concours élève en pharmacie, sous-aide-major de troisième classe le 19/08/1775, il passe le 13/06/1779 à l'armée de Normandie en qualité de sous-aide-major de première classe. Revenu avec son grade à l'hôpital de Lille en 1781, il est détaché de cet hôpital le 10/08/1788 pour être employé au camp de Saint-Omer commandé par le Prince de Condé. Le 27/12 suivant, il devient pharmacien aide-major à l'hôpital de Lille et passe pharmacien en chef au même hôpital le 12/02/1792. Nommé le 25/04 pharmacien en chef de l'armée du Nord, il est appelé à l'armée des Ardennes comme pharmacien-major le 31/12 et fait les campagnes de 1793 et de l'an II. Le 02 ventôse an II (20/02/1794), il reçoit l'ordre de quitter le service de cette armée pour remonter l'hôpital de Lille totalement désorganisé après un incendie considérable.

Nommé pharmacien en chef le 27 frimaire an III (17/12/1794) à l'armée de la Moselle, il est maintenu à l'armée du Rhin-et-Moselle lors de sa formation le 13 ventôse suivant (03/03/1795) et passe avec le même titre à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris le 07 brumaire an IV (29/10/1795). Il y enseigne la chimie et l'histoire naturelle. Breveté pharmacien en chef de l'armée de l'Intérieur le 17 frimaire (08/12), il est envoyé à l'hôpital d'instruction de Lille le 07 floréal (26/04). Le gouvernement lui confie le 27 pluviôse an VI (15/02/1798) les fonctions d'inspecteur-général du service de santé des armées. Dirigé en cette qualité sur l'armée d'Italie le 23 ventôse an VIII (14/03/1800), il rentre en France après la campagne, retourne à l'hôpital du Val-de-Grâce avec le titre de pharmacien en chef du même service le 28 vendémiaire an IX (20/10/1800), grade confirmé à l'organisation du 05 pluviôse an X (25/01/1802).

Envoyé au camp de Saint-Omer en qualité de pharmacien principal le 04 vendémiaire an XII (27/09/1803), et au camp de Boulogne avec les mêmes fonctions le 11 pluviôse suivant (01/02/1804), il reçoit la décoration de Membre de la Légion d'honneur le 25 prairial (14/06). Il devient en vendémiaire an XIV (septembre 1804) inspecteur-général du service de Santé de la Grande Armée et fait en son sein les campagnes d'Autriche de l'an XIV, de Prusse en 1806 et de Pologne jusqu'à la fin de 1807. Puis il sert en Allemagne pendant la campagne de 1809 et en Russie pendant celle de 1812. Il y est fait prisonnier de guerre et est relâché après 22 mois de captivité. Il est néanmoins nommé pharmacien en chef à la Garde Impériale par décret du 11/02/1813. A la première Restauration, le Roi le fait pharmacien en chef de sa Maison Militaire le 24/08/1814.

Aux Cent-Jours, il reprend son poste de pharmacien en chef de la Garde Impériale et participera à la campagne de Belgique de juin 1815. Admis à la retraite par l'ordonnance royale du 01/02/1816 avec jouissance au 30/12/1815, il se retirera à Lille.

(d'après Fastes de la Légion d'honneur...-Tome V-page 15, La base Léonore du Ministère de la Culture, https://gw.geneanet.org/jezabel1?n=brul ... bin+joseph)

PHARMACIEN DE PREMIÈRE CLASSE
François LAFARGUE
Né le 24/02/1784 à Saint-Sever-de-Rustan (Hautes-Pyrénées), fils de Pierre (maître apothicaire)
et de Marie Anne Sorbet.
Mort le 07/03/1865 à Mézières (Ardennes).

Il entre au service comme pharmacien sous-aide-major à l'hôpital militaire de Wesel le 07/11/1806 et passe aide-major aux armées d'Allemagne le 30/03/1809 pour la campagne d'Autriche, étant chargé de service à l'hôpital militaire de Znaïm en Autriche pendant quatre mois. Passé à l'hôpital de Krems le 11/11/1810 puis à celui de Magdebourg le 15/09/1810, il est promu pharmacien-major aux ambulances de la Grande Armée le 15/01/1812, entre en Russie en juin suivant où il est chargé de service à l'hôpital des officiers à Moscou et lors de la retraite pendant deux mois et demi. Placé à la 1ère division du IIIème Corps le 18/11, il est blessé une première fois d'un coup de biscaïen au genou lors du passage de la Berezina et une seconde fois d'un coup de lance au bras droit à la sortie de Vilna. Il n'en participe pas moins à la campagne de Saxe de 1813, recevant la croix de Membre de la Légion d'honneur le 19/11 puis est appelé le 30/01/1814 au grand quartier général du Maréchal Berthier pour la campagne de France. A la première Restauration, il est licencié le 01/06/1814 par mesure générale puis est appelé à l'armée de Paris le 14/03/1815 par commission royale.

Aux Cent-Jours, il est placé comme pharmacien de première classe à l'ambulance de la Garde Impériale le 15/04/1815 et semble faire la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié le 01/09/1815 et retrouvera un emploi de pharmacien aide-major à l'hôpital civil de Mézières le 22/09/1817 puis il passera successivement aux hôpitaux militaires de Rocroi le 30/12/1818, de Toulouse le 20/08/1820 et de Nancy le 10/10 suivant. Nommé pharmacien-major au Ier Corps des Pyrénées le 05/051823 pour la campagne d'Espagne de cette même année, il viendra exercer aux hôpitaux militaires de Phalsbourg le 03/02/1824, de Rocroi le 20/06/1825, de Saint-Omer le 2/05/1827, de Givet le 26/11/1827 puis de Thionville le 07/06/1832. Il sera licencié le 05/10/1835, sera réemployé comme pharmacien principal à l'hôpital militaire de Nancy le 02/02/1836 et sera admis à la retraite par l'ordonnance royale du 03/04/1839 avec jouissance au 15/02 précédent.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, apothicaire.armee.pagesperso-orange.fr/PHGA_H.html, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XV-1839-page 400)


PHARMACIEN DE SECONDE CLASSE (6)

Charlemagne Cyprien FLAMANT
Né le 17/06/1786 à Paris (Seine), fils de Pierre Joseph (maître en pharmacie) et de Reine Victoire Colombe Flament.
Mort le ?

Fils d'un pharmacien qui fera les campagnes de la Révolution et de l'Empire, il entre au service comme pharmacien sous-aide-major à l'Armée d'Italie le 2ème jour complémentaire an XIII (19/09/1805) pour les campagnes de l'an XIV et de 1806. Passé à l'Armée de Dalmatie le 05/03/1807, il se trouve avec les divisions de cette armée, celle d'Allemagne pour la campagne de 1809 contre l'Autriche. Probablement resté à l'armée d'Allemagne en 1810 et 1811, il entre avec son grade à l'ambulance de la Garde Impériale par décret impérial du 17/12/1811. Il participe avec ce Corps à la campagne de Russie de 1812 et est fait prisonnier de guerre lors de la retraite de Moscou le 10/12 près de Vilna. Il reste prisonnier en Russie deux ans et demi puis rentre en France fin janvier 1815, à la première Restauration.
Aux Cent-Jours, il est placé comme pharmacien sous-aide-major au VIème Corps de l'armée du Nord le 11/04/1815 puis entre comme aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 31/05. A la seconde Restauration, il sera licencié le 01/09/1815 et reprendra du service comme pharmacien sous-aide-major à l'hôpital de Nancy le 13/05/1817. Placé comme pharmacien aide-major à l'Armée des Pyrénées le 27/01/1823 puis à l'Armée d'Espagne le 27/01/1824, il sera licencié le 02/02/1825.

(d'après apothicaire.armee.pagesperso-orange.fr/PHGA_E.html, Registre reconstitué des naissances de la ville de Paris de Flamant(1706) à Flamant(1799)-page 27, https://www.geneanet.org/archives/regis ... w/33138/78)


PHARMACIEN DE TROISIÈME CLASSE (9)

François Marie Mathurin NOVARIO
Né le 06/03/1789 à Rennes (Ille-et-Vilaine), fils de Jean François Dominique et de Julienne Perrine Allaire.
Mort le 08/02/1850 à Paris (Seine) ;

Il entre au service en tant que pharmacien sous-aide-major à l'hôpital militaire de Bruxelles, 24ème Division Militaire le 22/01/1807 et intègre les ambulances de la Grande Armée le 13/03 suivant pour participer à la campagne de Pologne. Resté dans ce pays en 1808, il fait la campagne d'Autriche de 1809 puis vient comme pharmacien aide-major aux armées d'Espagne et du Portugal le 23/02/1810, passant pharmacien aide-major provisoire à l'Armée de Portugal le 10/12 suivant pour les campagnes de 1811 et 1812. Licencié par mesure générale, il est placé en non-activité sans traitement le 16/07/1813 puis passe pharmacien sous-aide-major à la Grande Armée le 15/09/1813 lors de la campagne de Saxe. Pour la campagne de France de 1814, il est placé avec son grade aux ambulances de la Garde Impériale le 10/01. A la première Restauration, il est licencié par mesure générale et mis en non-activité sans traitement le 01/09/1814.

Aux Cent-Jours, il est nommé pharmacien sous-aide-major aux ambulances de la Garde Impériale le 01/05/1815 et fera la campagne de Belgique de juin suivant. A la seconde Restauration, il sera licencié et remis en non-activité le 01/09/1815 puis réemployé comme pharmacien sous-aide-major à l'hôpital de Besançon le 26/03/1817, puis à celui de Montaigne à Paris le 19/07 et à celui du Val-de-Grâce le 22/09 suivant. Nommé à l'hôpital royal des Invalides de Paris le 31/08/1820 et à l'hôpital militaire de la Garde Royale le 15/04/1822, il sera appelé comme pharmacien aide-major à l'armée des Pyrénées-Orientales puis au IIème Corps de l'Armée d'Espagne le 27/01/1823. Mis en disponibilité le 21/02/1824, il exercera dans différents hôpitaux à compter du 18/02/1828 et sera promu pharmacien-major à l'Armée du Nord le 23/09/1832 pour la campagne de Belgique puis sera inclus aux ambulances de l'armée d'Afrique le 03/03/1833 et mis en non-activité pour infirmité temporaire le 26/09/1834 avant de devenir second professeur à l'hôpital d'instruction d'Alger le 27/04/1835. Revenu en France, il sera employé à l'hôpital de Metz le 07/10/1835 en tant que professeur et sera admis à la retraite par l'ordonnance royale du 12/08/1845 avec jouissance au 25/06 précédent.

(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Les pharmaciens militaires français-page 179, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-Partie supplémentaire-Tome XXVIII-1846-page 126)

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