Je reprends les mel du fantastique travail de Romain de Jean-Marc Boisnard, en commençant par :
1815 - État-Major Général de l'Armée du Nord (1)
ARMÉE DU NORD (1815)
COMMANDANT EN CHEF
L’ EMPEREUR NAPOLÉON Ier
Né le 15/08/1769 à Ajaccio (Corse), fils de Carlo Maria (propriétaire) et de Maria Letizia Ramolino
Mort le 05/05/1821 à Longwood (Île de Sainte-Hélène)
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MAISON MILITAIRE IMPÉRIALE
ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
MARÉCHAUX DE L'EMPIRE
Jean-de-Dieu SOULT, Duc de Dalmatie
Édouard Adolphe Casimir Joseph MORTIER, Duc de Trévise
Comte Emmanuel de GROUCHY
Michel NEY, Prince de la Moskova, Duc d'Elchingen
AIDES-DE-CAMP
COLONEL Pierre Agathe HEYMES
CHEF DE BATAILLON René Louis Octave LE VAVASSEUR
CHEF DE BATAILLON Charles Joseph CARON
CAPITAINE Amédée Ferdinand MOISSON de VAUX
ADJOINTS À L'ÉTAT-MAJOR
COLONEL Pierre Louis Adolphe Georges du PREL d'ERPELDANGE
SECRÉTARIAT DU MARÉCHAL
Secrétaire Hippolyte Du TOUR
INTENDANT DE LA MAISON DU MARÉCHAL
Georges Frédéric RAYOT
AIDES-DE-CAMP DE L'EMPEREUR DÉTACHÉS DANS DIVERS CORPS
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Antoine DROUOT
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Louis Michel LETORT
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Georges MOUTON
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Charles Antoine Louis Alexis MORAND
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Antoine Jean Auguste DUROSNEL
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Marie François Auguste de CAFFARELLI du FALGA
MARÉCHAL DE CAMP Simon BERNARD
AIDES-DE-CAMP DE L'EMPEREUR EN SERVICE AUPRÈS DE L'EMPEREUR
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Anne Charles LEBRUN
AIDES-DE-CAMP
CAPITAINE Nicolas Augustin FROMONT
LIEUTENANT François Louis Victor LONGUET
LIEUTENANT Pierre Louis Ignace Joseph DANEL
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Jean Baptiste Juvénal CORBINEAU
AIDES-DE-CAMP
MAJOR Auguste Célestin Joseph LE SERGEANT de BAYENGHEM
CAPITAINE Jacques Gaspard de LA PORTE
LIEUTENANT Pierre François Henri de MONTESQUIOU FEZENSAC
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Auguste Charles Joseph de FLAHAUT de la BILLARDERIE
AIDES-DE-CAMP
ADJUDANT-COMMANDANT Antoine François CARBONEL
CAPITAINE Alfred Louis Jean Philippe de CHASTELLUX
CAPITAINE Alphonse Nicolas GUYS
LIEUTENANT-GÉNÉRAL Pierre François Marie Auguste DEJEAN
AIDES-DE-CAMP
CAPITAINE Edmond Victor de NOVION
CAPITAINE Louis François VESUTY
LIEUTENANT Jean Baptiste François Joseph COLPIN
MARÉCHAL DE CAMP Charles Angélique François HUCHET de la BÉDOYÈRE
AIDES-DE-CAMP
CAPITAINE Jean Louis COLPAERT
LIEUTENANT Ribou
AIDES-DE-CAMP SURNUMÉRAIRES
MARÉCHAL DE CAMP David Victor BELLY de BUSSY
COLONEL Albert LAURENT
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ÉTAT-MAJOR GÉNÉRAL
MARÉCHAUX DE L'EMPIRE
Jean-de-Dieu SOULT, Duc de Dalmatie
MAJOR-GÉNÉRAL
(voir au GQG)
Édouard Adolphe Casimir Joseph MORTIER,
Duc de Trévise
Commandant la cavalerie de la Garde Impériale
(voir à la Garde Impériale)
Comte Emmanuel de GROUCHY
Commandant la Réserve de Cavalerie
(voir à la Réserve de Cavalerie)
Michel NEY, Prince de la Moskova, Duc d'Elchingen
Commandant les Ier, IIème Corps d'Armée et le IIIème Corps de Réserve de Cavalerie
Né le 10/01/1769 à Sarrelouis (Bas-Rhin), fils de Pierre (tonnelier) et de Margarethe Grewelinger
Mort fusillé le 07/12/1815 à Paris (Seine)
Il entre au service en s'enrôlant volontairement le 12/02/1787, comme simple cavalier dans le régiment de Hussards Colonel-Général en garnison à Metz. Nommé brigadier-fourrier le 01/01/1791, maréchal-des-logis le 01/02/1792, maréchal-des-logis-chef le 01/04 et adjudant sous-officier le 14/06, il se trouve emprisonné quelque temps suite à un duel. Sous-lieutenant dans son régiment devenu 5ème Hussards le 29/10/1792, il est lieutenant le 05/11 à l'ouverture de la campagne de l'armée du Nord. Attaché en qualité d'aide-de-camp provisoire au général Lamarche le 14/10, il est breveté le 03/02/1793 et se signale à la bataille de Neerwinden le 18/03 et dans différents combats qui suivent la défection du général Dumouriez ce qui lui vaut le grade de capitaine dans le 4ème Hussards (ex-5ème) le 23 germinal an II (12/04/1794).
En rapport avec le général Kléber, il se voit confier par ce dernier un Corps de 500 partisans pour couvrir les communications de l'armée du Nord devenue armée de Sambre-et-Meuse le 10 messidor (28/06) et, réussissant sa mission, il est nommé adjudant-général chef d'escadron provisoire le 13 thermidor (31/07) par le représentant Gillet, confirmé le 23 fructidor suivant (09/09). Élevé au grade de chef de brigade le 24 vendémiaire an III (15/10/1794) à l'âge de 25 ans et après presque 7 ans de services après la bataille d'Aldenhoven, il se trouve blessé d'un coup de feu au bras gauche le 02 nivôse an III (22/12/1794), lors du siège de Mayence.
En l'an IV, il sert toujours à l'armée de Sambre-et-Meuse dont Jourdan est désigné général en chef et combat au passage de la Sieg, à Altenkirchen le 16 prairial (04/06/1796), à Butzbach et Ober-Mörlen et prend même la citadelle de Wurtzbourg le 06 thermidor (24/07) avec quelques cavaliers. Le 14 thermidor (01/08) à l'âge de 27 ans et après 9 ans et 5 mois d'activité, il est nommé général de brigade à titre provisoire et combat à Sulzbach près de Nuremberg, à Pfreimd, à Nabburg, au passage de la Rednitz et à la prise de Forchheim. Fin an IV, il suit son armée qui retraite sur le Rhin et qui reçoit pour nouveau chef le général Hoche au début de l'an V. Il contribue alors au passage du Rhin à Neuwied en enfonçant les autrichiens à la tête de plusieurs régiments de Hussards. Le 27 germinal an V (16/04/1797), il résiste victorieusement à Dierdorf puis chasse l'ennemi de Giessen le 02 floréal (21/04) où il est fait prisonnier de guerre après avoir eu son cheval tué sous lui et se trouve échangé le 08 prairial (27/05).
Confirmé dans son grade de général de brigade en récompense de son action de Neuwied le 14 thermidor (01/08), il est envoyé à Amiens le 24 ventôse an VI (14/03/1798) après la paix de Campo-Formio pour faire partie de l'armée d'Angleterre. Puis il prend le commandement des 6ème et 10ème Dragons et du 10ème Chasseurs à cheval à Lille, dans la division du général Grenier à l'armée de Mayence le 21 pluviôse an VII (09/02/1799). Le 02 ventôse (20/02), il commande sous le général Bernadotte une des brigades de l'armée du Bas-Rhin. Après la prise de Mannheim, il est nommé général de division par le Directoire le 08 germinal an VII (28/03/1799) à l'âge de 30 ans et après 12 ans et 1 mois de services et passe avec son nouveau grade à l'armée du Danube commandée par le général Masséna le 15 floréal (04/05).
Commandant d'une division de cavalerie, il charge à Altikon en Suisse et devant Winterthur où il est blessé à la cuisse, au pied et au poignet ce qui l'oblige à confier son commandement au général Gazan et à se retirer en France le 26 floréal (15/05) pour se soigner. Il retourne à son poste deux mois après, le 30 messidor (18/07), contribue au succès de Dettingen et reçoit une commission pour l'armée du Rhin. Là, il obtient le commandement de 1400 hommes à pied et 200 cavaliers ce qui lui permet d'enlever Heilbronn, Lauffen et de culbuter l'ennemi à Stuttgart, Wiesloch et Hofheim. Puis il suit son armée qui rétrograde sur le Rhin. Le Directoire décide alors de révoquer le général en chef Muller de l'armée du Rhin pour le remplacer par le général Ney à titre provisoire le 1er jour complémentaire (17/09). Il réorganise son armée et fait une guerre de guérilla pour affaiblir les troupes autrichiennes, étant blessé deux fois dans un secours qu'il porte à Mannheim en brumaire an IX (novembre 1800). Il en profite pour écraser une révolte paysanne sous les murs de Francfort puis remet son commandement au général Lecourbe.
Il accueille plutôt froidement l'arrivée au pouvoir du général Bonaparte et le Consulat pendant que le général Moreau prend en main l'armée du Rhin dont il fait partie. Il est de tous les combats, à Durkheim, à Stetten, à Kirchberg, à Ingolstadt, à la bataille de l'Iller et au pont de Brandebourg. Après une courte trêve, les hostilités reprennent le 22 brumaire an IX (13/11/1800) et Ney s'illustre encore notamment à la bataille d'Hohenlinden le 12 frimaire (03/12).
Après la paix de Lunéville signée le 30 pluviôse (19/02/1801), il revient à Paris et se rallie au Premier Consul. Celui-ci le fait inspecteur-général de la cavalerie le 05 thermidor (24/07) puis ministre plénipotentiaire en Suisse et général en chef de l'armée d'Helvétie le 25 vendémiaire an XI (17/10/1802) avec mission de ramener ce pays dans le giron de la France ce qu'il fait avec le traité de médiation de la France signé le 30 pluviôse (19/02/1803) par les représentants des cantons.
Le 11 fructidor an XI (29/08/1803), il est investi du commandement de l'armée de Compiègne et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 09 de ce mois (02/10) puis le cordon de Grand-Officier de l'Ordre le 25 prairial suivant (14/06/1804). Il prend alors la tête du VIème Corps de l'armée réunie au camp de Montreuil le 06 nivôse (28/12). Là, il accepte avec joie la proclamation de l'Empire, reçoit le bâton de Maréchal le 29 floréal (19/05/1804) et obtient le Grand Cordon de la Légion d'honneur le 12 pluviôse an XIII (01/02/1805).
Le 10 fructidor an XIII (28/08/1805), le VIème Corps quitte le camp de Montreuil et se porte sur le Rhin. Le 18 vendémiaire an XIV (10/10), il culbute l'Archiduc Ferdinand à Guntzbourg et le 22 du même mois (14/10), il prend les positions d'Elchingen qui couvrent le plateau de Michelsberg d'où dépend le sort de la ville d'Ulm. Il entre le premier dans cette place et recevra le titre de Duc d'Elchingen le 19/03/1808. Puis il est détaché vers le Tyrol d'où il chasse l'Archiduc Jean en enlevant le fort de Scharnitz, les villes d'Innsbruck et de Hall. Il entre ensuite en Carinthie où il reste jusqu'à la paix de Presbourg signée le 05 nivôse suivant (26/12/1805).
Décoré de la Grand-Croix de l'Ordre du Christ du Brésil le 28/02/1806, il se prépare à la campagne de Prusse le 01/10/1806, après la déclaration de guerre de ce pays et complète la victoire de Iéna le 15/10 suivant en prenant la ville de Magdebourg. Puis il suit les opérations de la Grande Armée en Pologne et contribue au passage de la Vistule, ainsi qu'aux combats de Thorn, de Soldau le 26/12, de Mlawa, de Mohrungen où il dégage Bernadotte et de Königsberg où il coupe la retraite du Corps russe de Bennigsen le forçant à se retirer derrière le Pregel. Après la bataille d'Eylau le 08/02 où son arrivée oblige les russes à la retraite, il participe encore aux batailles de Guttstadt le 01/03, de Deppen le 05/06 et surtout de Friedland le 14/06.
De Pologne, il passe en Espagne le 02/08/1808 avec son VIème Corps dont il est confirmé commandant en chef le 07/09. Il soumet la Galicie et les Asturies à l'autorité du Roi Joseph, y livrant une guerre d'escarmouches et ce n'est qu'après la bataille de Wagram le 06/07/1809 qu'il reforme son Corps d'armée à Salamanque et se signale par les succès de Ciudad-Rodrigo et d'Almeida. Arrêté par les lignes de Torres-Vedras entre la mer et le Tage, il doit suivre l'armée qui retraite vers l'Espagne en formant arrière-garde et arrêtant à Pombal et à Redinha l'armée anglaise qui le poursuit. Après une mésentente avec le Maréchal Masséna, il quitte l'Espagne le 23/03/1810 et revient à Paris pour être nommé commandant du camp de Boulogne le 31/08/1811.
Il s'attelle alors à préparer le Corps d'observation des Côtes-de-l'Océan le 10/01/1812 qui devient IIIème Corps de la Grande Armée le 01/04 pour l'expédition de Russie de cette année. Après la victoire de Lyadi le 13/08/1812, il participe à la prise de Smolensk le 16 du même mois où il est blessé au cou puis combat en première ligne à la bataille de Valoutina le 19/08 et encore à La Moskova le 07/09 où il s'illustre. L'Empereur lui décernera d'ailleurs le titre de Prince de La Moskova le 08/02/1813. Le lendemain de la bataille, il bat de nouveau les russes à Mojaïsk et entre dans Moscou, qu'il quitte le 23/10 pour prendre le poste d'arrière-garde des restes de l'armée le 03/11 à partir de Viazma. Il s'illustre d'ailleurs dans cette périlleuse position, coupé de l'armée le 18/11 qu'il rejoint à Orcha. Il charge encore à la Berezina le 28/11 pour permettre le passage de la rivière au gros de l'armée et fait le coup de feu à Vilna toujours pour sauver les débris de l'armée.
Revenu en Pologne puis en Allemagne le 12/01/1813, il organise le Ier Corps d'observation du Rhin le 17/02 qui devient IIIème Corps le 12/03 et participe aux victoires de Lützen le 02/05 où il est blessé d'un coup de feu à la jambe droite et de Bautzen le 20 du même mois. A la tête des III, V et VIIème Corps, il force le passage de la Queiss et s'avance en Silésie pour entrer dans Breslau le 03/06 où l'armistice de Pleswitz lui permet de soigner sa blessure de Lützen. Puis il reçoit le commandement de l'aile gauche de l'armée le 25/08 qui remporte la victoire de Dresde mais subit durement la défaite de Dennewitz le 06/09. De nouveau blessé, d'une contusion à l'épaule gauche par un boulet à la bataille de Leipzig le 18/10, il rentre en France après cette défaite.
Lors de la campagne de 1814, il est commandant de la 1ère division de Voltigeurs de la Jeune Garde le 06/01 avec laquelle il est à Brienne le 29/01, à La-Rothière le 01/02, à Champaubert le 10, à Montmirail le 11, à Château-Thierry le 12, à Vauchamps le 14 et sur la Seine le 15. Il poursuit la lutte à Craonne le 06/03, à Chalons le 15 et à Arcis-sur-Aube les 20 et 21/03. Après la déclaration de déchéance de l'Empereur par le Sénat le 02/04, il fait tout pour pousser ce dernier à l'accepter et se trouve satisfait de l'abdication le 11/04 à Fontainebleau.
Il rallie donc facilement le Roi Louis XVIII qui le fait membre du conseil de guerre le 08/05, commandant en chef des Corps de Cuirassiers, Dragons, Chasseurs et Chevau-légers Lanciers de France le 20, Chevalier de Saint-Louis le 01/06, gouverneur de la 6ème Division Militaire le 02 et Pair de France le 04. Peu enclin à la vie de cour, il se retire dans ses domaines jusqu'au retour de Napoléon. Il est alors chargé par le Roi d'arrêter Napoléon le 05/03/1815 et quitte Paris le 08 de ce mois avec l'intention de remplir sa mission.
Mais il rallie la cause impériale le 12/03 et le 20 reçoit pour mission d'inspecter les troupes de Lille à Landau puis retourne sur ses terres. Il assiste néanmoins à la cérémonie du Champ de Mai et est fait Pair de France le 02/06. Il participera à la campagne de Belgique de juin suivant, recevant l'ordre de rejoindre l'armée du Nord tardivement. Il se battra aux Quatre-Bras le 16/06 puis à Mont-Saint-Jean le 18/06 où il aura quatre chevaux tués sous lui et suivra l'armée dans sa retraite sur Paris. A la seconde Restauration, il sera compris dans l'ordonnance de proscription du 24/07/1815, se cachera à Aurillac et sera arrêté le 03/08. Le 08/11 suivant s'ouvrira le conseil de guerre qui sera déclaré incompétent et qui le renverra devant la Chambre des Pairs qui, cette fois, le jugera, le condamnera à mort le 06/12 et le fera fusiller le lendemain, place de l'Observatoire.
(d'après Fastes de la Légion d'honneur..-Tome I-pages 425 et suivantes, napoleon-monuments.eu , http://thierry.pouliquen.free.fr/Notice ... 13_NEY.htm, http://marechal.ney.free.fr/, Dictionnaire biographique des généraux...-G. Six-Tome II-pages 253 à 255, https://gw.geneanet.org/orlov?n=ney&oc=&p=michel)
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4 AIDES-DE-CAMP
COLONEL
Chevalier Pierre Agathe HEYMES
Né le 29/12/1776 à Besançon (Doubs), fils de Jean (lieutenant au régt de Toul-Artillerie à pied) et de Marie Louise Capet.
Mort le 29/04/1842 à Auteuil (Seine)
Entré au service comme soldat, enrôlé volontaire, au régiment de son père, 7ème d'Artillerie à pied le 04/04/1792, il obtient les grades de caporal-fourrier le 08 thermidor an IV (26/07/1796) et de sergent le 25 vendémiaire an VI (16/10/ 1797), alors qu'il fait les campagnes des armées du Nord, de la Moselle, du Rhin et de Batavie de 1792 à l'an IX et reçoit un coup de sabre à la poitrine en Flandre en vendémiaire an VII (octobre 1798). Parti avec l'expédition de Saint-Domingue de l'an X à l'an XI, il est nommé à titre provisoire lieutenant en second au 7ème d'Artillerie à pied par le général de Rochambeau le 08 thermidor an XI (27/07/1803) puis est confirmé dans ce grade le 12 vendémiaire an XII (05/10/1803). Fait prisonnier de guerre, il réussit à s'échapper de la Jamaïque et à regagner la France en s'embarquant à New-York.
Après avoir servi à la Grande Armée en l'an XIV, il devient aide-de-camp du général Séreux et reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 29/05/1806 étant adjoint à l'état-major de l'artillerie du VIème Corps de la Grande Armée. Nommé lieutenant en premier le 12/09/1806, il prend part aux campagnes de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807 et rejoint l'armée d'Espagne en 1808. Rentré en France, il est nommé capitaine au 5ème d'Artillerie à cheval le 31/08/1809. En 1810, il est employé à la manufacture d'armes de Mutzig dans le Bas-Rhin puis participe à la campagne de Russie en 1812. Premier aide-de-camp du Maréchal Ney le 21/12/1812 après la retraite de Smolensk, il est maintenu dans ses fonctions à sa nomination au grade de chef d'escadron le 08/01/1813, étant blessé lors de la campagne d'Allemagne d'un coup de feu au bras gauche à la bataille de Bautzen le 20/05/1813. Créé Chevalier d'Empire par décret du 10/08/1813, il est encore blessé lors de la campagne de France d'un coup de feu à la jambe gauche à la bataille de Brienne le 29/01/1814. Promu colonel le 19/02/1814 à l'âge de 37 ans et après 21 ans et 10 mois de services, il conserve ses fonctions auprès du Maréchal Ney.
A la première Restauration, il est placé comme sous-chef de l'état-major du Corps Royal de Cavalerie le 29/09/1814, après avoir obtenu la croix de Chevalier de Saint-Louis le 14/09 précédent.
Aux Cent-Jours, il reprend ses fonctions d'aide-de-camp auprès du Maréchal Ney le 19/04/1815 et accompagnera ce dernier avec l'armée du Nord en Belgique en juin suivant. A la seconde Restauration, il sera mis en non-activité le 24/07/1815 et retraité par l'ordonnance royale du 18/12/1822 avec jouissance au 01/01/1823. Il vivra donc retiré jusqu'à la Révolution de Juillet 1830.
Le 28/07, étant à Paris, il se mêlera à l'insurrection et enlèvera deux régiments de Ligne en bataille sur la place Vendôme pour les entraîner dans les rangs des insurgés. Le 30, il accompagnera le Duc d'Orléans de Neuilly au Palais-Royal et sera nommé aide-de-camp du Roi Louis-Philippe, promu maréchal-de-camp le 11/12 suivant et compris en cette qualité dans le cadre d'activité de l'état-major général le 22/03/1831. Élevé au grade de lieutenant-général le 24/08/1838 tout en restant aide-de-camp du Roi, il assumera les fonctions d'inspecteur général de l’École spéciale Militaire le 05/07/1840.
(d'après Biographie des célébrités militaires..., Bulletin des Lois du Royaume de France-VIIe Série-Tome XVI-1823-N° 580 bis-page 24, Dictionnaire des colonels de Napoléon, La base Léonore du Ministère de la Culture, Les carnets de la campagne-Volume 1-page 29, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 85, https://gw.geneanet.org/danielle06?n=he ... rre+agathe)
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CHEF DE BATAILLON
René Louis Octave LE VAVASSEUR
Né le 20/09/1781 à Breteuil (Oise), fils de Jean Bernard (conseiller du Roi, subdélégué de l'intendance d'Amiens) et de Marie Françoise d'Hangest. Mort le 14/03/1866 à Breteuil.
Il entre comme élève à l’École polytechnique le 28 brumaire an IX (19/11/1800) et sort le 1er frimaire an XI (22/11/1802) comme élève sous-lieutenant admis à l’École d'application d'Artillerie de Metz. Il obtient son brevet de lieutenant en second le 06 frimaire an XII (28/11/1803) pour être affecté au 2ème d'Artillerie à cheval stationné à Douai et rejoint sa batterie au camp de Montreuil de l'armée des Côtes-de-l'Océan pour les campagnes des ans XII et XIII. Il part avec cette armée devenue Grande Armée pour la campagne de l'an XIV en Autriche où il est blessé à la bataille d'Austerlitz et participe à la campagne de 1806 contre la Prusse en tant qu'aide-de-camp du général Séroux, commandant de l'artillerie du IVème Corps du Maréchal Ney depuis le 12/09. Lors de la campagne de Pologne de 1807, il est décoré de la croix de Membre de la Légion d'honneur le 14/04 et se trouve attaché à l'état-major du Maréchal Ney en tant qu'aide-de-camp le 20/06 suivant. Accompagnant son Maréchal aux armées d'Espagne pour les campagnes de 1808 à 1810, il démissionne le 10/07/1810, et ne reprend son poste auprès du Maréchal Ney que le 17/01/1814. Nommé capitaine par l'Empereur à la bataille de Brienne le 31/01 suivant, il est fait chef de bataillon après la bataille de Montereau le 19/02 à 32 ans et après 13 ans et 3 mois de services. A la première Restauration, il est maintenu au service près de son Maréchal le 29/09/1814, reçoit la croix de Chevalier de Saint-Louis des mains de Monsieur le 27/10 et accompagne Ney dans sa terre des Coudreaux.
Aux Cent-Jours, il accompagne d'abord le Maréchal Ney envoyé à Grenoble pour stopper « l'usurpateur », mais à la suite du revirement de ce dernier qu'il n'approuve pas, il prend ses distances. Rappelé à son poste, à l'appel de Ney par l'Empereur, à l'Armée du Nord, il rejoindra son Maréchal le 16/06 (ou le 17) et participera à la bataille de Mont-Saint-Jean le 18/06 où il aura un cheval tué sous lui. Nommé aide-de-camp du général Dessole, commandant la garde nationale parisienne par le gouvernement provisoire le 08/07/1815, il sera placé à la seconde Restauration comme capitaine en premier dans l'artillerie de la Garde Royale le 20/09/1815. Il sera licencié et mis en non-activité le 07/03/1816 puis admis au traitement de disponibilité le 28/02/1824 et placé à la suite du 3ème d'Artillerie à cheval le 13/02/1829. Il retrouvera un poste lors de la Révolution de Juillet 1830 comme chef d'escadron au 10ème d'Artillerie le 10/07, passera au 4ème d'Artillerie le 28/08 et obtiendra sa retraite par l'ordonnance royale du 05/10/1833 avec jouissance au 01/08 précédent.
(d'après darnault-mil.com, https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr ... +vavasseur, Bulletin des Lois du Royaume de France-IXe Série-IIe Partie-IIe section-Tome IV-1834-page 666, Registre d'état civil de la paroisse de Breteuil de 1761 à 1782-page 490, Lettres de 1815 d'A.Chuquet-Volume I-page 223, Les carnets de la campagne-Volume 1-page 28, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 86, Un officier d'état-major sous le premier Empire...par le commandant P. Beslay).
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CHEF DE BATAILLON
Charles Joseph CARON
Né le 16/09/1782 à Dallon (Aisne), fils de Pierre (marchand de grains) et de Marie Louise Santus.
Mort le 21/11/1836 à Paris (Seine) dans le 2e arrondissement.
Il entre au service comme soldat au 4ème d'Artillerie de Marine le 22 frimaire an XIV (13/12/1805), devient caporal le 09/09/1806, sergent le 16/07/1807, lieutenant en second le 31/05/1808 et lieutenant en premier le 26/03/1812 alors qu'il a participé à deux campagnes en mer. Passé dans l'armée de Terre, il est employé comme lieutenant au 72ème de Ligne le 14/05/1812 et passe aide-de-camp du Maréchal Ney peu après. Il fait avec ce dernier la campagne de Russie et devient capitaine à l'état-major du IIIème Corps de la Grande Armée le 30/08 suivant. Revenu de la terrible retraite de Moscou durant laquelle le Maréchal Ney s'illustre, il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 04/05/1813 étant toujours aide-de-camp de son Maréchal et participe aux campagnes de Saxe de cette dernière année et de France de 1814. Il est promu, lors de cette dernière, chef de bataillon le 19/02 à l'âge de 31 ans et après 8 ans et 2 mois de services. A la première Restauration, il est employé à l'état-major des Corps royaux de France le 29/09/1814 probablement en tant que capitaine adjoint avec rang de chef de bataillon dans la Ligne et reçoit la croix de Chevalier de Saint-Louis le 16/01/1815.
Aux Cent-Jours, il redevient aide-de-camp du Maréchal Ney et suivra ce dernier pour la campagne de Belgique de juin 1815. Rentré en France après le 18/06, il passera à l'état-major de l'armée de la Loire en juillet et sera licencié à la seconde Restauration en août 1815. Rendu au département de la Marine à compter du 01/04/1817, il sera admis à la solde de retraite le 01/07/1818 et réintégré sur les contrôles de l'armée de Terre le 13/03/1819 pour prendre rang de chef de bataillon à compter du 01/11/1814 et sera placé au cadre à la suite du 3ème bataillon de la Légion des Côtes-du-Nord le 26/05/1819. En activité dans la Légion de la Drôme le 29/10 suivant qui deviendra 5ème de Ligne le 14/12/1820, il sera congédié en 1825. Réintégré à la Monarchie de Juillet 1830, il sera promu colonel le 31/08/1831 pour prendre en charge temporairement le 11ème de Ligne et sera nommé colonel du 49ème de Ligne le 14/12 suivant.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, Journal des sciences militaires des armées...-Tome XX-1830-page 399, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-page 86, https://gw.geneanet.org/familysoyer?n=c ... les+joseph avec erreur jour du décès)
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CAPITAINE
Amédée Ferdinand MOISSON de VAUX
Né le 08/10/1791 à Bayeux (Calvados), fils de Michel Victor Frédéric et d'Angélique Antoinette Hélène du Périer.
Mort le 23/01/1867 à Paris (Seine) dans le 8e arrondissement.
Il entre comme élève à l’École spéciale Militaire de Saint-Cyr le 19/02/1809 et en sort avec son brevet de sous-lieutenant le 14/08/1810 pour prendre rang au 13ème Chasseurs à cheval. Il est appelé à l'Armée du Portugal en 1812, étant blessé devant Burgos cette dernière année. Promu au grade de lieutenant le 28/01/1813, il devient lieutenant aide-de-camp du général Curto le 08/02 pour rejoindre la Grande Armée en Allemagne et faire la campagne de Saxe de 1813. Remarqué, il passe aide-de-camp du Prince de La Moskova le 29/05 suivant, reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur le 22/08 et se trouve promu au grade de capitaine le 19/02/1814 à 22 ans et après 5 ans d'activité lors de la campagne de France durant laquelle il est blessé une seconde fois. A la première Restauration, il est placé avec son grade à l'état-major du Corps royal de Cavalerie de France le 29/09/1814 et reçoit la croix d'Officier de la Légion d'honneur des mains de Monsieur, frère du Roi le 27/10, confirmé par le Roi le 27/01/1815.
Aux Cent-Jours, il est rappelé auprès de son Maréchal en mai 1815 qu'il rejoint le 16/06 à la bataille des Quatre-Bras. A la seconde Restauration, il sera licencié et mis en demi-solde puis démissionnera de l'armée le 31/07/1816 pour entrer dans la vie civile.
(d'après La base Léonore du Ministère de la Culture, https://gw.geneanet.org/pdelaubier?lang ... on+de+vaux, Les carnets de la campagne-Volume 1-page 29 à Devaux, Registre des généraux et aides-de-camp XEM 166-pages 85 et 86)
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ÉTAT-MAJOR DU MARÉCHAL
CHEF D'ÉTAT-MAJOR
ADJOINTS À L'ÉTAT-MAJOR
COLONEL
Baron Pierre Louis Adolphe Georges du PREL d'ERPELDANGE
Né le 10/05/1782 à Luxembourg (Pays-Bas autrichiens), fils de Charles Marie Joseph Jacques et de Marie Joséphine Catherine de Lasalle. Mort le 25/10/1863 à Nancy (Meurthe).
Il entre au service comme cavalier, enrôlé volontaire, en étant incorporé le 14 ventôse an XI (05/03/1803) au 10ème Hussards, passe brigadier le 14 fructidor suivant (01/09/1803) et maréchal-des-logis le 06 frimaire an XII (28/11/1803) pour faire les campagnes des ans XII et XIII à l'Armée des Côtes-de-l'Océan. A la Grande Armée pour la campagne de l'an XIV en Autriche, il fait celle de 1806 contre la Prusse, étant blessé de trois coups de sabre au combat de Saalfeld puis participe à la campagne de Pologne en 1807. Passé sous-lieutenant au régiment de Chevau-légers de Berg en octobre 1807, il est promu au grade de lieutenant dans la Garde du Grand-Duc de Berg le 15/02/1808 et fait la campagne d'Espagne de cette dernière année au sein de la Grande Armée. Nommé aide-de-camp de son cousin le général de cavalerie Lasalle au cours de cette campagne, le 07/11 suivant, il revient en Allemagne pour la campagne de 1809 contre l'Autriche. Promu capitaine aide-de-camp le 05/07, veille de la bataille de Wagram où le général Lasalle est tué, il reçoit la croix de Membre de la Légion d'honneur sur le champ de bataille, décoration officialisée le 08/08 suivant.
Après Wagram, il est appointé aide-de-camp du général Lhéritier. En 1810, il est détaché et fait partie de l'escorte qui amène à Paris l'archiduchesse Marie-Louise, future Impératrice. Revenu à son poste auprès de son général, il obtient le grade de chef d'escadron le 17/06/1812 lors de la campagne de Russie et passe avec son grade au 4ème Hussards le 27/04/1813 pour participer à la campagne de Saxe. Il combat à Lützen et Bautzen et reçoit le grade de colonel le 26/08 à l'âge de 31 ans et après 10 ans et 5 mois de services pour se trouver aux batailles de Dresde et de Leipzig. Fait prisonnier de guerre par les russes le 19/10 à ce dernier combat, il retrouve la France en octobre 1814, à la première Restauration.
Aux Cent-Jours, il est nommé à l'état-major du Maréchal Ney et participera à la campagne de Belgique de juin 1815. A la seconde Restauration, il sera licencié et démissionné du service de France le 15/08/1815. Il rentrera alors à Luxembourg et retrouvera un poste de lieutenant-colonel surnuméraire de cavalerie à l'armée des Pays-Bas le 15/08/1817 pour servir dans les Indes Orientales. Malade, il devra être rapatrié aux Pays-Bas où il sera admis à l'hôpital militaire de Leiden en 1818 et sera retraité le 15/11/1819.
(d'après http://www.diesbach.com/sghcf/d/duprel.html, La base Léonore du Ministère de la Culture, Vivat Hpuzard Répertoire patronymique des hussards français de la Révolution et l'Empire par Jérôme Croyet, https://gw.geneanet.org/jmjg57?n=du+pre ... he+georges, https://nl.wikipedia.org/wiki/Du_Prel).
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SECRÉTARIAT DU MARÉCHAL
SECRÉTAIRE
COMMISSAIRE DES GUERRES DE SECONDE CLASSE
Hippolyte Du TOUR
Né le 13/12/1782 à Bordeaux (Gironde), fils d’Étienne Marc Antoine Richard et d’Éléonore Marie Pierre Aimée de Sauvage. Mort le 03/08/1842 à Meaux (Seine-et-Marne)
A la première Restauration, il est conservé en poste comme commissaire des guerres de seconde classe secrétaire auprès de son Maréchal.
Aux Cent-Jours, il est poste auprès du Maréchal Ney et ferait la campagne de Belgique de juin 1815. A la seconde Restauration, il sera licencié.
(d'après Un officier d'état-major sous le premier Empire...par le commandant P. Beslay-page 267, Almanach Royal61814-page 498, https://gw.geneanet.org/genea50com?n=du ... =hippolyte).
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INTENDANT DE LA MAISON DU MARÉCHAL
Georges Frédéric RAYOT
Né le 11/03/1789 à Sainte-Suzanne (Doubs), fils de Jean Pierre et d’Élisabeth Euvrard.
Mort le 15/04/1834 à Sainte-Suzanne.
Il entre comme intendant dans l'état-major du Mal Ney en l'an XIV pour faire la campagne d'Autriche de ce dernier an.
Aux Cent-Jours, il semble en poste comme intendant du Maréchal Ney et ferait la campagne de Belgique de juin 1815
(https://gw.geneanet.org/ynigoul?n=rayot ... s+frederic)
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À suivre... Les Aides-de-Camp de l'Empereur (et les Aides-de-Camp de ces Aides-de-Camp !)